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 Blanche de Baulne

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2 participants
AuteurMessage
Blanche de Baulne
Demoiselle
Demoiselle
Blanche de Baulne



Feuille de personnage
Rang: Noble
Profession: Demoiselle
Parti (pour les Miséreux):
Blanche de Baulne Empty
MessageSujet: Blanche de Baulne   Blanche de Baulne EmptySam 5 Déc - 14:20

Rappel : Aucune fiche ne sera lue sans qu'une demande de rôle ait été faite et accordée par un membre de l'équipe administrative !ICI
Identité


  • Nom : de Baulne (le "l" ne se prononce pas)
  • Prénom(s) : Blanche, Françoise, Marie-Angélique, Charlotte, Marguerite (deux parrains et deux marraines, c'est la norme dans sa famille)
  • Sobriquet : le serpent debout, le serpent aux yeux bleus, la louve blonde, la garce, la mal nommée (Elle n’est « ni blanche ni bonne ! »)…

  • Âge : 16 ans
  • Origine : Noble
  • Rang : Noble
  • Profession : Demoiselle

    Physique


  • Yeux : Royal, cobalt, électrique… les mots pour décrire la nuance des yeux de Blanche ne manquent pas car c’est là ce qu’il y a de plus beau chez elle. Le blanc qui les entoure tire sur le gris rosé. Pour la forme, ils ont celles de deux amandes dont les pointes seraient tournées vers l’arrête du nez. Gonflés comme si elle venait de pleurer, ils lui donnent un air traître, moqueur et las, mais aussi singulièrement perspicace.
  • Cheveux : Très longs comme ceux de la plupart des filles de la noblesse. Si Blanche se laissait décoiffer, les siens pourraient entièrement la draper, mais ils sont perpétuellement relevés en chignon, en anglaises, en tresses, en couronne, repliés sous une coiffe, etc… Ils sont châtains, fins et un peu secs.
  • Taille/Poids : Qui croirait que tant de caprices et d’inconstances tiendraient dans un si petit volume ? Elle n’est pas grande mais son maintien est si élancé et si assuré qu’elle en impose aisément.

  • Description physique : Blanche pourrait aisément passer pour angélique si ses yeux ne trahissaient sa vraie nature. Ayant noté très tôt que les hommes se laissaient facilement manœuvrer par les femmes les plus aguicheuses, elle en joue, faisant glisser ses yeux sur le physique de son interlocuteur, la bouche entr’ouverte comme pour une invitation au baiser. Elle ne quitte d’ailleurs jamais un petit bâton de pommade couleur de cerise, destiné à mettre ses lèvres en valeur, préparé spécialement pour elle.
  • Particularités :
  • Signe distinctif : Un grain de beauté sur la joue droite

    Mental


  • Qualités : Arbitre des élégances, séduisante, fortunée, excentrique, collectionneuse (œuvres d’arts, artistes, maisons, bijoux), toujours à la recherche de sensations inédites quel qu’en soit le prix, elle fait penser à quelque divinité du monde grec ou romain dont les amours, les caprices, voire les cruautés suscitent plus d'admiration que d'indignation.
  • Défauts : Romancière très mineure, voire médiocre, imprévisible, élitiste, sadique et cruelle, Blanche estime n’avoir aucune justification à fournir. Guidée par son seul plaisir, elle aime paraître détestable, manipulatrice, impulsive, collectionneuse (soupirants, rivales supplantées, ennemis). A beaucoup, ses actes semblent un tissu d’absurdités. Est-ce aussi votre avis ? Ne le dites pas. L’avez-vous dit ? Trop tard, trois vauriens appointés par on ne sait qui viennent de saccager vos serres et de rouer de coup l’un de vos domestiques.
  • Goûts, intérêts, passions : Tendre des embuscades
  • Particularités : Son unique vocation est de devenir inoubliable. Elle y consacrera chaque seconde de son existence et ce jusqu’à sa mort, sauf si… Héritière désœuvrée, elle ne laisse pas ses proches échapper à son jeu de massacre. A tel point qu'un jour, se promenant au bois de Boulogne avec un ami, Blanche remarqua un groupe de petites filles exquises et s'écria : « Qu'elles sont élégantes ! Connaît-on leurs parents ? » La nourrice, à qui elle s'empressa de poser la question, lui répondit : « Ce sont vos sœurs, mademoiselle. »
    Etre distingué par elle est une faveur, devenir sa victime est une façon de ne pas être tout à fait inconnu.
  • Signe Distinctif : On parle encore de l'un de ses dîners - donné en pleine canicule dans une pièce surchauffée et hermétiquement close - où elle n'avait rassemblé que des convives se haïssant : une épouse et la maîtresse en titre de son mari, un couple de répudiés ou encore un écrivain et un journaliste ayant assassiné son dernier livre. Logique venant d'une fille qui trouve seyante la couleur mauve des hématomes et offre des places de concerts à ses femmes de chambre migraineuses.

    Historique


  • Famille :
    Le seigneur des Ambles, son épouse et toute la marmaille associée,
    Le duc François de Noailles, son épouse Rose et leur fils Arnauld.

  • Enfance :
    François de Noailles, seigneur de Chambres, comte d’Ayen, bailli des Montagnes d’Auvergne, avait épousé Rose de Roquelaure, dame de Montvert, fille du maréchal de Roquelaure, le lieutenant général du Haut Pays d’Auvergne, et attendait, en ce beau matin du 12 juillet 1634, que sa noble épouse mît au monde leur premier enfant. Il attendait avec une inquiétude qui ne devait rien aux hurlements stridents qui sortaient de la chambre de la parturiente. En effet sa vieille tante, la marquise Laure de Maintenon, n’attendait que cette naissance pour peaufiner son testament et rendre son âme à Dieu. Si le nouveau-né était un garçon, toute la fortune de l’aïeule reviendrait à François, ce qui n’était pas à négliger car elle était née Bourbon-Vendôme et passait pour être assise sur un certain nombre de Louis d’or. Si en revanche le nourrisson s’avérait être une nourrissone, les écus de la tante de Maintenon reviendraient, avec toute sa tendresse (mais de cette dernière, François se moquait un peu), à un autre de ses neveux, Jean Maurice de Mouchy.
    Aussi lorsque la sage-femme, très enthousiaste, vint déposer un petit poupon parfaitement féminin nommé Blanche aux pieds de son maître, François ne put-il s’empêcher de ressentir une certaine forme d’amertume, voire de déception.
    Aussi, lorsque son ami de toujours (dont je vous épargnerais le pedigree) vint lui avouer que le petit seigneur des Ambles, son vassal, venait de voir sa famille s’agrandir par l’arrivée d’un garçon bien constitué, et que le seigneur des Ambles avait des soucis de trésorerie notoire, et qu’il n’était pas pressant pour lui d’avoir un héritier… François eut-il une idée. Il s’en ouvrit à son ami, qui s’en ouvrit à sa sœur, qui s’en ouvrit à son confesseur, qui s’en ouvrit au supérieur de son ordre, qui s’en ouvrit au chapelain du château des Ambles, de sorte que toutes ces ouvertures menèrent à l’échange de deux bébés âgés de quelques jours.
    Si François prit son héritier tout neuf « comme tout nu », Blanche, en changeant de mains, avait été accompagnée de certaines conditions et d’un impressionnant tas d’or, renouvelable chaque année. Tout d’abord le sieur des Ambles devait consacrer la moitié de la somme que lui verserait chaque année François à l’éducation et au soin de Blanche. Blanche ne pourrait être promise, fiancée ou mariée sans l’accord de François. Blanche demeurerait toute l’année dans la demeure ancestrale des Ambles. A l’âge de dix ans Blanche serait confiée à François de Noailles et à son épouse afin de parfaire son éducation et de l’introduire à la Cour Royale de France. En toute chose, ne serait-ce que pour effleurer du doigt la joue de Blanche, un accord coté et paraphé de François serait indispensable…
    Le contrat durait ainsi sur des pages et des pages, à garder rigoureusement secrètes naturellement.
    Ainsi, protégée de loin par la puissance de son père et l’or dont il arrosait régulièrement les Ambles, Blanche devint-elle une parfaite petite peste. Se sachant intouchable, ingrondable, impunissable et d’une extrême importance, elle ne comprenait toutefois pas pourquoi son père, le seigneur des Ambles, ne lui administrait pas une bonne fois pour toute une bonne correction, comme à ses petits frères et sœurs. Quand à la raison qui poussait leur seigneur, le duc de Noailles, à leur faire don, chaque année, d’une petite fortune, elle lui semblait bien mystérieuse. D’autant que le chambellan lui révéla bien vite que le premier don avait été effectué quelques années plus tôt, peu après sa naissance.
    Blanche en conclut qu’elle était issue des amours coupables entre François de Noailles et la dame des Ambles et continua à tourmenter l’ensemble des habitants du château.

  • Adolescence :
    Le jour de son dixième anniversaire, un carrosse frappé aux armes des Noailles vint prendre Blanche, supposée devenir une dame de compagnie de la duchesse puis être envoyée à Paris pour devenir celle de la Reine. Le couple des Ambles vit partir sans trop de regrets cette petite garce insolente, tandis que leurs enfants pleuraient sincèrement. Enfin, ils ne pleuraient pas le départ de Blanche, qui leur avait joué trop de mauvais tours, ils pleuraient sur leur propre sort, imaginant qu’à leur dixième anniversaire eux aussi seraient mandés par les Noailles.
    Pour ses dix ans, ses parents génétiques s’appliquèrent à combler Blanche, ne voulant pas que l’échange d’enfants nuise à leur fille. Sa mère lui octroya le domaine seigneurial de Baulne, créé de toutes pièces au sein de ses propres possessions, ce qui lui permit de passer de « Blanche, fille du seigneur des Ambles » à « Blanche, demoiselle de Baulne » et la mit sur un pied d’égalité avec son père légal, et son père lui offrit quelques parts dans une affaire de négoce maritime montée par son intendant et qui devait donner un sol par denier investi. Pour Noël, ce furent quelques trésors familiaux qui changèrent de main, ainsi Blanche put-elle entamer sa collection de joyaux avec la perle La Pellegrina et l’opale Œil de Perséphone.
    Cette fois-ci, entre deux niches, Blanche se posait de plus en plus en plus de questions. Elle se croyait certaine d’être le fruit de l’adultère entre François et sa mère et voilà que l’épouse de François, Rose, lui faisait très bon visage ? N’aurait-elle pas du la haïr ? Elle semblait si éprise de son mari qu’on ne pouvait supposer qu’elle fut ravie que son mari aille voir ailleurs…
    Blanche se perdait en conjectures en parcourant les vastes salles du château.
    Du côté du couple de Noailles, la situation ne semblait plus très plaisante. La vieille tante Maintenon était morte depuis longtemps et laisser la situation en l’état ne leur plaisait guère. Leur fille légitime, leur fille unique, était élevée en tant que simple demoiselle des Ambles alors que le fils des Ambles était élevé comme le fils de prince qu’il était supposé être ! Le couple sentait peser sur ses épaules le regard désapprobateur de leurs ancêtres : à tous prix le sang des Noailles devait être transmis. Quitte à marier Blanche à l’héritier ?
    Quand à révéler la supercherie et rendre à chacun sa place il n’en était pas question, Jean de Mouchy et ses descendants restant à l’affût de la moindre occasion de récupérer l’héritage.
    Blanche s’étonnait aussi de la façon dont ses hôtes traitaient leur fils unique. Arnauld de Noailles n’était peut-être pas l’archétype du jeune noble plein de courage et de grâce qu’il aurait fallu, mais elle ne comprenait pas que ses parents le tourmentent ainsi. Oh, ce n’était que de minuscules détails, à peine perceptible, mais qui intriguaient profondément l’adolescente.
    Au bout de six ans, Blanche possédait six domaines (Baulne, Bourgoin-Jallieu, Spire, Cendrars, Saint Pol de Léon, Tertre-Siran), des rentes confortables et assez de joyaux pour susciter l’envie de toutes les femmes. Et elle ne comprenait goutte à sa situation. Contrairement à elle, les autres enfants des Ambles n’avaient jamais été accueilli au château.

  • Jusqu'à nos jours :
    Une fois les tourmentes de la Fronde passées, François de Noailles jugea de bon ton de déménager à Paris. Blanche atteignait l’âge auquel une fille doit être mariée et si son père savait qu’elle ne pouvait prétendre à une aussi brillante union que si elle était sa fille reconnue, peut-être pensait-il que le roi Louis XIV n’avait que 4 ans de moins que Blanche et qu’un mariage de la main gauche avec le roi valait mieux qu’un de la main droite avec un nobliau de province.
    Naturellement, le retour de la lignée de Noailles à Paris fit sensation, surtout nimbé de mystères comme il l’était. Qui était cette jouvencelle qui empruntait sans façon le carrosse armorié du duc ? Pourquoi celui-ci et son épouse la comblaient-ils de présents à la moindre occasion ? Un non-averti aurait juré qu’elle était la fille de la maison et le pauvre Arnauld un lointain parent pauvre !
    Les langues vont bon train et toutes les spéculations sont permises. Fille bâtarde du duc cherchant à supplanter son fils légitime, maîtresse officielle, fiancée d’Arnauld, habile manipulatrice cherchant à se faire adopter par les Noailles ou aventurière cherchant un « marche pieds » qui l’élèverait jusqu’au Louvres ?

  • Objectifs et possibles évolutions :
    La Cour des Miracles l'intéresse beaucoup. Comme de nombreuses jeunes filles bien nées, elle apprécierait autant d'avoir ses entrées chez le Roi Louis que chez celui des gueux, cela lui semble d'un grand chic. Aller s'encanailler entre personnes bien nées chez les gueux et les mendiants est la dernière folie à la mode et notre fantasque demoiselle croirait déchoir si elle ne la suivait pas. Connaître tous les dessous de cartes et les chansons sur le roi tout en se targuant de la faveur royale, voilà le comble de l'élégance. Elle meurt de jalousie depuis que son amie Honorine de Haulleville se vante de pouvoir donner le nom de chaque brigand important de Paris.

    Hors Jeu


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Luela Alfarez Segura
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Luela Alfarez Segura



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Rang: Gitan
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Parti (pour les Miséreux): Royaliste
Blanche de Baulne Empty
MessageSujet: Re: Blanche de Baulne   Blanche de Baulne EmptyLun 7 Déc - 16:45

Bonjour Jeune fille, ici Miracle What a Face
Ta fiche est superbe ! Je me suis régalée de l'histoire et j'ai bien ri ^.^

Tu peux donc faire ton entrée dans la Cour des Miracles =)
N'oublie pas de générer ta mini fiche dans ton profil, et de la compléter ; de voter sur les annuaires et top sites en notre faveur pour faire venir de nouvelles futures conquêtes (xD) et d'ouvrir un sujet de ton Escarcelle !

Bon jeu parmi nous !
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