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 Catherine de Lauraguais

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3 participants
AuteurMessage
Catherine de Lauraguais
Duchesse
Duchesse
Catherine de Lauraguais



Feuille de personnage
Rang: Noble
Profession: Duchesse de Lauraguais
Parti (pour les Miséreux): Royaliste
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MessageSujet: Catherine de Lauraguais   Catherine de Lauraguais EmptyMar 18 Mai - 3:53

Identité


  • Nom : De Lauraguais
  • Prénom(s) : Catherine
  • Sobriquet : Elle entend encore résonner ce nom entre les murs de leur château « Constance», mais il n’y plus personne pour l’appeler Constance désormais, du moins personne n’y est autorisé.
  • Âge : 18 année sont passées depuis sa naissance, mais elle a 21 ans publiquement.
  • Origine : Française
  • Rang : Duchesse de Lauraguais de part son mariage avec le Duc de Lauraguais
  • Profession : /
  • Parti : /

    Physique


  • Description physique : Quelle démarche ! C’est surement ce que ferait remarquer une personne qui l’apercevrait passer. Volontaire, assurée et pleine de souplesse, en aucun moment elle ne s’arrêterait une fois en marche. Un port de majesté pourrait-on ajouté, puisqu’elle a toujours un air hautain et une prestance imposante. Chacun de ses gestes est empreint de grâce. Constance a pourtant les mains petites et fortes, rien de très délicat pour une lady, mais elle compense en les montrant le moins possible et porte constamment des gants pour les cacher. Ce n’est surement pas sa taille qui lui donne cette allure, car elle est assez petite. Non point menue et même avec une carrure un peu plus forte que les française en général, la jeune demoiselle possède une poitrine plantureuse et bien galbé, un physique qui n’est point ingrat en soi. Elle est jolie, mais elle n’a jamais été considérée comme une beauté par son entourage.

    Ce n’est donc pas part grâce à ses traits physiques qu’elle retient l’attention de ceux qui la croisent. Pourtant, elle a un regard brillant, de magnifiques yeux ronds et bleus, bien dessiné et extrêmement lucide. Fort observateurs, ils ne restent en place que lorsqu’il croise quelque chose d’intéressant. Un peu plus bas se trouve un tout petit nez renfrogné. Les lèvres qu’elle arbore sont pleines et charnues. Sensuelles et désirables même, on ne peut laisser aller son regard sur celle-ci sans s’imaginer les baisers délectables qu’elles savent accordés.

    Un teint légèrement rosée et la peau parsemée de taches de rousseur trahissent son éducation à la campagne. On lui met donc une de ses poudres qui rendent le teint plus blanc et qui cache un peu ses vilains défauts. Un visage en forme d’ovale soutenu par un cou qui semble sans fin, un cou de cygne. Sa mâchoire et légèrement plus carré que la normale, ce qui renforce cette aura masculine qu’elle dégage. Sa chevelure semble en feu. Un feu de rouille qui descend jusqu’au bas de son dos. En grande dame qu’elle est, Constance les a habituellement relevés et bien coiffés. Ils sont également bouclés et très difficiles à peignés. Il faut bien une bonne heure à ses suivantes pour arriver à un résultat convenable en les coiffant.

  • Particularités :/
  • Signe distinctif :/

    Mental


    Froide et silencieuse, voilà ce que l’on pourrait en conclure après une première rencontre avec la jeune femme, mais sous cette façade de glace ce cache seulement un être ayant peu d’expérience avec les mondanités. C’est surement de la timidité qu’elle a développée en quittant la campagne, un milieu qui n’a rien avoir avec Paris. C’est une sorte de barrière qu’elle s’est créée aux fils des années. Lors des rares fois où elle parait en société, elle reste en retrait et socialise avec le moins de gens possibles. Lorsqu’on l’aborde, elle dit ce qu’elle pense, même si ce n’est très convenable pour une dame et qu’elle peut sembler impertinente. Elle a beau être timide, elle ne laisse personne la prendre de haut. Individualiste et ennemie de toute contrainte, elle se montre souvent indisciplinée, non pas par ignorance de l’étiquette, mais seulement pour braver et ne pas être une marionnette entre les mains des hommes qui occupent son existence.

    Elle a déjà été une enfant joyeuse aimable et câline, mais tout cela été mis de côté pour faire place à la duchesse de Lauraguais Elle a laissé Constance à sa sœur et est devenu Catherine. Elle tente de refoulé son côté plus passionné pour se fondre dans la faune parisienne sans grand succès. Il est surement plus difficile d’être qui l’on est, lorsque notre identité ne nous appartient plus et que le bonheur ne fait plus partie de notre vie. Elle n’est pas une âme généreuse, elle pense beaucoup à elle-même comme la plupart des jeunes filles gâtées, mais n’aime pas non plus voir les autres souffrir. Ce n’est pas une mauvaise personne, mais elle n’est pas encline à sympathiser et à prendre les autres en pitié. Sinon foncièrement, la jeune duchesse est une femme indépendante pour qui la liberté n'est pas un vain mot ! Dès les premiers mois de son mariage, elle aspire à être détachée des chaînes qui la lient au duc de Lauraguais malgré la promesse qu’elle a faite. L'inconnu et la nouveauté l'attire beaucoup, car ils font souvent oppositions aux convenances et au monde qu’elle veut fuir. Elle aime vivre dans l’opulence, mais sait le prix qu’il faut payer et se sent partagé entre l’envie de quitter sa vie et d’y rester.

  • Goûts, intérêts, passions : Elle a un intérêt prononcé pour la littérature. De nature curieuse, apprendre est une seconde nature pour elle. Elle n’est pas d’accord avec l’idée qu’une femme doit rester dans l’ignorance. Elle aime les tissus délicats et les bijoux. Ayant passé son enfance à la campagne, c'est à cet endroit qu'elle se sent le mieux. Elle aime bien les animaux et regrette parfois le temps qu'elle passait à courir dans les champs avec les chiens de chasse de son père.

  • Particularités : /
  • Signe Distinctif : /

    Historique

    De vaste pâturage, des collines verdoyantes et un éternel terrain de jeu, voilà comment Constance se rappelle son enfance, car elle est Constance et non pas Catherine, sa sœur pour laquelle cette dernière se fait passer, ou plutôt la personne qu’elle est maintenant devenue. Et dire que tout a commencé par un simple jeu innocent, si elle avait su.

  • Famille :
    Constance est la cadette de Sieur et Dame de Savoie, deux noble issue d’une longue ligné de sang bleu. Il n’y a que des nobles titrés, des comtes et autres titres prestigieux dans leurs ascendances. Jamais ils n’auraient osé laisser entrer dans sa famille un petit bourgeois ou pire encore un de ses va nu pieds qui grouillaient dans tout le royaume. Ils se mariaient habituellement entre cousins et cousines, ou bien contractaient de bonnes alliances. C’est ce qu’avait fait le Comte de Savoie lorsqu’il avait pris femme, une bonne alliance avec une cousine éloignée. Il avait non seulement trouver une compagne docile et bien élevée, mais aussi un titre de comte. La comtesse de Savoie avait une constitution bien faible cependant. Elle perdit trois enfants en fausse couche, deux garçons et une fille, avant de donner naissance à une fillette qui resta en vie. Elle fut nommée Catherine peut-être pour lui donner de la force, car c’était un bambin bien fragile, mais au moins contrairement aux autres, elle avait survécu. Une nouvelle tentative se conclu en échec. La mère réussit à mettre au monde un garçon, mais ce dernier mourut quelques semaines plus tard. Il fallait un garçon pour perpétuer la lignée, il fallait un garçon au Comte de Savoie absolument. L’année qui suivit, la comtesse donna naissance à une autre fille, mais cette dernière avait beaucoup plus de vigueur que les deux autres enfants que la châtelaine avait réussi à mettre au monde. Ses cheveux étaient un peu plus foncés, tirant sur le roux contraire aux Savoie qui étaient tous blonds. La comtesse mourut une année plus tard, ne s’étant jamais vraiment remis de ce dernier accouchement. Frustré et humilié, le seigneur retourna à Paris laissant l’éducation de ses deux filles à une gouvernante qui fit figure de modèle maternel auprès d’elles.

  • Enfance :
    Les deux sœurs grandirent en toute innocence et candeur comme pouvait grandir à cette époque de jeunes demoiselles à la campagne. Il y avait des règles et des restrictions, mais beaucoup plus souple qu’elles l’auraient dues être. L’une était calme et rêveuse, l’autre sauvage et intrépide, mais toutes les deux espéraient chaque soir que leur père revienne ou bien qu’il reste plus longuement lors de ses rares visites, parce que, bien sûr, il se devait de revenir pour garder un œil sur les affaires du domaine. Il restait toujours le moins de temps possible et lorsqu’il y était, c’est à peine s’il se préoccupait de la présence des jeunes demoiselles. Il regardait son ainé avec amertume ayant souhaité qu’elle soit un garçon ou du moins dans une meilleure condition physique et mentale pour bien la marier. Catherine n’avait pas seulement une piètre santé, mais était un peu folle, selon les dires de son entourage. Elle était constamment dans sa tête et inventait pleins d’histoires invraisemblables. Depuis qu’elle était en âge de marcher, il lui arrivait de faire d’étrange crise de folie. Son corps se mettait vibrer de spasme saccadé ou bien de se mettre à hurler comme si elle était possédée du démon. C’est du moins ce que son père et la moitié des gens de son domaine croyaient, mais Constance savait que ce n’était pas le démon qui rendait sa sœur ainsi, elle n’aurait su dire pourquoi sa chère Catherine avait ses crises, mais qu’il n’y avait personne de plus près des anges que sa sœur. Quand le Comte retournait son regard vers sa cadette s’était pour le détourner aussitôt. Il ne pouvait regarder l’enfant dans les yeux, des yeux qui contrairement à ceux de son ainé ne s’abaissait jamais. Il y avait une prestance chez cette enfant qui le déroutait. Parfois même, elle lui faisait penser à garçon, volontaire et déterminé. Ses traits même étaient plus masculins que féminins. Tout son être semblait le narguer. Tout ce qu’il avait sacrifié pour ce garçon tant désiré, tout ça n’avait servi à rien. Si seulement la cadette avait été l’ainée. Il y aurait consolation, puisqu’elle aurait été plus facile à marier que Catherine. Les enfants souffraient en silence de l’indifférence de leur père, C’est ce rejet qui renforça le lien qu’il y avait entre les deux jeunes filles. Elles n’avaient qu’elles au monde, elles devaient se tenir. C’est à peu près 8 ans après le décès qu’elles commencèrent à inter-changer leur place. Une journée Catherine était Constance la cadette de la famille et Constance était Catherine. Quelquefois, ce n’était que leur âge qu’elle échangeait. Un jeu qui avait commencé en plaisanterie de la part de Constance qui, bien qu’étant la cadette, faisait plus mature et paraissait plus âgée que l’ainée de part sa stature. Pour Catherine s’était un jeu amusant dans lequel, elle s’évadait. Être Catherine ou bien Constance lui importait peu, elle vivait déjà tellement dans un monde détaché de tout sens. Pour Constance s’était un moyen de garder sa sœur près d’elle, non pas physiquement, mais psychologiquement. Catherine était la seule amie et la seule personne à qui elle pouvait vraiment se confier, mais cette dernière semblait s’échapper du monde plus les années passaient. Il leur arrivait donc souvent d’appeler l’une par le prénom de l’autre ou bien de répondre lorsqu’on appelait. Jeu assez étrange vu d’un autre point de vues que les jeunes demoiselles, mais elles n’y prêtaient pas vraiment attention et plus le temps passait plus ce jeu allait de soi.

  • Adolescence :
    Lors de ses rares visites, leur père avait l’habitude d’emmener quelques connaissances, mais bien sûr ses filles avaient l’ordre de rester à l’écart. Donc personne ne voyait jamais les enfants du comte, leur société se restreignait aux domestiques et leur instituteur. Elles voyaient bien les visiteurs entrer et sortir du domaine, mais n’était jamais mise en contact avec eux. Pourtant, un après-midi alors qu’elles s’amusaient à lire en gambadant entre les murs du domaine, elles feraient pour la première fois face à des invités qui changeraient leurs vies. Ce jour là, les jeunes ladies se promenaient dans le manoir et firent éruption dans le salon alors que leur père était en compagnie de deux messieurs. Par une maladresse de Catherine, ils mystifièrent les deux jeunes filles prenant l’une pour l’autre et vice versa. Étrangement le comte de Savoie ne les détrompa point et accentua leur méprise. Constance fut surprise de l’attitude de son père et compris plus tard dans la soirée lorsque son père la fit demander. Il voulait la marier au plus jeune des deux gentlemen, mais ce dernier n’était intéressé que par l’ainé, car c’est celle-ci qui hériterait du domaine et des terres à la mort du propriétaire. Le comte n’était pas le plus intelligent des hommes, mais il savait bien que jamais un homme aussi bien noble que le duc de Lauraguais, n’épouserait Catherine. Il exposa son plan à sa cadette qui trouva ce dernier ridicule, mais le comte de Savoie désirait cette alliance et était prêt à tout pour que le mariage ait lieu.

    -Vous croyez avoir le choix jeune fille et bien non vous ne lavez pas. Vous ferez ce que je vous dis, dit le châtelain.

    -Non, c’est à Catherine que revient ce mariage, c’est elle qui doit hériter, elle est tout à fait apte à se marier quoi que vous croyiez.

    -Catherine est folle, mais toi non… Si tu avais été un garçon les choses auraient été différentes, mais tu es une fille et ton rôle est de servir à cette famille. Tu deviendrais duchesse de Lauraguais, avec tes origines tu devrais être contente de pouvoir avoir la chance d’aller si haut, lança le Comte en se retournant vers la fenêtre qui donnait vers le jardin.

    -Mes origines…mais que dites-vous ?

    -Par votre mère vous êtes une noble, mais seulement de son côté. Il n’y a pas une goutte de mon sang de vos veines, reprit-il avec un ton plus amer et posé, Moi et votre mère voulions absolument un garçon. Sa santé était fragile et nous savions qu’il fallait absolument qu’il vienne le plus vite possible, mais nos essais se révélèrent une suite de catastrophes. Il me fallait un héritier et votre mère, en bonne épouse le savait aussi. Alors, quand je lui ai proposé un autre moyen pour avoir ce fils que nous voulions tant, elle n’a pas hésité et m’a suivit.

    -Je ne comprends pas. Quel autre moyen ?

    -Quand j’allais à Paris pour affaire, j’allais à la cour et dans les salons et j’essayais de rencontrer les gens les plus influents pour garder la famille dans les hautes sphères de la société. C’est là que je l’ai rencontré. Votre mère venait de faire une autre fausse couche j’étais désespéré et assuré de ma part des responsabilités dans cette affaire. Je n’étais pas en meilleure condition et même mes bâtardes étaient des filles. Je me suis ouvert à cet homme qui m’offrit son aide. Je me rends compte aujourd’hui du péché que j’ai commis et auquel j’ai soumis votre mère, mais il m’avait dit que j’aurais un héritier en bonne santé et qui élèverait ma famille. Je ne voyais pas d’autre option.

    -Vous voulez dire que cet homme est mon père... Qui est-il ?

    Le comte se retourna vers la jeune rouquine.

    -Il a disparu le jour après avoir rencontré votre mère. Quelques semaines plus tard, votre mère était enceinte. Vous vîntes au monde aussi rousse que lui et je sus qu’il m’avait dupé. Une autre fille… mais vous étiez en santé, forte et volontaire comme un garçon, comme pour me narguer.

    Il prit une pause et se retourna pour aller s’asseoir à son bureau. Il braqua son regard vers celui de Constance.

    -Je vous ai gardé, je vous ai laissé vivre parmi nous. Vous avez toujours les mêmes privilèges que Catherine, mais aujourd’hui, sa voix monta et fit place à la colère, je t’offre plus à toi qui n’es même pas ma fille et tu oses refuser. Si tu n’épouses pas le Duc et si tu ne te fais pas passer pour Catherine, je te chasserais et tu n’auras plus qu’à quêter dans les rues sales de Paris pour survivre. Je te laisse la nuit pour y réfléchir,
    mais ça ne devrait pas être si dur à choisir, depuis des années que tu joues à prendre la place de ma fille.

    Sur ce il prit congé, laissant Constance ronger par la colère la tristesse et le dégout. Elle pleura beaucoup cette nuit là, plus qu’elle ne l’avait jamais fait, mais au matin sa décision était prise. Elle épouserait le Duc, mais elle se promit de tout faire pour ne plus jamais revivre pareille situation. Jamais plus personne ne la forcerait, quoique son père puisse penser, elle se savait de sang noble et elle ne le laisserait pas la prendre de haut. Elle deviendrait Duchesse.

    Le mariage arriva quelques mois plus tard, Constance devenu Catherine se consola. Son fiancé était beau et la comblait de cadeau. Il était un peu plus âgé qu’elle, mais c’était assez coutumier qu’un homme qui allait bientôt vers ses 40 ans épouse une jeune fille de 19 ans. Elle serait heureuse et puis son père avait raison elle avait l’habitude de se faire appeler Cath. Elle apporterait avec elle, sa vieille gouvernante, car son père avait refusé que Catherine la suive. La réception fut splendide bien que sa sœur n’y était pas présente. Ce fut le plus beau jour de sa vie, comme dans les contes de fée, mais la vie n’est jamais aussi simple que dans les contes. Constance en prit conscience le soir même de sa nuit de noce. Le Duc de Lauraguais était de ces hommes qui ne prennent du plaisir qu’en usant de violence. C’est donc de cette manière que la jeune fille connue ce qui est incongru d’appeler les plaisirs de la chair. Elle fut violée, fouettée et humiliée par cet homme qu’elle avait cru pouvoir aimer. Lorsqu’il se retira au milieu de la nuit pour rejoindre ses appartements, elle se laissa aller et pleura. Elle qui voulait être forte et ne plus se laisser dominer voilà qu’une fois de plus, elle perdait, mais il n’était pas question que son bon mari puisse jouir de sa douleur et apprécier sa défaite le lendemain matin. C’est donc fière et hautaine qu’elle le rejoignit le lendemain matin à la surprise du Duc. Au lieu de le dépité comme Constance l’aurait cru, cette résistance augmenta le désir que Lord Seymour éprouvait pour sa jeune épouse, au grand malheur de celle-ci.

    Le Duc était très mondain et sortait plus souvent que Constance ne l’aurait souhaité, mais par chance, il préférait sortir généralement seule. La jeune dame en profitait pour écrire à sa sœur, lire, papoter avec sa gouvernante ou bien seulement profiter de l’absence de son mari pour qui elle éprouvait un dédain complet. Bien sur, ce dernier sortait sa jeune et jolie femme dans la société, mais il était rare qu’il l’amène à la cour. Peut-être pour éviter que des ragots courent sur les ecchymoses que sa femme aurait eues sur les épaules, mais les rumeurs circulaient déjà sur sa femme. Sa froideur, son insolence et ses brèves apparitions étaient remarquées.

  • Jusqu'à nos jours :
    Deux années s’étaient écoulées depuis leur mariage et comme tous les hommes bien nantis, le duc voulait un garçon pour perpétuer sa ligné. Il redoubla d’ardeur dans ses visites à sa femme, essayant d’être plus doux et laissant son côté sauvage pour les femmes de joies qu’il pourrait trouver après le devoir conjugal effectué, mais sa femme ne tomba pas enceinte. Pire encore la situation ne semblait pas l’attrister ce qui enrageait le mari. Depuis deux années qu’il essayait de soumettre sa femme, mais rien à faire malgré les coups, elle se relevait toujours le regard fier et déterminé. Un soir alors qu’il rentrait d’une soirée bien arrosé le duc décida de rendre visite à sa femme, ce soir, elle se soumettrait. Il entra dans sa chambre et s’avança vers le lit. Elle dormait paisiblement. Il enragea encore plus, elle aurait dû avoir peur, dormir d’un sommeil nerveux avoir peur qu’il vienne la prendre, mais non jamais elle ne semblait avoir peur. Jamais, il n’avait revu la peur dans ses yeux depuis leur nuit de noce. Il tira le drap et déchira violemment la robe de nuit qu’elle portait. Constance se réveilla en sursaut et tenta de se dégager, mais son adversaire était plus fort qu’elle.

    -Alors, ma mie, vous croyiez pouvoir dormir.

    Il posa ses lèvres férocement sur celle de la rouquine qui essaya en vain de s’y échapper. Elle avait l’habitude, mais détestait sentir son mari sur elle. Elle savait qu’en se débattant elle ne ferait qu’attiser son désir, alors elle n’opposa aucune résistance lorsqu’il écarta ses jambes. Elle savait la suite, elle tourna son regard vers la fenêtre et laissa faire le Duc de Lauraguais. Ce dernier allait prendre sa femme lorsqu’il aperçu l’indifférence dans ses yeux. Elle le ridiculisait volontairement. Sans qu’elle ne s’y attende, il lui asséna un coup de poing au visage puis un autre et un autre. Il était enragé. Il se releva et la prit par les cheveux pour la trainer au sol. Il l’emmena vers la porte et sorti dans le couloir. Elle criait et essayait de se débattre, voilà ce qu’il voulait. Il arriva à sa chambre à lui et lui lâcha enfin les cheveux. Il se dirigea vers un bureau et en sorti un fouet le même fouet qu’il avait prit lors de leur nuit de noce.

    -Je croyais qu’une seule fois suffirait avec vous, mais vous ne me laissez pas le choix Catherine, vous devez être dressé et comprendre qui est votre maître, lui dit-il un sourire sadique se dessinant sur ses lèvres.

    -Vous êtes complètement fou et ivre de surcroit, lui cria Constance en se dirigeant vers la porte en essayant de se couvrir avec le peu de tissu qu’il restait de sa robe de nuit.

    Au même moment, elle s’arrêta et laissa échapper un cri de douleur. Le duc venait de lui envoyer un coup de fouet directement dans le dos. Il s’en suivit dix autres aussi violents les un que les autres. Plaquée contre le sol, elle n’osait pas bouger. Son mari s’accroupi à ses côtés et la retournant sous les cris désespérés la jeune femme. Il se mit à califourchon sur elle et profita du spectacle. Son désir était à son paroxysme, comme il y a deux années, la première fois où il l’avait prise. De sa poche, il sorti un couteau et le descendit au niveau du visage de Constance qui était terrifié.

    -Ma chère duchesse, vous faites moins la fière maintenant, mais je ne sais pas si vous avez compris vraiment qui est le maître ici, lui murmura-t-il en caressant lui caressa le visage avec le couteau.

    -Non, s’il vous plait…, le supplia-t-elle

    -C’est que vous semblez toute apeurée mon amour, je crois que vous avez compris, mais je dois être certain.

    Il la retourna et enfonça le couteau dans chacune de ses plaies ensanglantées. Ses hurlements étaient tels que sa voix n’était assez puissante pour lancer toute la douleur qu’elle éprouvait. Son mari lâcha le couteau sur le sol et prit sa femme comme il aurait voulu la prendre plutôt dans la chambre. Une fois son plaisir prit, il se laissa tomber au côté de sa femme, comblé.

    -Je crois que vous avez compris maintenant.

    Constance pleurait encore, son dos irradiait de douleur. Elle était encore à plat ventre, étendue à terre. Alors, elle perdait vraiment quoi qu’elle fasse se serait le duc qui aurait le dernier et il ferait toujours ce qu’il voudrait d’elle. Elle ne serait rien d’autre qu’une poupée entre ses mains. Elle ne pouvait l’accepter, elle ne pouvait vivre ainsi. Elle se releva tant bien que mal et se dirigea vers la porte sous le rire moqueur de son mari. Elle traversa le couloir où régnait un silence de mort… Arrivée à sa chambre, sa gouvernante l’attendait aussi apeurée que sa maitresse pouvait l’être. Elle soigna les blessures de Constance une bonne parti de la nuit. Constance ne parla pas. Le matin venu, elle resta allongée sur son lit le dos irradiant de douleur.

    Pendant une semaine, elle resta alitée et à son grand bonheur son mari ne vînt qu’une seule fois. Elle aurait voulu lui montré qu’il ne l’avait pas atteint, mais la douleur qu’elle ressentait était plus grande que son orgueil. Les semaines qui suivirent, elle se fit discrète ne parlant que lorsqu’on lui adressa la parole. Elle sortait quelque fois avec sa gouvernante et revenait toujours aux mêmes heures comme si elle attendait quelques choses. Et puis, un jour de printemps un revenant d’une promenade quotidienne, Constance remarqua que les choses n’étaient comme à leur habitudes. La majorité de son personnel était à l’extérieur et lorsqu’elle franchit le cadre de sa demeure, elle apprit ce qu’il se passait. Le duc de Lauraguais avait été assassiné ! Ce dernier avait été retrouvé par des domestiques. Il n’y avait aucune trace d’infraction et on n’avait entendu aucun bruit. Étrangement, la duchesse de Lauraguais ne sembla ni surprise ni triste de l’événement.


  • Objectifs et possibles évolutions : Elle est désormais veuve du à de mystérieuse circonstances. Très mal à l’aise dans son statut de dame vertueuse et maintenant libre de ses actions, elle peut se permettre une plus grande liberté. … De plus, il y a des mystère concernant sa naissance qu’elle aimerait bien connaitre.

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MessageSujet: Re: Catherine de Lauraguais   Catherine de Lauraguais EmptyMar 18 Mai - 8:49

*Elle s'avance, ramassant ses jupons dans une seule main et dévisage sans peur la duchesse*

"Pou' quelle 'aison tu viens à la Cou" des Mi'acles ? Sache que ces murs peuvent tout aussi bien t'accueillir que te dét'ruire... Fais attention !"
Et elle arbore un grand sourire, bien que ses paroles n'aient rien d'agréable, bien que les autres manants venus t'accueillir s'écartent..

Coucou ! Superbe fiche ! (Eh les admins faut la valider !^^)
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Cardinal de Therould
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MessageSujet: Re: Catherine de Lauraguais   Catherine de Lauraguais EmptyMar 18 Mai - 11:49

effectimvement, je ne peux que la valider, bienvenue parmi nous, établis ton escarcelle, ton inventaire, viens rper et flooder avec nous. \o/

J'espère que tu pourras intégrer ton personnage parmi la crasse de Paris^^
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MessageSujet: Re: Catherine de Lauraguais   Catherine de Lauraguais EmptyMar 18 Mai - 16:52

Merci beaucoup !
J'y vais de ce pas!
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MessageSujet: Re: Catherine de Lauraguais   Catherine de Lauraguais Empty

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