L'Indomptable (Athénaïs Lezay)

Identité

Nom : Lezay
Prénom(s) : Athénaïs
Sobriquet : l’Indomptable
Âge : 20 ans
Origine : Française
Rang : Bohémienne
Profession : Sept voleur
Parti : Royaliste

Physique
Yeux :Deux grands yeux verts où parfois l’on semble distinguer des flammes lorsque la colère la gagne. Deux grands yeux assassins, deux abyssins aux traits émeraudes , brillants et passionnés. Voilà ce que l'on peut dire en contemplant ces deux pierres opaques que bien des jouvenceaux ont cru charmer sans succès.
Cheveux : de longs cheveux flamboyant à la coiffure sauvage, indomptables comme elle que le vent soulèvent parfois et qui transporte leur parfum épicé aux alentours. Il m'arrive parfois de les attacher, surtout lorsque je pars en province pour éviter qu'ils ne s'emmêlent durant le voyage.
Taille/Poids : 1m 68 environ mais personne ne l’a jamais vraiment mesuré, son corps gracile et musclé lui en donneraient l’illusion de 5 de plus. Pourquoi musclé? Peut être parce qu'il est plus facile d'échapper à certains lorsque les jambes et les bras sont entrainés.
Description physique : Comment la décrire sans tomber dans le cliché de la bohémienne aux formes généreuses qui balance au gré d’une musique joyeuse ses courbes affolantes. De belle taille, le teint uni et beau, le nez bien fait, la bouche bien taillée, et enfin des yeux verts et brillants. Elle ne se fait pas belle quoi qu’elle le soit vraiment. Pourtant elle aime à séduire les jeunes nobles et ce pour mieux les détrousser. Comme le serpent qui effectue sa danse hypnotique pour mieux porter la morsure, il luis arrive d'onduler un peu sa démarche et de faire papillonner ses yeux tandis que la main longue et habile fouille la poche...
Particularités : Elle possède une tâche de naissance à l'intérieur de sa cuisse gauche, une tâche sans réelle forme pas plus grosse qu'une pièce d'argent.
Signe distinctif : Aucun si ce n'est ce petit air de ne pas y toucher que son père adore par ailleurs.

Mental
Qualités : Athénaïs est ce que l'on peu qualifier d'entière, en effet elle ne fait pas les choses à moitié que cela soit en terme d'action ou de sentiments. Lorsqu'elle entreprend quelque chose elle ira jusqu'au bout sans jamais avoir le moindre remord si tenté qu'elle croit que cela est juste. Pour ce qui est de ses sentiments ils sont sans limites si la personne en vaut la peine, mais attention, si vous décevez ce bout de femme, le retournement sera sans pareil.
Défauts : Et biens sans doute son côté effrontée et son mauvais caractère. Son surnom vient sans doute de là, on ne peut jamais vraiment apprivoiser ce brin de jolie fille, au risque d'en, perdre quelques plumes. Un caractère que certains caprices du à son rang dans la cour des miracles n'arrangent pas. N'est elle pas la fille du roi ? Alors comment diable lui refuser quoi que ce soit ^^
Goûts, intérêts, passions :Elle aime les livres et les contes. Sa condition particulière lui a value d'avoir le privilège de recevoir instruction, et malgré le lieu où elle vie il n'est pas rare de la voir lire un gros livre, où d'en faire la lecture aux enfants de la cour des miracles.
Particularités : Capricieuse, têtue, et insolente , beau mélange explosif, que personne n'osera contredire étant la fille du roi. Par contre il lui arrive justement de dire tout bas à son père ce que certains pensent tout bas, ce qui peut parfois arranger ceux qui n'osent affronter l'égyptien.
Signe Distinctif : Langue bien pendue et sans peur !

Historique
Famille : Son père dit l’égyptien à cause d’une bague sertie d’un scarabée d’or, est le roi de la cour des miracles, il est la seule famille qui lui reste, si l’on parle essentiellement de lien du sang, car depuis sa venue à la cour des miracles celle-ci s’est considérablement agrandit. La seule chose que l’on sait de sa mère c’est qu’elle fut le seul grand amour du roi et que par cela, Athénaïs reste la seule enfant que le roi chérisse plus que tout et qu’il considère comme unique et ce malgré les autres bâtards qu’il a eu par la suite.
Enfance : Je suis née le 27 novembre 1630 en Poitou et fut baptisée le 28 novembre le lendemain même de ma naissance et surtout de la mort de ma mère. Je ne peux dire à quoi ressemblaient mon parrain et marraine , certainement badauds pris au hasard d’une rencontre dans l’urgence d’un baptême que l’on voulait rapide si tenté que la providence ne veuille que je rejoignis ma mère. Mon père qui déjà connaissait de mauvaises aventures et de mauvaises fréquentations n’eut autre choix que de me placer en nourrice pour mon plus grand bien et celui de ses affaires.
Les nourrices se rencontraient en abondance à cette époque et le lait ne coutait guère. La guerre, le brigandage avaient amené la multiplication des indigents, en effet, un habitant sur deux ne survivait que par l’aumône ; ainsi les femmes vendaient leur lait ou leur corps. Par chance, mon père dont les affaires étaient florissantes quoi que très malhonnêtes put me payer un luxe que je ne saurais regretter : celui de me placer auprès d’une nourrice belle fille du métayer d’un petit château bourgeois au sud de la ville. Laquelle avait donné naissance à un enfant mort né et qui souffrait d’un engorgement de lait qu’elle fut bien aise de pouvoir soulager avec moi. Je grandis donc dans cette petite ferme courant avec la volaille, jouant avec les chiens, mon visage rond s’épanouissant plus qu’il ne l’était donné à d’autres bien moins lotis.

Marie de Lile ma nourrice était une femme qui prenait soin de moi comme sa propre enfant, elle me lavait(rarement au demeurant), me coiffait en me mettant à erre devant elle, et m'habillait en me tirant à quatre épingles du moins autant qu'elle le pouvait. Mon père entre temps ayant choisi de vivre à Paris et de faire encore plus d'argent, s'employait à lui envoyer ce qu'il fallait pour que je ne manque de rien. Trois fois l'an, celui ci descendait me voir et passait quelques jours en ma compagnie, tout à la joie de retrouver sa "précieuse indomptable" comme il aimait à m'appeler.
Là bas j'allais partout vêtue comme une paysanne ce qui ne lui plaisait guère, mais heureuse comme une bourgeoise de la région dont la famille avait le sou. Comment aurai je pu à cette époque imaginer que mon père avait troussé depuis la mort de ma mère tant de jupons et détroussé tant de cadavre que son nom passait les bornes de Paris et des provinces avoisinantes. J'ignorais donc que ce père que je chérissais tant fût faux monnayeur, renégat, traite à son roi, et assassin multiple ? Bientôt il fut en plus de cela condamné à mort et son nom recherché partout en France.
Pour moi tout cela n'était rien, en effet je ne savais à rien à l'époque de ce qui se préparait et de ce qui serait un jour mon avenir. Tout ce que je sais c'est qu'il devint difficile pour lui de venir me voir et que j'en souffris...Un peu... Souvent il envoyait quelques uns de ces "amis" disait il dans ses lettres écrites par je ne sais quelle autre compagnie dont celui qui pris en charge mon éducation et qui bientôt m'enseigna autre chose que la lecture, l'histoire et l'écriture...

Mais laissez moi vous parler un peu de celui que j'appelais affectueusement "3 pieds" pendant quelques années. Pourquoi trois pieds ? Et bien parce qu'il était cul de jatte et que les deux béquilles qui soulevaient son pauvre corps plein de rhumatisme se déplaçaient alors sur trois pieds dont deux de bois.. Jean Marquet de son vrai nom était un homme vieux à l'esprit vif et au verbe toujours bien à propos. Son visage était aussi laid que son intelligence était grande mais ses yeux plein de tendresse à mon égard suffirent à ce que je ne visse en lui qu'un vieil ami à qui je dois tant aujourd'hui.

3 pieds entreprit donc de parfaire mon éducation et m'appris non sans au début un peu de mal mon alphabet et le calcul. Bientôt j'appris à lire et en pris d'ailleurs un goût que je garde toujours. Un jours que j'essayais de retenir un texte, 3 pied ce mit dans un coin de la pièce et manipula avec une agilité surprenante une piécette d'or, la faisant apparaitre et disparaitre entre ces doigts comme par magie. Du haut de mes huit années je ne pus m'empêcher de fixer mon regard sur cet étrange manège qui me fascinait bien plus que l'affreux poème dont je devais retenir les vers. 3 pieds surprit mon regard captif, et me sourit tendrement avant de me faire un petit signe pour que je vienne près de lui. Là la pièce passa de ses doigts à la poche de mon petit tablier de dentelle pour venir se cacher derrière mes oreilles, pour enfin, atterrir dans la bourse de cuir de mon vieil ami.
Mes yeux enfantins s'agrandirent de plus belle lorsque je m'aperçus que ma petite chaîne d'or avait entretemps rejoint celle ci.

"Vois tu Athénaïs, les hommes ont la fâcheuse habitude de ne voir qu'avec leur yeux, or le corps et tous ses sens peuvent être bien plus rapide que ne le seront jamais ces deux petites fenêtres ouvertes"

A partir de ce jour là, il eut une autre leçon que 3 pieds m'enseigna après mon algèbre et mes lettres, celui du corps et des sens ou celui de pouvoir tromper le regard de l'être humain. Il n'y avait aucun mal à cela, ces petits tours de passe passe semblait s'apparenter à de la magie, et bientôt ce sont les autres enfants de la ferme que j'amusais avec eux. Pas une seconde à cette époque Jean ne me révéla qu'ils étaient le secret des plus grands voleurs dont il avait un jour fait partie et qui aujourd'hui travaillait pour mon père devenu roi des indigents depuis peu.

Ce petit détail comme disait 3 pieds, je ne l'appris qu'au hasard d'une conversation quelques années plus tard à l'aube de mes 16 ans et ce lorsqu'il fut attribué pour ma dot une somme assez conséquente qui venait de Paris. Laissez moi vous dire que mon père qui avait veillé à ce que je reçoive une éducation digne de n'importe quelle enfant de la bourgeoisie, souhaitait activement me voir faire un beau mariage et ainsi rejoindre des rangs plus "notables" que celui qu'il avait eu envie de rejoindre. Aussi lorsque 3 pieds fit ce que mon père qualifia de gaffe monumentale je pris la résolution de ne pas me laisser faire et de rejoindre Paris pour lui dire le fond de ma pensée que je savais instruite plus que n'était la sienne.

Mon voyage fut retardé de quelques semaines, en effet, 3 pieds tomba malheureusement malade et entra en agonie. Confinée entre les fioles et la chaise percée, fenêtres et volets fermés , je restais là à veiller mon vieil ami essayant de l'aider au mieux à supporter une souffrance que seule la mort pouvait éteindre. Il en fut ainsi au bout de 10 jours, ma main ne quittant pas la sienne tandis que du dernier souffle de sa vie il me donnait quelques recommandations dont chaque syllabes sonnent encore à mes oreilles.

" Ne lui en veut pas ma fille, il a seulement voulu pour toi la vie qu'il aurait aimé offrir à ta pauvre mère. Sache que ces dernières années auprès de toi furent les plus heureuses de mon existence et si demain tu souhaites rejoindre le roi (Sous entendu celui de la cour des miracles), il n'aura de cesse que de remercier l'indomptable que tu es, pour ce que tu lui donneras à son tour..."

On enterra ce pauvre corps dés le lendemain, par cette mort je me trouvais sans famille mis à part Marie qui était toujours aussi douce avec moi. Je pris donc la résolution de suivre ce que mon instinct m'avait tout d'abord dicté, et après avoir fait nos bagages, toutes deux prenions la route pour Paris.

C'est après un voyage long et pénible que j'entrais dans la capitale que je trouvais tout d'abord trop peuplée par rapport à ma province adorée. Ma seconde impression fut que la ville était fort sale et puante mais surtout sujette à un vacarme assourdissant de cris et de bruits en tous genres. Le bruit des carrosses et de leurs chevaux, des vendeurs multiples et variés qui me donnèrent très vite le tournis.

Nous arrivâmes un peu après, dans une vieille ruelle où nous dûmes abandonner notre attelage devant un groupe de va nus pieds qui nous menacèrent de leurs armes. J'en descendis donc et m'approchais de l'homme qui semblait être le meneur de cette troupe peu commune. Vous expliquer par le menu détail ce qui suivit serait pour vous et pour moi d'un ennui mortel, sachez seulement que lorsque j'expliquais qui j'étais, on me mena très vite auprès d'un homme que l'on me présenta comme mon père mais qui n'en avait aucun point commun.

Un soupir long et un brin agacé fut la seule chose que j'exprimais avant de me mettre réellement en colère demandant à qui voulait l'entendre si l'on me prenait pour une idiote. Là, et devant la parfaite preuve que je connaissais celui que j'étais venue rejoindre on se décida à m'amener à lui.

Le soufflet que je reçu alors valut quelques rires dans l'assemblée. En effet, il n'avait pas été au goût de l'égyptien de me voir arriver dans son royaume sans y avoir été conviée. Mais l'indomptable que je suis, ne se laissa pas impressionner par ce qu'il était devenu, ni même par la brûlure que ma joue ressentit pendant quelques heures.

Objectifs et possibles évolutions : Ma nourrice m'a accompagnée sur Paris, et sera probablement mise aux enchères de rôles prédéfinis XDDDD

Hors Jeu
Pseudo : L'Indomptable, Eléa, Mina
Autre(s) Personnage(s) ? Aucun pour le moment
Comment avez-vous connu ce forum ? Quelle question !
Une suggestion ?Beuh non

Superbissime ma Poulette !
Je ne suis pas surprise remarque xD

Alors on ne peut que souhaiter un "bon jeu" à notre Indomptable hein !
Inutile de te faire le blabla des top sites, du flood et du RP tu sais déjà tout ça par choeur :10dix:

» Nizier Lezay ( Le Roi Misère / Miseria Rex )