Damoiseaux, Damoiselles, tremblez devant Manu le Sauvage (en cours)

Merci^^. Voilà la dernière partie de ma présentation et, après ma fiche est finie^^:

• Famille :
  Tout d'abord, commençons cette biographie par une petit cours d'histoire. En 1595, un navigateur espagnol nommé Álvaro de Mendaña de Neira approcha un panel d'îles qu'il appela Marquises. Par curiosité, l'envoyé de l'empire Ibérique décida de visiter un de ses atolls. Mal lui en prit, car il fut copieusement accueillit par les guerriers autochtones, les Maori. Malgré leur avance technologique, les hommes de Mendaña prirent la fuite, effrayés par les danses et les tatouages agressifs des indigènes. S'en suivit plusieurs jours de fêtes chez les Maori. Après tout, ils venaient de repousser des démons de fer. Malheureusement pour eux, ils ne savaient pas que cette bataille serait le début d'une longue guerre. En effet, même si le gouvernement Espagnol avait décidé de délaisser ses petites archipels, pour le moment, des pirates et flibustiers en tout genre en profitèrent pour y installer leur repaire. D'abord méfiant envers les autochtones, les marins finirent par tenter d'en capturer pour les revendre sur les marchés asiatiques et européens, forçant les Maori à se cacher dans les profondeurs de leur île. Ce fut ainsi, dans un climat de tension extrême, que naquit Manu, fils de Hiro et de Orama. Il était aussi le frère de Rahiti, son ainé de dix ans, ainsi que de Tehani et Vaea, deux jumelles.
  
  
• Enfance :
  Vivant dans une famille aimante, Manu montra tout de suite une grande curiosité. Entre les paysages, la faune, la flore et les traditions de son village, il était sans cesse émerveillé. Une telle caractéristique aurait pu rendre ses parents heureux, mais à cause de la proximité des pirates, Hiro et Orama étaient plutôt très inquiet. Si jamais Manu s'approchait un peu trop du camp des démons des mers, ils pourraient l'enlever. Heureusement pour eux, leur petit dernier avait aussi une passion pour l'imitation. Avec un petit bâton, il s'amusait à être le reflet de son grand frère, un futur guerrier passant son temps à s'entraîner. Les jours de pluie, il se faisait aussi des dessins guerriers sur le corps en utilisant de la boue noire. Ça n'avait l'air de rien, mais cette manie d'imiter ses aînés empêchait Manu de trop traîner près des Occidentaux. En effet, les guerriers, aussi fort qu'ils étaient, évités le plus possible de se rendre chez les pirates. Si leur peinture et leur fougue avait eut raison des démons les premières fois, ces derniers s'étaient habitués. En fait, ils attendaient juste qu'un guerrier téméraire tente sa chance pour l'enlever et l'emmener en Enfer dans leur bateau gigantesque. Surtout que, chaque marin s'aventurant dans les profondeur de l'île était toujours très chaleureusement accueillit, à coup de lances enflammées. Bref, le tempérament aventureux du petit oiseau, comme le surnommait ses sœurs, étaient pour l'instant bien restreint par ses imitations guerrières, du moins jusqu'à ce fameux jour.
  Alors qu'une nuit orageuse avait fait rage dans l'île, plusieurs animaux domestiques avaient fuit le village. Parmi eux se trouvait un rongeur que Rahiti, l'aîné de Manu, avait capturé pour son amoureuse. Etant devenu un véritable guerrier, Rahiti se devait de ramener l'animal à sa bien-aimée. Profitant des premières lueurs du jours, il quitta le village, sans arme. Cependant, il n'avait pas remarqué que Manu, alors âgé de six ans, avait encore décidé de l'imiter et, ainsi, le suivit à travers l'île. Après une bonne demi-heure de recherche intense, le jeune guerrier finit par repérer son petit frère, caché derrière un tronc d'arbre. Il voulut alors lui passer un savon, mais il remarqua autre chose de bien plus inquiétant. Trop prit par ses recherches, Rahiti ne s'était pas rendu compte qu'il était à quelques dizaines de mètres à peine du campement des démons. Ne voulant pas se faire attraper, il prit son petit frère par le bras et commença à courir. Néanmoins, à peine avait-il fait deux mètres qu'un groupe de pirates l'encercla, leur bâton cracheur de feu à la main. Sans sa lance et avec Manu sur les bras, Rahiti étaient nettement plus désavantagé. En bon guerrier, il tenta quand même de les affronter, mais finit par se faire capturer.
  La dizaine de mois qui suivirent furent les pires de toute la vie de Manu et de son grand frère. Enchaînés et enfermés dans la cale d'un navire gigantesque, ils traversèrent pas loin de trois océans pour arriver jusqu'en Enfer. Durant le voyage, le capitaine pirate, un Espagnol nommé Javier, décida de baptiser ses sauvages païens. Ainsi, le prêtre défroqué de l'équipage les renomma Rafaël et Manuel Pajaro. Le capitaine chargea ensuite ce même religieux, le père François, un Français de Paris, d'éduquer les deux Polynésiens. Non pas par but humanitaire ou conviction religieuse, juste parce qu'un sauvage capable de comprendre les ordres de son maître se vendait beaucoup mieux dans les marchés d'esclaves. Cependant, il était loin de se douter de ce qu'il venait de déclencher. Effectivement, si Rahiti restait totalement fermé aux "enseignements" du prêtre, Manu était nettement plus réceptif. Ainsi, après ce périple, le petit bonhomme avait apprit à comprendre le Français et avait aussi réussit à prononcer quelques mots. De plus, son frère aîné, ne souhaitant pas qu'il devienne un démon à son tour, lui apprit le maximum de coutumes de son île natal. Faisant en sorte que l'enfant n'oublie jamais ses origines et qu'il ne cherche qu'une chose, retourner chez lui. Ravi du travail de son homme, le capitaine Javier décida de se rendre au port de Nantes pour vendre les deux indigènes.
  Une fois en France, Rahiti et Manu furent vendu une véritable fortune à un forain Parisien, un certain Ange. Subventionné par la Cour du Roi elle-même, le forain n'avait pas beaucoup de concurrence, mais il dût quand même aligner les Louis d'or. En effet, le sauvage de Polynésie était l'un des plus rares et recherchés de tous les esclaves du monde. Grâce au gabarit impressionnant de Rafaël, le forain parisien d'en faire un homme fort qu'il présenterai en spectacle à la Cour. Ainsi, plus d'un ans après avoir été enlevé à la majorité de sa famille, Manu, alias Manuel, entra dans la Cour des Miracles.
  
  
• Adolescence :
  Pendant plusieurs années, Manu et Rahiti furent une pièce maîtresse du forain. Alors que le grand frère faisait frémir les nobles en entamant des danses tribales avec des bâtons enflammés, le petit frère jouait les singes savants. A l'époque, l'homme du Pacifique était plus prit pour un primate que pour un humain. Ainsi, un enfant capable de comprendre les instructions de la Cour, dire plusieurs mots et même, réussir à lire le Français, avait toujours un grand succès parmi les pseudo-scientifiques. Dormant dans une étable, dans une cage à côté de singes, Rahiti faisait toujours en sorte d'éduquer son frère, l'entraînant sans arrêt au combat Maori, lui racontant les histoires de son île, les légendes, les traditions. De son côté, Manu était plutôt content, même s'il ne pouvait pas sortir quand il voulait, il était plutôt bien traité. Il s'était même fait des amis, des jeunes orphelins qui vadrouillés près de sa cage. Dans le même temps, le grand frère profitait de chaque instant de liberté pour trouver un moyen de s'échapper. Pour lui, Paris était toujours l'Enfer et il avait assez de mal à comprendre la curiosité de Manuel envers tous ses démons qui passé leur temps à le traiter comme un animal. Ainsi, il réprimenda plusieurs fois son cadet de façon violente, jusqu'au jour où son Enfer prit fin.
  Quelques semaines après que Manu ait fêté ses quatorze ans, Rahiti tenta de s'échapper. Profitant d'un relâchement de la part d'Ange, Rafaël l'assomma et déboula dans la Cour des Miracles. Malheureusement, les hommes du forain connaissant mieux la ville que le Polynésien, ils réussirent à le rattraper. Encore une fois encerclé, Rahiti laissa son âme de guerrier s'exprimer et fonça dans le tas, armé d'un simple gourdin. Il réussit alors à mettre hors jeu assez de gros bras pour s'échapper, avant que l'un d'entre ex ne sorte un mousquet et lui tire une balle dans le dos. Énervé par cette tentative, Ange renvoya Rafaël dans sa cage, mourant. Puis, il y enferma Manu, histoire qu'il comprenne ce qui arrivait aux fugueur en regardant son frère mourir sous ses yeux. Pendant de longues heures d'agonies, Rahiti tenta de s'excuser pour avoir voulut laisser son frère seul. En guise de cadeau d'adieu, il lui offrit son collier, signe que le petit Manuel était devenu un guerrier. Les jours après la mort de son frère, Manu resta assit, mémorisant les tatouages guerriers de son aîné et réfléchissant à un moyen de faire payer toutes les personnes responsable de son malheur. Sans le savoir, Ange et ses commanditaires avaient fait naître une grosse machinerie en route des larmes de l'adolescent. Une machinerie qui allait aboutir à un plan alliant vengeance et retour chez soi.
  Trois ans et plusieurs poussées de croissance plus tard, Manu était maintenant prêt à mettre au point sa stratégie. Maîtrisant parfaitement la langue Française et connaissant les mathématiques, le Cannibale, comme l'avait appelé Ange, continuait faire la peur de la Cour. Profitant des relâchement de son maître, Manu avait piqué pendant plusieurs années dans la caisse et avait même trafiqué quelques comptes. Puis, grâce à ses amis orphelins, il réussit à acheter sa liberté d'une façon très détournée. En faisant des spectacles de plus en plus monotones, il faisait en sorte d'être de moins en moins rentable pour le forain. Il diminua le standing de son spectacle au point qu'Ange veuilles le vendre au rabais. A ce moment là, un ami à lui vint se présenter comme un entrepreneur de Lutte. Grâce à des vêtements chic volés et l'argent grappillait par Manu, il fit une offre qu'Ange ne put refuser. Ne se doutant pas qu'il venait de toucher ses propres sous, le forain donna le Polynésien au faux entrepreneur, faisant de lui, un homme libre.
  
  
• Jusqu'à nos jours :
  S'en suivit quelques années d'adaptations pour Manu. D'abord, il monta, avec plusieurs camarades orphelins, un spectacle de Lutte de foire et d'acrobatie. Prenant le surnom de Sauvage, le Polynésien faisait le tour des foires afin de défier tous les autres lutteurs de la ville. Dans des matchs souvent spectaculaire, il déchaînait les foules de citoyens avide de sangs et de combats. petit à petit, il gagna assez d'argent pour s'acheter de l'encre et une vieille armure de Conquistador. Grâce à l'encre, il put se tatouer les motifs guerriers que portaient son défunt frère. Grâce à l'armure, il put plus se "socialiser" au sein de la Cour des Miracles. Se faisant appeler par son nom de baptême, Manuel Pajaro, il put se prendre un petite chambre dans un bouge de la Cour. Il s'en servit aussi pour monter sa propre troupe d'acrobate et de combattant, négociant directement avec d'autres forains et des nobles en se cachant totalement dans son armure. Pour gagner sa vie, il faisait des danses guerrières avec des bâtons enflammés. Il faisait surtout des combat de foire où il tentait d'innover à chaque fois. L'une de ses innovations les plus remarqué fut de faire passer ses adversaires dans d'épaisses tables en chêne, frisson garanti dans l'assistance. Il faisait des sauts du haut de charrettes, tente ou muret, directement sur ses ennemis et démontrait une très grande agilité pour un monstre de son gabarit. Pas à pas, Manu amoncelait assez d'argent pour mettre au point la phase final de son plan. Malheureusement, sa trop grande naïveté lui valut d'être escroqué par un charlatan. Celui-ci réussit à lui voler toutes ses économies. Toutefois, il n'avait pas fuit assez vite et avait finit par traverser une fenêtre avant de s'écraser sur les pavé, quinze mètres en contre bas. Depuis, Manu tenta de faire plus attention, surtout que ses spectacles lui valurent d'être nommé Vétéran le jour de ses 32 ans. Maintenant, il devait continuer à gagner de l'argent pour finir son plan.
  
  
• Objectifs et possibles évolutions : Manu a pour objectif de rentrer chez lui, dans les îles Marquises, mais aussi d'y amener un noble de la Cour du Roi (pourquoi pas le roi lui-même), pour qu'il goutte à son tour aux joies du déracinement.

C'est une très bonne fiche !
Assez dépaysante pour qu'on comprenne ton personnage, on voit que tu t'es documenté pour la construire et c'est très agréable autant d'investissement ^^

Je peux donc valider ta fiche sans problème !
Je t'encourage donc à venir discuter avec nous dans le Flood, et bien sûr à commencer le Rp dès que possible, où tu le souhaites.

N'oublie pas non plus top sites, puisque tu sais que ça peut rapporter gros
Bon jeu parmi nous !