Les Classes & Métiers

Prostituées :
Courbes fantasques, formes affriolantes, charmants minois, ces femmes sont des vrais anges. Consécration de la beauté, ces divines succubes sont belles, oui ! Non d’une beauté placide, froide, rigide, non, elles ne sont pas de ces statues de marbres mais bien faites de chair et de sang, pleines de vie, animées d’un feu brûlant. Érotisme mesuré et assuré, elles vous feront tourner la tête.

Elles sont divisées en deux "catégories" Fille de Joie ou Courtisane.

FILLE DE JOIE : elles sont le "bas de l'échelle" chez les Prostituées. Sans grande morale ni vertu, elles se donne pour presque rien, un écu ou une pomme, aux miséreux de la Cour des Miracles. Leur longévité est souvent réduite, les maladies ou les meurtres étant leur principales causes de décès.

COURTISANE : elles s'occupent principalement des hommes et femmes fortuné(e)s. Elles tentent de ressembler à des femmes bourgeoises et élégantes pour attirer les Nobles. Selon leur réputation, elles peuvent demander beaucoup d'argent ou s'offrir à de petits bourgeois. Une rivalité les oppose aux Filles de Joie, car les unes sont considérées comme de vulgaires catins, les autres comme des bâtardes qui se prennent pour des nobles sans en être.

La seule façon de cesser d'être prostituée est d'acheter sa liberté à la Maquerelle, la "Reine" des Prostituées.

Voleurs :
Vous en trouverez à chaque coin de rue ! Ils sont nombreux, oui, mais tous différents... Si plusieurs d'entre eux aiment les richesses et comptent s'en procurer là où elles se trouvent, d'autres apprécient simplement les défis, amoureux du danger plus que de l'or. Peu importe réellement leurs motivations, les voleurs, qu'ils soient de petits chapardeurs à la tire, une pomme par ci, un chapeau par là, ou de grand cambrioleur aux mains gantées, ont tous en commun une dextérité hors du commun et l'art de savoir embobiner les gens... Beaux parleurs ! Hommes comme femmes peuvent exceller dans ce domaine.

Mercenaires :
Il faut bien parfois se salir les mains... Si les Nobles préfèrent garder leurs doigts propres, ils font souvent appel à ces personnages de l'ombre pour accomplir les basses besognes. Mais attention, ils ne sont pas tous des assassins, au contraire. On compte des sortes de messagers, des coursiers un peu spéciaux, et parfois, ils sont chargés d'exercer quelques pressions sur des Gentilshommes qui se montraient peu hâtifs à payer leurs dettes. Ce sont des hommes et des femmes très mystérieux qui font froid dans le dos, mais à vrai dire, tous ici peuvent en dire autant.

Saltimbanques :
Vous les avez forcément déjà vu, sur les places de la Cité, virevoltant et vous offrant mille pirouettes ! Les Saltimbanques peuvent être acrobates, dresseur d'animaux, funambule, jongleur, lutteur de foire ou encore trapéziste... Ils sont ceux que l'ont trouve généralement dans les cirques, et qui se donnent en spectacle dans les lieux de rencontre, glanant quelques écus au passage, faisant rire ou s'émouvoir, trembler de peur face à leurs prouesses physiques. Tantôt fin et svelte, tantôt bête de foire aux muscles saillants, les Saltimbanques sont souvent d'humeur joyeuse et savent communiquer une bonne humeur propre au Cirque. Attention cependant à ne pas vous faire avoir par leur tour de passe-passe...

Artistes :
Musiciens de talent, peintre sans mécène, poète maudit, tous ont une âme d'artiste et cherchent les honneurs de la gloire et de la reconnaissance. Souvent sans le sous, vendant une oeuvre au hasard de leur protecteur, ils sont amoureux des arts et de la beauté, parfois traités de fous mais aidés de leurs Muses.

Mendiants :
"La mendicité est la forme la plus sensible et la plus grossière de l'indigence solliciteuse. Elle s'adresse indifféremment à tous et à chacun; elle erre de porte en porte, de lieu en lieu; elle s'établit sur la voie publique, sur le seuil des temples; elle cherche les endroits les plus fréquentés; elle ne se borne pas à exprimer ses besoins, elle en étale les tristes symptômes; elle cherche à émouvoir par ses dehors autant que par son langage; elle se rend hideuse pour devenir éloquente; elle se dégrade pour triompher. Le mendiant quitte sa demeure, son pays même; il cherche des visages inconnus, des personnes qui ne l'ont jamais vu et qui ne le reverront jamais; il s'abreuve d'humiliations comme à plaisir: l'indigence alors ne reçoit plus des bienfaits, elle perçoit des tributs; elle ne doit rien à la charité, elle doit tout à la fatigue ou à la crainte."

Alchimistes :

Vous laisserez vous tenter par toutes ces théories ? Chercherez vous à transformer le plomb en or ou à acquérir l’immortalité ? En leur compagnie, le savoir sera vôtre, votre étendard, votre flambeau, mais tout n’est pas rose, souvent de grandes inepties côtoient ces grands savants.

Charlatans :
Le peuple n’aime ni le vrai, ni le simple. Quel est votre désir ? Un élixir de jeunesse ? Un filtre d’amour peut-être ? Bric-à-brac d’onguents, de potions et autres remèdes douteux, les charlatans pullulent à la Cour des Miracles, malicieux, facétieux et…truands, ils arriveront à leurs fins et vous retrouverez bientôt entre vos mains l’un de leurs nombreux produits.

ROYALISTE ou BOHEME

Au sein de la Cour, Vas Nus Pieds et Gitans ont à choisir un parti. Il s'agit notamment de se positionner en faveur du Roi ou non. En effet, plusieurs Miséreux estiment que le système hiérarchique n'a pas lieu d'être, qu'il ne devrait pas y avoir de Roi de la Cour des Miracles : ils sont alors Bohème.

Les Royalistes estiment que ce système est le meilleur qui soit (avouons qu'il s'agit souvent des Courtisans et des proches du Roi pour penser ainsi). En général, de légères querelles peuvent éclater lorsque Royalistes et Bohèmes décident de crier bien haut leurs idéaux, mais tout, à la Cour, est une source de conflit ...