Rapace Conseiller du Roi
Feuille de personnage Rang: Va Nu Pied Profession: Charlatan Parti (pour les Miséreux): Royaliste
| Sujet: Rapace Jeu 28 Jan - 20:42 | |
| - Nom : Inconnu
- Prénom(s) : Jean
- Sobriquet : Rapace
- Âge : 49 ans
- Origine : Française
- Rang : Va nu-pied
- Profession : Charlatan/Conseiller du Roi
- Parti : Royaliste
Physique
- Yeux : Yeux noisettes à brun, néanmoins son oeil gauche affiche une teinte blanchâtre, comme s'il était mort.
- Cheveux : Longs, bruns, en bataille et dans un état de propreté plutôt discutable
- Taille/Poids : L'homme n'est pas bien grand, 1m70 tout au plus, assez bien proportionné il pèse dans les 65kgs...
- Description physique :
C'est un va-nu-pieds, un crasseux, toujours vêtu d'une redingote élimée et d'un large couvre-chef qui a dû en voir passer des années, il a tout simplement l'air de ce qu'il est, une canaille, un malandrin, et pas du premier âge, le type qui porte sur lui d'être un habitant de la Cour des Miracles, le type qui en a vu passer des sâles coups. Une tronche burinée, le nez cabossé, le regard mauvais et l'haleine chargée.
- Particularités : Il semble avoir du mal à mouvoir sa jambe droite, c'est un boiteux quoi, handicap qui lui confère une allure particulière mais ne l'empêche pas de conserver une certaine aisance aux déplacements. Son visage est balafré, on dirait son oeil gauche crevé, en fait il voit encore, bon pas tout-à-fait au maximum de ses capacités, mais celui-ci a simplement perdu sa teinte suite à l'incident de la balafre...
Mental
- Qualités : Oh comme tous ceux qui ont vécu il développe une certaine forme de sagesse, ou plutôt une philosophie de vie, ce n'est pas un lapin de six semaines en somme.
Il a du bagout, et peut dégoter à peu près tout et n'importe quoi dans les faubourgs, un partenaire d'affaire précieux s'il en est. Un côté paillard plutôt sympathique si vous êtes adeptes de bons mots au goût douteux. Il possède un esprit vif, on peut le qualifier de rusé, cela dit c'est effectivement loin d'être une lumière, néanmoins reconnaissons-lui une forme de machiavelisme qui tend à l'intelligence.
- Défauts : Purement vénal, ce n'est pas quelqu'un de confiance, il vous plantera un couteau dans le dos s'il y a quelque gain à la clé. D'un physique plus ingrat et à l'odeur qui n'inspire pas l'envie de s'asseoir sur ses genoux.
Il a une fâcheuse tendance à radoter, à vous répéter ce qui ne vous intéresse pas, à tout ramener à sa petite personne et à son vécu, comme un ancêtre pensant détenir quelconque vérité et bien décidé à vous l'inculquer. Nous parlions de sa capacité à monter de vrais mauvais coups pour s'enrichir - entendons-nous, point de complot politique complexe, il reste une petite frappe - laquelle est souvent entachée par quelque pulsion de larcin facile et immédiat, il pourrait détrousser une femme âgée dans la rue, parce que guidé par l'intuition qu'elle dissimule des richesses sous son capuchon. C'est cette malédiction qui ruine sa vie, ce systematisme à tomber de deux marche alors qu'il a peiné à en gravir une. Ainsi condamné à n'être qu'une gagne-petit, il est aigri et peu bienveillant envers son prochain, qu'il conchie et tient pour responsable de sa misère sociale.
- Goûts, intérêts, passions : Et bien l'argent facile et plutôt sale, la gaudriole avec les catins pas trop regardantes sur l'hygiène, les beuveries et les escarmouches sans gravité de taverne. Il aime fumer sa pipe ou autre, et est un grand amateur d'objets rares, tant pour leur portée patrimoniale que pour l'argent que l'on peut en tirer bien sûr.
Il aime guincher, les bals populaires où l'on rôde et où l'on s'ennvire, il aime les fêtes crasseuses où l'on crache et s'amuse paillardement, il aime le bas du pavé et les couches les plus basses de la société, il aime vivre parmi la plèbe et les exclus.
- Particularités : Ah oui, il peut parfois partir dans des monologues que lui seul semble comprendre.
Historique
- Origines :
... Le lieutenant général de Police prit un air passablement irrité, et répéta sa question...
- Je vous le demande une dernière fois mon vieux, votre nom, votre filiation et votre provenance ! Payez-vous encore ma tête et je jure devant dieu qu'on vous mettra aux fers et à la diète si longtemps que...
- Mais vindieu, sauf vot'respect De Combly, j'vais vous répéter et dans ma prose : J'vous dit que j'suis un sans nom, un marmot du pavé, que c'est les curés qui s'sont occupés d'moi, à Rennes là-bas, la Bretagne De Combly, que l'nom qu'y m'ont donné c'est Jean, et que aussi pieux qu'y pouvaient être de nom d'famille ils m'ont point donné ! C'qu'est pas loin d'être sage vu qu'de famille j'en ai point. Alors quand j'vous dis qu'mon blase c'est Jean, le Jeannot d'Vannes, c'est qu'j'ai qu'ça moi comme nom à vous donner ! D'ailleurs j'vais vous dire un truc, minot j'avais la chaparde facile, un coup l'prévôt du coin m'est tombé sur le râble que j'en ai entendu des noms et pas des noms d'oiseaux, j'vous épargne la prose, et qu'y s'est contenté d'consigner ça en mettant "Jean de nom inconnu", pouvez envoyer un coursier là-bas si ça vous tiraille, on vous dira pas aut'chose. C'qu'est l'plus risible, c'...
- Oh il suffit par pitié taisez vous donc ! Allons, en quelle année avez-vous quitté la Bretagne ?
- Ah ça j'peux vous l'dire, enfin sans trop préciser... J'devais avoir 14 ou 15 ans qu'les calotins ont dû juger qu'j'étais assez bâti pour gagner ma croûte, alors j'ai pris les quelques affaires à moi et puis...
De fait, Rapace excellait pour ce qui était de jouer au niais, oh ce n'était pas précisément une lumière, mais il était beaucoup plus tordu et vicieux que la candeur affichée au fonctionnaire de Police... Aussi reprenons l'historique de ses origines, pour éviter les long palabres du gredin. A 15 ans il quitta la paroisse où les presbytériens, ravis de se débarrasser de cette teigne, estimaient qu'il était temps pour lui de voler de ses propres ailes, affligés d'un tel échec : le gosse des rues n'avait jamais daigner s'intéresser à tout ce qu'ils tentèrent de lui apprendre. Rapace vécu quelques années de larcins et coups fourrés dans les rues de la capitale bretonne mais lorsqu'y rester devint trop dangereux, entre comptes, dettes de jeux et anciens partenaires escroqués, c'est tout naturellement qu'il rejoignit une caravane de marchands en partance pour Paris.. Il y fit ses armes de négociateur, la caravane prenant son temps et s'arrêtant de villes en villages pour vendre les produits du terroir.. L'arrivée à Paris se fit donc tardive.. Et c'est un Rapace totalement perdu et subjugué par l'effervescence de la ville qui tenta alors d'y faire sa vie.. Vigoureux et dans la force de l'âge, il se fit enrôler chez les fantassins du régiment du Capitaine La Martinière, basé à Montrouge. Il y fit ses classes, il était un assez piètre combattant et un fin mauvais stratège, on sut bien vite qu'on ne tenait pas là un futur officier à l'avenir brillant... Rapace devint donc soldat, tout au bas de l'échelle, et pas destiné à en gravir les échelons.. En période de paix on le postait parfois au gué pour régler les affaires courantes en collaboration avec la Police de Paris... C'est à peu près à cette époque qu'il se mit à boire beaucoup plus que de raison...
- Où l'on glisse :
Le Rapace était assez indiscipliné comme soudard, c'est le moins qu'on puisse dire, il reçut un nombre assez impressionnant d'avertissements, tant et si bien que l'on se demandait pourquoi il n'avait pas encore été enfermé au Châtelet ou remercié de l'armée.. Rapace était un poivrot, il fréquentait le soir des lieux louches, cherchait querelle et plusieurs fois il fut ramassé par le gué en dehors de son service. Le fait est que Rapace avait de nombreux contacts dans les bas-fonds et n'était pas avare de renseignements auprès de la préfecture de Police pour se tirer d'affaire.. Rapace était davantage une mouche qu'un soldat, en effet, il ne se résignait pas à quitter l'armée, pour sûr on lui aurait donné le double de sa solde uniquement pour être les oreilles de la Police au sein des bas-fonds, mais il avait l'intuition profonde d'être moins une marionnette en restant à ses fonctions... Les années passèrent, et à mesure qu'il prenait de la bouteille il devenait plus incontrôlable, on ne pourrait bientôt plus couvrir ses forfaits, ses renseignements aussi utiles soient-ils ne justifieraient plus ses sempiternelles dérives.. C'est en l'an de grâce 1936 que l'opportunité de se débarrasser du lascar arriva : Le front des Pays-bas espagnols dans le cadre de l'entrée de la France en guerre contre la couronne d'Espagne.. Pour la première fois Rapace serait confronté à la guerre, aux armes, à l'odeur de poudre et de sang..
- Ah le front du nord c'était quequ'chose je peux vous l'dire de Combly, j'en ai ramassé et plus souvent qu'à mon tour, ...Aaah j'ai passé 8 années au front mon gars ! Tu étais où toi ? Dans les jupes de ta mère ? J'y ai écopé d'une jolie balafre à la gueule qui a failli me coûter un oeil, et d'un tir à la patte que j'la traine maintenant... 1944, retour du Rapace à Paris, on lui refusera sa solde de vétéran pour son insubordination passée, ce qui aura pour effet de lui faire perdre ses dernières illusions en les hommes et leur justice et de le mettre dans une situation de misère innommable.
- Où l'on courtise :
Dans le Paris de 1644, lorsque l'on était estropié et miséreux, sans famille ni appui, vos pas vous guidaient rapidement vers le refuge des laissés pour compte et autres traîne-misères que la capitale française comptait par centaines, par milliers : la Cour des miracles. Repère des gitans, des artistes, des va-nus-pieds, des exclus et des faibles, une véritable micro-société s'y était établie, Rapace découvrit émerveillé une communauté de gens pour qui peu importaient les apparences, l'objectif de tout cela était la survie. Oh rien d'angélique, la plupart des âmes vivant là étaient damnées depuis bien longtemps, filles de joies et voleurs à la petite semaine prospéraient, mais enfin, enfin, Rapace se sentit comme chez lui. Il ne mît pas longtemps à nouer contact avec tous ces exclus, on aima son franc-parler et son statut de vétéran, ah il en avait vu le Rapace, il éblouissait les plus jeunes de récits de batailles plus ou moins véridiques et séduisait les souillons naïves de quelques nobles causes qu'il prétendait défendre.. Ses talents de négociateur et de marchand firent qu'il se lança dans le recel d'objets de rapines et la vente de potions et elixirs obscurs, les affaires se mirent rapidement à aller bon train, et dans la Cour, organisée sous forme de mini-royaume, le nom de Rapace se fit de plus en plus connu.. Jusqu'à ce que le roi de la cour en personne vienne lui rendre visite dans son atelier/dépôt bien caché de la rue du Caire...
Une rencontre étonnante entre deux vieux de la vieille, deux caractères bien trempés nourris par l'injustice.. Ils prirent l'habitude de se voir régulièrement, Rapace devint un de ses conseillers à la Cour, bien qu'ils ne s'accordèrent jamais la moindre confiance l'un à l'autre, ils trouvèrent toujours quelque intérêt commun les faisant réunir leurs talents.
En parallèle Rapace repris contact avec le guet, et à l'occasion se voyait rémunérer contre quelques renseignements soigneusement dosés, tous ses oeufs dans le même panier, le Rapace, un jeu dangereux mais lucratif et qui assure ses arrières...
Nous le retrouvons en l'an de grâce 1650, va-nu-pieds à la Cour des Miracles, proche du Roi Misère, vivant de petits larcins et vendeur de produits étranges que les gitanes de la Cour confectionnent.. Un individu rustre et patibulaire, les oreilles qui trainent partout, LA source de renseignements pour quiconque cherche qui que ce soit.. Un incontournable, ce Rapace, mais un type dangereux...
- Objectifs et possibles évolutions :
S'en mettre dans les bourses pour mieux se les vider quand il en a envie. Mener sa vie comme il l'entend. Je mp le Roi Misère pour l'informer de ce lien, et vérifier qu'il n'y a pas de souci
Hors Jeu
- Pseudo :
- Autre(s) Personnage(s) ? Giorgio de Chiaromonte
- Comment avez-vous connu ce forum ? Tour de jeu
Dernière édition par Rapace le Mer 3 Fév - 21:03, édité 3 fois | |
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Miracle Equipe Administrative
Feuille de personnage Rang: Profession: Administratrice ;) Parti (pour les Miséreux):
| Sujet: Re: Rapace Mer 3 Fév - 20:33 | |
| Je n'ai qu'une seule exigence : que tu puisses allonger son "caractère" (qualités, défauts notamment) pour qu'on cerne mieux le personnage. Certes, c'est le type d'homme dont on se fait rapidement une idée, et si la description physique suffit largement pour qu'on le visualise, je trouve qu'on a besoin d'encore un peu de détail sur le mental. Histoire de saisir que ce n'est qu'un stéréotype Si non je n'ai aucune autre observation, j'aime toujours autant ce style d'écriture, très proche du personnage que tu joues un Noble Italien ou un Vieux Truand ~_^ A voir si notre Bon Roi a quelque chose à modifier ?! | |
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