Marianne d'Abbans

François d'Abbans : Son père, une figure d'autorité qu'il ne fallait surtout pas remettre en question et malgré tout, Marianne était la seule à le faire en gardant la tête bien haute. Grand duc de Bourgogne, il s'était toujours occupé de ses terres comme un homme juste et bon. Marianne ne le déteste pas pour avoir décidé de "refaire sa vie", mais elle n'aime pas le fait qu'il est "oublié" Elise, la mère de la jeune rebelle. Marianne sait très bien qu'elle n'a pas toujours été la fille modèle, mais elle aimerait bien qu'il entende raison un jour et admette qu'elle combat à l'épée comme n'importe lequel de ses hommes, même mieux ! Il n'a jamais vraiment aimé son caractère fougueux, sans doute parce que la jeune rousse ressemblait énormément à sa mère autant par son caractère que par son physique.

Elise d'Abbans : La première femme du duc de Bourgogne, née Elise de Labarre, était une femme rousse aux nombreux charmes. La mère de Marianne était une femme très pieuse et dépensait sans compter pour son voisin. Quand Marianne était âgée de cinq ans, celle-ci décéda de manière mystérieuse. Certains prétendent qu'elle est morte des grande fièvre qui courraient à l'époque, mais est-ce vraiment le cas ? Et si le tout avait été soigneusement organisé ?

Alessandra d'Abbans : Deuxième femme de François d'Abbans, elle n'a jamais eu le tour avec Marianne. Essayant à plusieurs reprises de se prendre pour sa mère et de faire des efforts, l'enfant lui avait vite rappelé que rien ni personne ne remplacerait la première femme du duc de Bourgogne. Elle donna naissance à Jasmin d'Abbans dont elle s'occupait très peu, moins elle le voyait et mieux elle se portait. Bien qu'il n'est jamais négligé Marianne pour cette femme, l'enfant à la chevelure de feu continuait de penser qu'elle prenait trop de place dans la vie de son père.

Jasmin d'Abbans : Un petit garçon aux cheveux aussi ténébreux que son père, il était toutefois délaissé par sa mère. Cherchant un cruel besoin d'attention, il se cramponnait constamment aux jupes de Marianne. Au tout début, elle n'arrivait pas à le supporter, le détestant pour tout le bonheur qu'il apportait à son père, mais au fils des années, elle a fini par aimer ce petit bout d'homme. Malheureusement, celui-ci décéda bien jeune, emporter par la fièvre qui avait refait surface en Bourgogne.

Christelle de Siorak : Une dame au coeur grand comme l'Europe, elle dépense sans compter pour les gens qu'elle aime et l'a accueillie à bras ouvert à son arrivée à Paris. Christelle était une amie de sa mère et elle s'occupe maintenant de Marianne comme sa fille. La bourgeoise est un peu comme la mère qu'elle n'avait jamais eut en grandissant et elle est bien heureuse en sa compagnie. Cette femme est très appréciée chez les nobles et connaît plusieurs d'entre eux assez bien. Du sang bleu coule dans ses veines et bien qu'elle ne le crie pas sur tous les toits, cela transparaît dans sa manière d'être.