Nizier Lezay ( Le Roi Misère / Miseria Rex )

Roi de la Cour

/!\ Comme pour Arthem Des-Tourments, rien de ce qui n'est posté n'est définitif. Je découvre le personnage peu à peu et le visualise peu à peu, et il est fort possible que des changements interviennent au beau milieu de l'historique avant sa fin /!\

Nom : Lezay
Prénom(s) : Nizier
Sobriquet : Le Roi Misère, ou Miseria Rex. On le surnomme également "L'Égyptien", à cause du Scarabée qu'il porte au doigt.
Âge : 47 ans
Origine : Française du coté de son père, Égyptienne du coté de sa mère.
Rang : Gitan
Profession : Roi des Lieux Abjectes
Parti : Le sien.

Physique
Yeux : Des yeux bruns, sombres, mais malins plus que méchant. Il suffit pourtant d'un regarde du Roi Misère que pour faire trembler un sujet fautif. Quand son regard se durcit, le châtiment n'est pas loin, et tous ont appris à redouter le châtiment et le regard de Roi de la Cour des Miracles
Cheveux : Longs, sales et non peignés, ses cheveux sous la crasse doivent être d'un brun foncé. Il lui arrive parfois de se peigner, bien que le processus soit long et laborieux.
Taille/Poids : Grand et imposant. Ce sont les premiers mots que l'on a à l'esprit en voyant le Roi Misère. Lourd aurait également été un adjectif qui lui convenait, si toutefois son poids n'était pas principalement dû aux muscles. On sent en cet homme la force d'un taureau, d'une force sauvage impressionnante.
Description physique :
Le Roi Misère tronait dans un sofa dont les ors contrastaient avec la saleté des coussins. Grand, imposant même, l'homme avait la barbe et le cheveux longs et gras. Pieds nus dans des mules de cuir, il était vêtu avec un faste vulgaire de soieries tâchées, de fourrures délicates et de cuir guerrier. Crasseux et mal peigné comme la plupart de ses sujets, on aurait dit un chef barbare après le pillage d'une garde-robe luxueuse. Cette impression fût encore accentuée lorsqu'il invita à m'asseoir face à lui, sur un tabouret bas, qu'il arracha de ses mains une cuisse de poulet rôti et s'essuya par la suite les doigts sur les soieries de ses vêtements. La lampée de vin qui suivit tâcha les fourrures, mais le Roi Misère n'en prit pas même conscience, ou du moins ne s'en soucia guère.
Et pourtant, malgré cette apparence et ses manières grossières, on sentait en lui un homme de pouvoir, un homme capable de la plus pure sauvagerie comme du meilleur raffinement. Et surtout, l'on sentait qu'ici était son territoire, et qu'il fallait, en sa présence, se montrer respectueux.
Particularités : Sa bague sertie d'un scarabée d'or ne quitte jamais l'annulaire de sa main droite; main droite sur laquelle il aime faire courir une grossière pièce de cuivre frappée de son sceau.

Mental
Qualités : Le Roi Misère est un Roi généreux. Il veille sur sa Cour mieux que ne le font les vrais Rois. Et si sa justice est dure, elle est juste et impartiale. N'oublions pas également un charisme exceptionnel, sans pour autant être spécialement beau. Une ruse des plus aiguisées par l'habitude. Des talents de voleur, d'assassin, de duelliste. Il n'est pas devenu Roi de la Cour des Miracles sans capacités.
Défauts : Le Roi Misère a tendance à être susceptible quand on le chatouille de trop près. Ses colères sont alors violentes et ardentes, et il vaut mieux se faire oublier lorsque l'on est fautif. Et encore... Cela ne suffit guère, car la rancune est son second défaut, et même 2 ans après, vous risquez de vous retrouvé garroté sans vous souvenir du pourquoi. Son orgueil est sur-dimensionné, l'étiquette n'étant devenu pour lui qu'une vague notion de noblesse.
Goûts, intérêts, passions : Le Roi Misère est un épicurien. Il aime la bonne chère, le bon vin, mais contrairement aux nobles, il en profite sans modération. Les richesses qu'il amasse sont un autre intérêt, mais il ne veut pas devenir Noble. Sa position de Roi des Lieux Abjectes lui convient parfaitement. Et difficile de devenir noble quand sa tête est mise à prix auprès des bonnes gens de Paris... Et surtout, il a un amour inconditionnel pour sa fille, "l'Indomptable", même si sa position de Roi l'oblige à être impartial.
Particularités :
Signe Distinctif :

Historique
Famille : Il est difficile de parler de l'ensemble de la famille du Roi Misère. Nous occulterons volontairement ses conquêtes et nombreux bâtards qui peuplent les Lieux Abjectes pour nous concentrer sur la seule famille qui compte réellement pour lui: sa fille. Plus connue sous le nom de "L'Indomptable", elle est probablement sa plus grande fierté, et il a reporté sur elle l'amour qu'il avait autrefois pour sa femme à présent décédée. Gare à celui qui tentera de l'atteindre, il risque d'engendrer le courroux de l'homme le plus puissant des nuits sombres de Paris.

Le fruit de l'adultère

Nizier est né courant février 1603, à Fontenay-le-Comte en Poitou, de l'union adultère entre un homme de petite bourgeoisie et une fille de joie bohémienne. De ses trois premières années, il ne se souvient pas, mais il les vécut en compagnie de sa mère qui s'en occupa tant bien que mal. Mais en décembre 1606, un vieil homme vint frapper à la porte du domicile du Bourgeois.

Citation :

De cette nuit, je ne me souviens que du froid et de la désorientation qui m'envahissait. Ma mère était malade, là-bas, et ce vieil homme m'emmenait à travers la neige et le brouillard vers un lieu inconnu. J'avais l'habitude de l'ambiance chaude des tavernes et autres lieux de misère, et la bâtisse devant moi me semblait glaciale. Malgré mes pleurs, malgré ma résistance, le vieil homme -qui ne reste qu'une ombre dans mon souvenir- frappa à la porte. Le domestique qui ouvrit fût fort surpris de recevoir littéralement dans les bras un jeune garçon tremblotant de froid, dans des haillons sales et trempés de neige.

- Que Monsieur Lezay assume ses fornications ! cracha le vieil homme, tout en me laissant dans les bras du guindé domestique. Nous n'avons plus les moyens de nous occuper du gosse.

Le vieil homme s'en alla, sans plus de cérémonie, et le domestique fort peu habitué à de telles situations dût se résoudre à me faire entrer et me conduire jusqu'auprès d'une cheminée aux braises mourantes. Il aurait pu me laisser là, mourir dans le froid, mais préféra encourir le courroux de son maître en semant le trouble entre le Maître et la Maîtresse de maison. C'est là un acte de bravoure qu'il m'est impossible d'oublier.

L'enfant créa bien sûr de nombreuses tensions au sein de la maisonnée. Non seulement sa simple existence était déjà un outrage à la dignité de Madame Lezay, mais l'insulte ultime fût la reconnaissance de l'enfant par Monsieur Lezay. Il fût baptisé à l'Église, présenté comme un enfant légitime de la famille (cadet de six enfants), mais les rumeurs comme quoi Nizier n'était pas réellement l'enfant de Madame ne furent jamais réellement tues.

C'est dans cet environnement de tensions que le jeune Nizier grandit. Il reçut une éducation des chiffres et des lettres, en même temps que les autres enfants. Si son intégration auprès de ses frères et sœurs fût plutôt réussie, il restait toujours un certain malaise dans la famille. Nizier se sentait "à part". Rejeté par sa mère adoptive, mis à part par ses demi-frères et sœurs, il développa très tôt un sens de la solitude. Il restait toujours "l'enfant de trop", et la haine à peine voilée que la femme de son père lui portait n'arrangeait rien à son impression.

Citation :

Il advint un jour où Tristan, le fils plus âgé de 3 ans par rapport à moi et grand fan d'escalade, glissa lors d'une de ses escalades clandestines. Il resta plusieurs semaines alité, entre la vie et la mort, et sa mère resta à son chevet tout ce temps. Et bien qu'il ne me soit qu'à moitié lié par le sang, vint un moment où je dus affronter la femme de mon père.

La pièce était sombre, et sentait le renfermé. Elle était à semi-allongée, tenant la main de Tristan comme une serre. Elle ne réagit pas à mon entrée, et je restai là, un long moment, cherchant la manière d'approcher mon frère. Je dus me résoudre à prendre la parole.

- Comment va-t'il?
- Que fais-tu là, toi?
- Il est mon frère.
- Non, il ne l'est pas. Je t'interdis de te dire son frère. Il dort. Dieu, faites que ce ne soit que ça ne soit que du sommeil.
- Bien. Je suis content de le savoir.

Je pensais pouvoir m'en aller ainsi, sans plus un mot, mais Madame Lezay m'arrêta.

- Nizier?
- Oui Madame ?
- J'aurais voulu que ce soit toi.

Et elle éclata en sanglot. Je m'en allai, l'âme meurtri. Du haut de mes treize ans, je pense que ce jour-là fût déterminant quant à la suite de mon histoire.

Sous la férule d'un Maître

Vinrent ses 16 ans, et comme chaque enfant, Nizier fut placé en apprentissage auprès d’un tuteur. Ce dernier avait montré une certaine capacité aux calculs et aux comptes, et c’est tout naturellement qu’il fut placé comme pupille auprès d’un marchand. Une place inespérée, à vrai dire : il fut heureux d’échapper à l’ambiance oppressante de la maison familiale.

Ce fut Madame Lezay qui lui trouva son tuteur, en dernière minute. Elle pensait se débarrasser de lui et lui gâcher l’avenir en le plaçant auprès de Monsieur Théobrème. Il faut dire que le marchand n’était pas des plus charismatiques : lourd, gras même, l’homme avait le cheveux filasse et l’œil fuyant, et étalait son opulence avec un vulgaire propre à ceux vivant au-delà de leur condition. Il tenait une boutique à l’enseigne quelconque, à la lisière du Grand Paris. Orgueilleux, égoïste, exubérant, l’homme n’était certes pas le maître idéal.

Pourtant, Nizier se montra studieux, ne rechignant pas aux tâches les plus ardues ou les plus laborieuses, gagnant ainsi, peu à peu, la confiance du Marchand Théobrème, sinon son respect. Après les inventaires laborieux et les livres de compte trop épais, le Marchand lui offrit l’opportunité de faire ses preuves en tant que négociant. Brillant dans ce domaine également, il ne mit pas longtemps pour se faire remarquer par son maître qui n'hésita pas à lui confier des tâches de plus en plus lourdes. Si au début il fit donc ses armes sur des tissus de moindre valeur, de perles imparfaites et d'effluves sans charme, ce fut pour ensuite devenir expert dans les dentelles les plus rares, les soies les plus douces, les fourrures les plus opulentes, les parfums les plus couteux, les diamants les plus parfaits, les épices les plus exotiques.

Deux ans lui suffirent pour se monter un réseau de connaissances en temps que simple marchand. Pourtant, ce n'était que l'aube de sa gloire.

Citation :

Je me souviens encore de cette soirée. Nous fêtions un important contrat que je venais de décrocher après d’âpres négociations auprès d’un tailleur reconnu de Paris, dans la demeure même de Monsieur Théobrème. Le vin coulait à flot alors que nous étions agréablement accompagnés par de sublimes créatures qui se chargeaient de nous faire manquer ni de vin, ni de nourriture, ni d’affection. Rendu loquace par le vin et l’euphorie, mon Maître demanda à me parler seul à seul, c’est donc naturellement que nos compagnes s’éclipsèrent pour « se préparer ».

Les rires et les discussions firent soudainement place à un sérieux dont je n’avais jamais vu Monsieur de Théobrème investi. Il me regarda, un long moment, alors que le feu crépitait dans la cheminée. J’avais du mal à soutenir son regard, l’esprit quelque peu embrumé par l’alcool, et sa question, posée sans préambule, me déstabilisa :

-Dis-moi, Nizier, Madame Lezay est-elle ta véritable mère ?

Je ne voyais guère de raison de mentir, aussi lui avouai-je avoir été déposé à la demeure familiale à mes trois ans. De ce qu’il y avait avant, je ne m’en souvenais que guère, mais j’avais entendu dire que ma mère était une femme de basse vie, qui n’avait pas été capable de m’entretenir. Sa question suivante fût tout aussi déstabilisante :

-Dis-moi, Nizier… Que penses-tu de la traite d’êtres humains ?

Il avait cette fâcheuse habitude de commencer toutes ses questions importantes par « Dis-moi », et j’avais appris qu’il était inutile d’espérer s’en sortir avec de faux-fuyants. Et à ce moment-là, l’argent m’obnubilait, acheter et vendre étaient les seuls plaisirs que je connaissais vraiment, mis à part, bien entendu, le luxe.

-Chaque homme –et chaque femme-, doit bien trouver à satisfaire ses envies et ses besoins. A réaliser son profit. Cela peut aller de la femme qui vend son corps à l’homme qui vend sa femme. Cela ne me gêne pas, tant que je ne suis pas la marchandise.

Cette réponse parut satisfaire pleinement mon maître. Il m’expliqua alors la face cachée de son enseigne. Il y avait, bien entendu, la contrebande, bien que je m’en sois douté depuis bien longtemps. Et puis il y avait le trafic d’esclave. Des hommes, des femmes et des enfants étaient à chaque voyage ramené des contrées lointaines, et revendus en France comme Dames de Compagnies, servants ou même homme de peine. Il me parla de la difficulté des voyages, des femmes et des enfants qui mourraient à chaque traversée, quand ce n’était pas toute sa cargaison qui périssait. Il me parla de l’horreur et la misère infinies de ces gens. Et cela ne m’émut pas. Je n’y voyais que la possibilité d’un profit substantiel.

Ce furent sur ces derniers mots que mon maître finit son explication :

"Vois-tu, Nizier… On peut m’attraper et faire cesser tout mon commerce de contrebande… J’en serais triste, bien sûr, mais cela ne m’empêcherait pas de dormir. Le tout, c’est de pouvoir proposer à ses clients quelque chose d’unique en son genre, d’unique sur le marché. "

C’est à ce moment que nos compagnes entrèrent dans le salon, fort court vêtues. Elles nous emmenèrent chacun vers nos chambres respectives, et ce soir-là je découvris un plaisir jusque là inconnu.
C’est ce soir là que je perdis ma virginité.

En trois années supplémentaires, Nizier se monta un réseau en tant que trafiquant qui pouvait fournir à qui le désirait un esclave enfant ou adulte, des renseignements ou des mets que nul n’osait avouer à haute voix désirer. Aux clients nobles qui désiraient un homme de peine ou une fille de joie personnelle s’ajoutèrent les alchimistes en quête de corps frais sur lesquels travailler, les pervers désirant de nouveaux jouets, ou même, parfois, des clients fort peu probables.

Citation :

L’un de mes meilleurs clients lors de cette période faste était un homme d’église. Je ne sus jamais son nom –je n’en demandais jamais, mais il était clair au vu des tarifs que nous imposions qu’il s’agissait d’un homme plutôt haut dans la hiérarchie, peut-être un évêque, voire un cardinal. Tout les trois mois environs, je savais qu’il viendrait me voir, en quête de jeunes garçons et jeunes filles. Ses critères étaient très stricts : quatre garçons et quatre filles de 6 à 8ans, en bonne santé et sans famille apparente. Le sort de ces enfants ne m’intéressait pas, à l’époque, mais aujourd’hui, je n’ose imaginer quels sévices ces enfants subissaient. Et si je suis resté croyant, quelque part, j’ai fini par perdre confiance en tout ces hommes d’Eglise, qui n’affiche que leur vertu ; alors que, au fond, ils restent humains, dont certains avec les vices les plus ignobles que l’humanité puisse connaître.

Entre son affiche d’honnête négociant et son commerce illégal, ruse et manipulation devinrent les deux maîtres-mots de Nizier. Avec dextérité, charme et patience, Nizier se forgea donc un empire secret qu'il mit, peu de temps, au service de son professeur.

L'homme qui l'avait initié au commerce d'humains et de denrées fut finalement dépassé par son élève.

Roi de la Cour

Quand le mâtin est lâché:

La Volante

Citation :: C'était un temps de faste et de luxure. Certes, la violence était omniprésente dans cet empire que je m'étais forgé, entre les pillages et les courses-poursuites avec les navires de patrouille, mais la chance me souriait, la vie me souriait. Mon équipage m'était loyal (j'apparaissais généreux sur les parts de butins, sans qu'ils ne se doutent un instant que je gagnais mille fois plus qu'eux), et je crois que certains, notamment Tsäkam, étaient des amis sur lesquels je pouvais compter. Les richesses s'amassaient, mon réseau tournait à la perfection, et j'étais devenu maître d'un univers souterrain par rapport auquel la Cour des Miracles n'a rien à envier.

Et pourtant, ce ne fût qu'avec la rencontre de Lenarya que j'appris ce que signifiait réellement le mot "bonheur".

Un peu de douceur.

Citation :: Nous étions en mer, en route vers la France, les vents ainsi que la mer étaient bons. Lenarya était distante, ces derniers temps, et ne semblait pas dans son assiette. Elle qui, habituellement, ne semblait pas rechigner à la tâche sur le navire, malgré toutes mes recommandations, restait cloitrée dans notre vaste cabine, prétextant le mal de mer.

Ce ne fût que le soir venu, après une nuit de charmes et d'amour, qu'elle m'annonça la nouvelle. Elle était enceinte. Depuis plusieurs mois.
Je ne sais plus quelle fût ma réaction, ce soir-là. Je me souviens juste que j'ai pleuré, pour la première fois depuis mes trois ans.

Citation :: Ils ne croyaient pas à sa survie... Et moi non plus. Le baptème fût célébré dans la tristesse, et dans la précipitation. J'aurais voulu célébrer cela dans la liesse, avec Tsäkam et une partie de mon équipage... A la place, ce furent deux inconnus, un prêtre réveillé en hâte, et une cérémonie plus triste que joyeuse.

Mais la Destinée est joueuse, et Athénaïs survécut, contre toute attente. Après trois jours d'incertitudes, ma fille avait remporté son premier grand combat contre la vie.

Je dus pourtant rapidement la quitter. Il ne me fut pas difficile de trouver, dans Poitou, une nourrice pour s'occuper d'elle.
J'ai fui, je l'avoue, j'ai fui car je n'étais pas prêt. Je n'étais pas prêt à assumer, seul, la vie d'une petite fille, à l'époque si fragile.

Retour aux sources: un homme haï.

Citation :: C'était une nuit sombre, sans lune. Un grand nombre de navire de patrouille nous attendaient, aux alentours de Marseille, prêts à nous prendre en chasse dès que nos voiles seraient visibles. L'ambiance, sur le pont, était solennelle, presque morbide. Tsäkam me regardait, inexpressif comme toujours, et pourtant je savais que, comme moi, il était triste. Malgré toutes nos bonnes paroles, nous savions, l'un comme l'autre, que nous ne nous reverrions jamais.

J'embarquai alors dans une petite barque, et commençai à ramer vers une petite crique où nos avions l'habitude de jeter l'ancre, regardant La Volante foncer droit vers les navires de patrouille, tout canon dehors, pavillon noir hissé. Je n'eus de ce combat que des échos. La Volante coula deux navires, avant d'aller s'échouer, volontairement, sur des récifs. Le bateau coula, emportant, officiellement, mon cadavre. Pendant ce temps, je débarquais en France, les poches pleines d'or, et certains entrepôts pleins de marchandises. Ce fût là, pourtant, la fin de ma carrière de contrebandier et d'esclavagiste.

Une cour, un roi :

Citation :: Je suis le Roi Misère. Et ceci est ma Cour et mon peuple.

Objectifs et possibles évolutions :
Garder son autorité. Lutter contre la Bohème. Chatier les traitres. Nombreuses sont les possibilités du Roi de la Cour.

Hors Jeu
Pseudo : Aerlinn / Arthem / Enkimy / Chynn
Autre(s) Personnage(s) ? Arthem Des-Tourments
Comment avez-vous connu ce forum ? Toujours par Tour de Jeu, ça n'a pas changé !
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Roi de la Cour

Description physique et informations de base ajoutée. Veuillez ne pas supprimer le post au dessus, je l'ai réservé en cas de coupage nécessaire du BG Smile

L'avatar est temporaire en attendant de trouver mieux. Il n'est pas assez ... "imposant" à mon gout :p

Alors mon bon Roi, qu'en est-il de votre fiche ?

Roi de la Cour

Pardon m'dame... Ces derniers temps, je n'avais pas l'humeur à écrire, mais ce week-end, je tâche de finir ça !

Nizier Lezay ( Le Roi Misère / Miseria Rex ) 901810

Préviens-nous quand tu te sens mieux !

Roi de la Cour

Bon, je n'ai toujours pas fini... Mais ça avance. J'entre dans la dernière partie de ma fiche, à vrai dire. Partie qui se révèle complexe de par les nombreux éléments à y intégrer...

D'ici mercredi soir, j'ai bon espoir d'avoir terminé.

On est jeudi Razz

Roi de la Cour

Avec un retard monstrueux, voici ma fiche terminée.
Je suis désolé, la fin est un peu baclée. Embarassed

pas grave, on est jeudi ( pas le bon lol )

Il est trop bien ce Roi !!!!!!!!
Je suis contente que ce soit toi I love you

il est trop bien !

Tu as dû déjà avoir l'aval de l'Indomptable pour ton histoire, moi la seule chose que je vois c'est que parfois on a Tsäkäm et parfois Tsükam ; et l'oubli du code [/quote] à la fin de l'histoire Razz

J'adore

Roi de la Cour

Je n'ai eu aucun aval à vrai dire, mais je me suis laissé porter par le personnage.
Les quelques erreurs ont été corrigée.

Merci pour l'impression super positive, ça fait plaisir Smile

encore ! Ecris plus, zou ! *sort le fouet et file se cacher tout tout loin* Razz

Roi de la Cour

Oh, j'ai failli oublier !
Je tiens à remercier Anna pour la grande aide qu'elle m'a apporté.
A vrai dire, c'est grâce à elle que la fiche est si longue. J'avais énormément d'idées en tête, et je les lui ai expliquées. Elle m'a alors fourni un premier jet d'écriture sur lequel me baser.

Certes, le résultat est loin de ce qu'elle m'avait donné (tant au niveau de l'histoire que du style), mais son aide m'a permis de pré-visualiser le personnage.

Merci Anna, donc.

Validé??? Allez, Miracle, on veut que ça soit toi qui l'écrive ^^

Monsieur le Roi de la Cour, vous êtes ... validé !

Nizier Lezay ( Le Roi Misère / Miseria Rex ) 955478

» L'Indomptable (Athénaïs Lezay)
» Galion cherche des relations, avec entre autre : ses frères et soeurs de misère, des ennemis, des amis, etc.