Jacques Bonsergent

Nom : Bonsergent
Prénom(s) : Jacques
Sobriquet : Même ses proches connaissances l’appellent seulement Bonsergent, son prénom aux consonances populaires lui faisant horreur – et lui ayant jadis valu le surnom haï de Jacquot.
Âge : 29
Origine : française
Rang : Noble
Profession : Conseiller du roi

Physique
Yeux : Les yeux bruns de Jacques sont tout ce qu’il y a de plus banal. Lui-même ne s’appesantirait guère sur ces détails sans importance. Légèrement effilés, pourvus de longs cils noirs, les yeux du conseiller semblent n’être pour rien dans la dureté de ce regard souvent fixe.
Cheveux : Jacques haït les perruques que quelques originaux commencent à porter – atour d’efféminé poudré. Lui-même préférerait porter les cheveux courts, ce qui le prémunirait plus efficacement de la vermine qui court la rue, mais les porte néanmoins – concession aux usages – longs, resserrés en une basse queue de cheval. Leur belle couleur châtain foncé et leur volume feraient leur beauté s’ils étaient davantage mis en valeur.
Taille/Poids : Légèrement plus petit que la moyenne des hommes, sans pour autant paraître courtaud, Jacques a la carrure svelte mais bien charpentée des érudits qui s’entraînent le corps comme l’esprit.
Description physique : Sobre mais élégant. Elégant car sobre ? Ses complets sombres le distinguent de la plupart des nouvelles fanfreluches des Nobles et des innombrables breloques bariolées des Gitans – qu’il admire d’un œil critique sans désirer les posséder. Souvent vêtu d’une courte cape et de hautes bottes, et ce quelque soit la saison, il n’en porte pas moins une grande attention à son habillement. Le drap de ses vêtements est toujours de la meilleure qualité, et son pourpoint s’agrémente même de quelques broderies, certes peu visibles pour l’œil non averti. C’est qu’il n’apprécia pas qu’on le confonde, un jour, avec un prêtre – et qu’il est tout de même conseiller du roi !
Que dire du corps sous cette armure ? On le devine bien fait, un peu trop mûr peut-être, au vu des plus jeunettes. Le visage est soigné, peu hâlé, impassible et froid. Le nez est droit, le sourcil épais, le menton se dessine sous la peau rasée de près. Les dents sont saines, la bouche pâle, la nuque épaisse. Les mains sont larges et propres, légèrement velues mais peu calleuses. Le reste est caché et ne peut que se prêter à l’imagination. Généralement insondable, le regard peut se révéler d’une incroyable intensité une fois l’intellect, le désir ou la colère stimulés.
L’impression d’ensemble est que Jacques n’a pas la physionomie propre à la noblesse mais bel et bien son maintien. Il marche droit, presque raide, sans faire de détour ni échapper ses yeux. Pour ces raisons, il peut paraître brutal – mais c’est sans compter son respect inconditionnel de l’étiquette, parfois, certes, légèrement à retardement. Sa sécheresse d’atours et d’être provoque la méfiance ou le désintéressement, ou incite à connaître mieux le personnage…
Signe distinctif : A moitié cachée par un col remonté, une cicatrice peu profonde relie son oreille gauche à sa pomme d’Adam. On chuchote que son statut de conseiller l’aurait parfois mené à servir d’homme de main – ce peut-être par jeu de mot sur son nom…
Il porte un médaillon en or au col et une dague à la ceinture.

Mental
Qualités : Jacques est redoutablement intelligent. Du moins, c’est ce que tout le monde pense. Ou n’explique guère sa position, sinon : lui, un courtisan ! Lui, un noble ? peut-on même se demander. Des rumeurs circulent en effet sur son ascendance. Mais là n’est pas la question.
Intelligent, cultivé, habile jusqu’à la fourberie. Ainsi se définissent Bonsergent et son efficacité. Réfléchi, pragmatique jusqu’au cynisme, il est d’excellent conseil. Il se distingue particulièrement par sa discrétion. Sa sobriété joue ici en sa faveur : friand des plaisirs sensibles et avantages pécuniaires sans en être avide, il jouit d’une lucidité et d’une indépendance rares.
Ira-t-on jusqu’à le qualifier d’intègre ? d’honnête ? de loyal encore ? de vertueux par-dessus tout ? Rien n’est moins sûr…
Défauts : Toute médaille a son revers. Professionnellement, on apprécie son sang-froid, sa maîtrise de soi. Socialement, on l’accuse d’être froid ou calculateur. Ceux que son impassibilité courtoise n’intrigue pas le jugent ennuyeux ou se méfient de lui. On l’invite rarement à la débauche.
Pourtant, Bonsergent est un homme comme les autres. Derrière l’érudit et le conseiller, derrière le Noble qui regarde de haut, avec dégoût et mépris, le troupeau véreux des vérolés, se cache un homme fasciné par les artifices des Gitans et la liberté insolente des Gueux ; un homme attiré par les étalages de chair, de fruits et d’herbes qu’il ne peut consommer qu’avec parcimonie ; un homme contaminé, peut-être, par la soif du pouvoir ?
Goûts, intérêts, passions : Homme de plume, Jacques voue un intérêt tout particulier aux progrès de la science et des techniques, ainsi qu’à la philosophie – surtout politique, naturellement. Friand de correspondances stratégiques ou lettrées, il s’intéresse nettement moins aux arts d’Apollon, qu’il considère comme des divertissements de Salons.
Les arts de Bacchus, au contraire, les arts de la rue destinés aux enfants et aux passants, exercent sur lui une toute autre fascination. Prestidigitation, danse, acrobaties, plus pour leurs acteurs, leur univers que pour elles-mêmes, attirent ses yeux qui s’y refusent. Homme de terrain se maintenant étroitement au courant des usages et de la rumeur publique, il ne parviendra jamais à mépriser tout à fait la Plèbe qu’il est clandestinement amené à fréquenter. Un douloureux dilemme se cache sous cette apparence de cohérence… Comment contempler et dédaigner à la fois la gitane aux yeux de feu ? Comment céder aux beautés de la putain vérolée ?

Dans quel camp le placer, enfin ? L’ambigüité demeure sur ce personnage d’apparence inaccessible mais pouvant se révéler un précieux allié. Bonsergent lui-même ne saurait délimiter les frontières exactes de son égoïsme. Il sait travailler d’abord pour son avantage, se soucier prioritairement de son intérêt. Pourtant, au service de la couronne, il ne peut se considérer comme un pur mercenaire. Son efficacité est au service d’une volonté. Son orgueil fleurit au service de cette cause, bonne ou mauvaise. L’homme pourrait avoir de grands projets pour la Cour des Miracles… Il ne donne aux mendiants ni ne crache sur leur face. La violence chez lui suit toujours un but précis. La Plèbe n’est qu’un pion sur l’échiquier de son plaisir ou de son ambition ; par ces biais, elle pourrait s’attirer ses attentions…

Historique

La rumeur court et fait mouche. Peu le savent réellement, mais les origines de Bonsergent sont en effet bourgeoises. Une famille prospère de marchands de province aspirant pour leur fils à un bon mariage et à une éducation sans faille. Jacques hérita le prénom de son oncle, mort de la variole deux jours plus tôt ; enfant chétif, venant après un frère et une sœur, il resta longtemps dans les jupes de sa mère. Puis un précepteur sévère vint prendre en main l’enfant timide et l’adolescent renfermé.

Jacques se passionna pour l’étude. Il se montra si doué qu’il ne les poursuivit pas seulement à Paris, mais voyagea en Angleterre, en Allemagne et en Orient. C’est sans l’accord de sa famille qu’il effectua cette dernière excursion, en dépit des contacts commerciaux que les Bonsergent possédaient sur place. Il les exploita et cela signa son rapatriement : le jeune homme s’enfonçait dans la débauche, apprit-on, et on menaça de le déshériter.

Alors le bourgeois basané revint bon gré mal gré et prit sans broncher la femme qu’on avait négociée pour lui. Une jeune noble désargentée qui lui donna un rang mais guère davantage. Enfin, cela n’était pas vraiment contraignant. Le voyage de noce se borna à un séjour à la capitale qui devint bientôt définitif. Pas question de moisir en province avec ces bourgeois étroits d’esprit. Rangé de force, il comptait bien tirer un foutu profit de cette vie !

La chose pourtant ne s'avéra pas facile. Jacques n'était pas l'aîné et son père ne l'entretenait que chichement. Là-bas, il avait vécu d'un rien ; il avait négocié pour vivre. Mais ici, c'est une vie de Noble qu'il se devait d'avoir. De ce statut il ne récoltait que les désavantages : tout était cher, et pourtant il restait le Bourgeois. Forcé à l'oisiveté, il ne parvint à s'attirer que peu de faveurs et échoua à pénétrer les cercles de l'Elite. Cette période difficile le laissa errant et furieux dans les rues des faubourgs.

C'est là qu'il rencontra Roi des Miséreux. Peu de gens furent témoins de la scène qui les opposa alors, pour les charmes profanes d'une courtisane volage. Un duel fut provoqué dont on ignora l'issue. La rumeur plaide que le Noble insolent était éméché, quoiqu' habile à l'épée. La Cour se refuse à envisager l'échec de son Roi, mais une chose est sûre : du marché passé entre les combattants ils ressortirent tous deux gagnants. Au Roi des gueux, un allié précieux à son service. Au Nobliau, un salaire et quelques faux éclats de gloire.

Reste à Bonsergent de prouver sa valeur. Sa valeur. Cela semble être tout ce qui compte à la Cour des Miracles. Pourtant, Jacques se raccroche plus que jamais à son statut fantoche. Tiraillé entre reconnaissance et mépris, dédain et admiration, il s'efforce de taire ses scrupules pour servir son ambition.
Objectifs et possibles évolutions : Gagner la confiance du Roi.

Hors Jeu
Pseudo : Marie
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Bonsoir Jacques,
Je te conseille de voir pour ton avatar avant que nous ne lisions ta fiche Wink

Si tu n'as pas ça en stock, nous aurons certainement de quoi mettre un visage sur ton nom dans la partie "flood" !

Je ne pourrai lire ta fiche que demain au plus tôt, si un autre membre de l'équipe passe par là, vous pouvez vous en charger =)

Merci de ta patience.

Bonsoir Jacques, enfin, Bonsergent ^^

Je ne sais pas si tu as achevé ta fiche car l'histoire me semble très courte, trop courte. On n'apprend rien sur le personnage réellement, certes si tu souhaites garder du mystère, il suffit de nous conter son histoire en indiquant que personne ne la connait Wink

Attention encore car nous parlons bien du Roi de la Cour des Miracles : le Roi des Pauvres, des Gueux et des Miséreux. Il va falloir expliquer comme un Noble se retrouve parmi ce Lieu de Débauche et de Crasse jusqu'à devenir proche du Souverain des Puants ^.^" (d'ailleurs, du coup, ses origines Bourgeoises ne seraient pas du tout un problème : au contraire même !).

Tiens-nous au courant =)

L'historique est volontairement court. En effet, je préfère que le parcours de mon perso reste un peu flou pour pouvoir le préciser au compte goutte par la suite - tout comme le temps le précisera dans ma caboche !

Je l'ai tout de même rallongé de deux paragraphes pour que l'on puisse établir un lien avec sa situation actuelle. Cela convient-il maintenant ?

Comme le disait Miracle, si tu souhaites garder du mystère sur ton passé, il suffit de nous raconter son histoire en indiquant que personne ne la connait et cela sera respecté (ou gare aux joueurs ^^). Mais il faudrait que tu complète plus que ça, je pense.

Cela est déjà précisé dans le dernier paragraphe.
C'est succinct certes mais l'autre partie est plutôt fournie ; en quoi a-t-on besoin d'en savoir plus sur mon personnage ? C'est entravant de partir d'emblée en sachant tout de lui !

tu devrais nous expliquer cela: "On ne sait guère comment il parvint à s'approcher du Roi des Miséreux. "
Pour qu'on puisse te valider, il faut au minimum que nous, nous le sachions. Tu peux nous l'envoyer par mp, si tu ne veux pas que les autres puissent le savoir.

ça avance?

Je viens juste de revenir de vacances.
J'y réfléchis...

Des nouvelles ?

Voilà, j'ai étoffé le paragraphe en question, en attendant de trouver une partenaire.
Ca va ?

Voilà qui me semble parfait maintenant !
Tu es donc validé, et je t'encourage d'ailleurs à mettre à jour ta "mini fiche" de ton profil ^^

N'oublie pas de voter sur les top sites et tour de jeu Razz

Ah, et peut-être peux tu également poster une demande pour que quelqu'un incarne ta femme, non ?

Bon jeu parmi nous !

Ouf.

Pour ma femme, j'y ai pensé. Je vais le faire, j'espère que ça intéressera quelqu'un.

Juste un petit problème pour l'avatar, dont j'avais légèrement modifié les contrastes (notamment pour la couleur des yeux). Mais je devrais arriver à m'en occuper moi même...

Dans ce cas il suffit de remettre ton url mais dans le dernier champ des avatars pour qu'il soit à la bonne taille Embarassed

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