Armand de L'Enguerrand

Identité

• Nom : De l'Enguerrand
  
• Prénom(s) : Armand Fortuné
  
• Sobriquet : Aucun depuis très longtemps, il ne s'attache pas facilement aux gens.
  
  
• Âge : 28 ans
  
• Origine : Française
  
• Rang : Noble destitué
  
• Profession : Assassin
  
• Parti : Royaliste.
  
  
  Physique
  
  
  
• Yeux : Ils sont d'un marron particulier, tantôt foncés, tantôt clairs, ils forment un regard presque tranchant, pas celui que vous admirez, celui qui vous glace le sang. Son regard est néanmoins difficile à capter, telle est la personnalité de l'individu. Mais si vous vous attardez quelques instants sur son regard, vous vous rendrez vite compte que ces yeux sont ceux d'un homme instruit, vif, et calculateur.
  
• Cheveux : Il a des cheveux mi-longs la plupart du temps, mais l'homme change souvent et délibérément de coiffure, il en va de sa vie. Mais pour en revenir à sa chevelure noire elle reste en général impeccablement coupée. Même s'il vit à la Cour des Miracles, Armand ne néglige pas son apparence.
  
• Taille/Poids : Il n'est pas très grand, un bon mètre soixante-quatorze. Il est assez fin mais néanmoins musclé.
  
  
• Description physique : Il n'a pas un physique extraordinaire, il n'est pas immense non plus, un mètre soixante-quatorze, il doit principalement son physique à son activité physique régulière ainsi qu'à sa condition de vie, autant actuelle que passée. Il y a plusieurs facettes du personnage, la plupart du temps, vous le confondrez avec un mercandier, un millard ou tout simplement pour un quelconque mendiant. Mais l'homme n'a pas oublié qui il était, et ses principaux revenus lui viennent de son activité favorite. Il n'a comme seul fortune icelieu, quelques vêtements de nobles et sachez qu'il a la carrure, la prestance tout comme le parler pour se fondre dans la noblesse. Les traits de son visage sont relativement fins, et ils sont parfois accentués par la faim.
  
• Particularités : Ses dents sont blanches, sa barbe bien taillée, ses cheveux bien coupés, il n'est pas très propre non plus, pour tout vous dire, il est plus propre que sale et sait user d'artifices pour paraître dans la misère. Il ne change pas que de coiffure, il lui arrive parfois de se laisser pousser la barbe.
  
• Signe distinctif : Aucun à signaler, à part quelques cicatrices dues à des confrontations.
  
  
  Mental
  
  
  
• Qualités : Il a un sang froid d'acier, ce qui n'était pas le cas il y a quelques années, mais vivre dans la cour a de quoi vous changer un homme. Il est débrouillard, sait utiliser ses mains dans de nombreuses situations, opportuniste. Il est un bon combattant suite à ses 6 ans passés dans l'armée. Il est également discret, assez rapide, sportif.
  
• Défauts : Il est rancunier, profondément rancunier, il est toujours noble dans sa tête. Il est quelque peu prétentieux, ainsi que trop gourmand des bonnes choses. Il n'a que peu de scrupules et rend coups pour coups. C'est quelqu'un de très têtu, pas très ouvert, il rigole difficilement, il a une sociabilité restreinte. Depuis qu'il est ici il n'est plus vraiment lui même et ne joue qu'un rôle de figurant.
  
• Goûts, intérêts, passions : Il adore les bonnes choses, tout ce qui est faste, qu'il a connu enfant, puis qu'il a entièrement perdu. S'il peut retrouver ne serait-ce qu'une journée les sensations d'antan il ne se fait pas prier. Mais il n'aime plus les bonnes choses de la même façon, il les apprécie moins qu'il ne les désire. Il aime la lecture, autant comme loisir que pour trouver ses proies. Il a gardé un doux souvenir des spectacles, qu'il va voir en fugitif. Il aime l'or mais n'en a presque jamais sur lui, il vit au jour le jour. Il aime aussi l'art de la guerre tout comme l'art de manier l'estoc. Pour cela, il n'hésite pas à provoquer quelques gens, d'armes ou non afin de s'amuser au maniement de cette arme. Il lui arrive de tuer, souvent même.
  
• Particularités : Son gout prononcé pour les arts et les armes. Il écrit parfois de fausses lettres qui lui servent pour argumenter et authentifier auprès de bourgeois crédule sa prétendue stature. Il les abuse, les vole, parfois les tue.
  
• Signe Distinctif : Si l'on parle culture alors qu'il n'est pas loin, il aura énormément de mal à ne pas s'approcher voir à ne pas intervenir. (sauf dans un cas où cela le trahirait).
  
  
  Historique
  
  
  
• Famille : Son père Almerian de l'Enguerrand possédait un domaine en province, loin d'être gigantesque il permit à sa famille de vivre dans le confort, il mourut assassiné. Sa mère Isabelle de l'Enguerrand née Isabelle de Montlaur était une femme d'influence. Elle aurait pu hérité d'un plus grand domaine que celui de son mari si son propre père n'avait pas tout léguè à son fils héritier unique. Elle est morte de maladie. Son oncle qui fit assassiner le père de Armand, Octave de l'Enguerrand, qui dirige leur domaine. Les deux cousins de Armand, qui payèrent pour leur père de la lame d'Armand . Il n'a point d'autre famille si ce n'est de nombreux compagnons qui ne connaissent pas grand chose de lui si ce n'est qu'il faut l'avoir comme ami.
  
• Enfance : Toute son enfance s'est très bien passée, surtout du fait qu'il était fils unique. Sa mère mourut trop vite des suites d'une maladie qu'ils n'avaient pas vraiment eut le temps de déterminer.. Il vivait en province, s'amusait à la chasse avec son père, lisait les œuvres que sa mère avait laissé derrière elle. Comme toute grande famille qui se respecte, ils faisaient des sorties, c'était alors l'occasion pour Armand d'aller au théâtre, de côtoyer d'autres grandes personnes, car ils étaient un peu seuls dans leur domaine isolé et quelque peu éloigné. Son père était fier de lui, mais tout n'était pas si rose.
  
• Adolescence : En effet son père avait un frère fort jaloux, surtout du domaine qu'Almerian avait hérité. Cela, Armand ne le comprit qu'assez tard, presque trop tard. Car c'est à ses quatorze ans que les ennuis arrivèrent. Cela commença par des disputes familiales, puis par des menaces. Les affaires de familles étaient réglées en famille... C'est à cet époque que Armand se prit de passion pour les armes, son père lui paya un tuteur pour lui enseigner l'estoc. Malheureusement, les menaces vinrent à être exécutées, et son père succomba lors d'une embuscade tendue par de prétendus bandits, cependant le fils n'était pas avec son père à ce moment là, et il aurait bien put croire à cette histoire si son oncle ne s'était pas présenté en grand bienfaiteur pour l'aider à gérer le domaine, et comme justicier capable de retrouver les criminelles. Armand avait accepté leur aide, leur donnant l'asile, jusqu'à ce qu'il commence à sentir qu'ils s'installaient. Un des loyaux sujets l'informa avoir surprit une conversation parlant d'un plan le faire tuer lors de la soi-disant chasse aux criminels. Il ne comprit pas de suite tout ce qui se passait autour de lui, le sujet lui dit qu'ils avaient sans doute fait tuer son père, et à cette idée, Armand fut prit d'une colère jamais vue chez lui jusqu'alors. Guidé par cette dernière, il se rua sur les hommes qui avaient échangés les paroles qu'on lui avait rapporté, les surprenant et les tuant facilement, il ne savait pas que son oncle s'était absenté en ville, qu'il ne reviendrait pas avant que "la tache" soit exécutée, il le chercha en vain. Il ne trouva que ses cousins, et décida alors de se faire justice. Son oncle lui avait prit son père, il allait lui prendre ses fils. Car qui pouvait croire pareille histoire, qui pourrait donner la bonne parole à un gamin de 16 ans? Il voulait attendre pour tuer son oncle mais le vieil homme qui l'avait suivit l'en dissuada et l'aida à s'enfuir. Ce qu'il avait fait n'était pas malin du tout, pour cela il le savait, il serait condamné à mort. Sa seule chance de survivre, c'était de s'engager dans l'armée. Ce qu'il fit.
  
• Jusqu'à nos jours : L’épisode militaire commença d’une façon normale, il évitait de sortir du rang, préférant rester discret quant à ses origines. Il se lia d’amitié avec des paysans et d’autres jeunes qui pensaient trouver mieux à l’armée, ou bien faisaient ça pour leurs parents. Il dissimula son secret pendant quelques temps, avant d’avoir suffisamment confiance en certains jeunes. La véritable raison de cette confidence fut en réalité le besoin de s’entraîner à manier l’estoc. Il devait se contenter de bouts de bois . Il fut remarqué un peu plus d’un an après son intégration dans l’armée par un officier qui le surprit en train d’entraîner ses amis. Et il le prit sous son aile, d’abord pour le jeu car il aimait lui aussi l’estoc, mais il se tissa des liens solides entre Armand et l’officier qui secondait le régiment auquel il appartenait.
  Alors qu’il approchait les dix-huit ans, une missive royale les envoya reprendre Arras. La tension entre la France et l’Espagne fait qu’on les garde dans la région. Deux passèrent, sans grosse perturbation , Armand secondant François de Lamparre participa à la bataille de Honnecourt.
  Ce fut une effroyable défaite, l’une des pires expériences de la guerre pour Armand comme pour les survivants côtés français. Lui et François ne devaient leur survie qu’à leur sens de l’opportunité lorsqu’ils virent la situation prendre tournure. Ce qui en d’autres termes aurait été considéré comme un acte innommable de lâcheté, fut au contraire remarqué car il permit de sauver une partie des fuyards en occasionnant une diversion qui permit à d’autres hommes de s’échapper.
  Ils restèrent terrés de nombreux jours craignant la poursuite de Francisco de Melo mais ils furent surpris par cet homme qui ne profita pas de la situation. Après une longue semaine d’errance prudente, ils se retrouvèrent dans une ville française et rallièrent le corps d’armée en présence. Armand apprit là bas qu’il était recherché pour meurtre dans son domaine d’origine, mais son ami le dissimula quelques temps, quelques mois à dire vrai. Mais l’armée le protégeait tant qu’il demeurait en service et servait son pays pour se racheter. Son oncle avait une grande réputation dans sa région, des connaissances, mais personne qui ne pouvait outre passer l’armée.
  Armand avait signé pour six ans espérant échapper à son passé, mais ce dernier le rattrapait.
  Puis vint l’an 1643 et la bataille de Rocroi, une bataille grandiose, magnifiquement menée mais dont Armand ne vit pas le bout. Il faisait parti des cavaliers de La Ferté-Senneterre. La cavalerie était alors mal en point, de nombreux blessés dont son ami François. Armand le tira sur son cheval et s’enfuit du champs de bataille. Mais ils n’allèrent pas bien loin que François mourut de ses blessures. Il avait perdu son grand ami, et craignait de revenir dans l’armée. Entre être prit pour un déserteur, ou accusé par ses ennemis d’avoir encore tué un noble, il choisit la première solution. Ils avaient déjà parlé de la façon dont il s’en sortirait après la guerre avec François, mais sans lui, il n’avait d’autre choix que de se fier à son instinct.
  Il fallait encore fuir, mais pour aller où ? Il ne s’aventurerait pas au Nord, n’appréciait pas les anglais non plus, et le sud gardait de lui de bien trop mauvais souvenirs. Il erra longtemps de ville en ville, se faisant passer pour un voyageur, ou un noble venu voir de sa famille éloignée. Ce jeu lui plaisait plutôt bien, mais pour vivre il fallait autre chose que des mots. Il se mit un peu au vol, mais se débrouillait beaucoup mieux en louant ses services. Assassin n’était pas le mot, disons qu’on le payait pour certaines choses, et que parfois il en était rendu à tuer.
  Il passa les 7 dernières années à vivre de cela, se rapprochant de Paris jusqu’à y parait-on y aménager. Mais sa renommée grandissait, on ne connaissait pas son nom, mais son visage était placardé sur de nombreuses rues, et pas qu’à Paris.
  On le prend pour un noble, mais il n’en a plus les fonctions, il en a parfois l’allure, mais il se mêle le plus souvent au habitants de la cour des miracles. Il a toujours détesté les nobles arrogants et puants comme l’était son oncle, ce genre d’individu regroupe ses proies privilégiées.
  C’est grâce à cela qu’il entretient des liens étroits avec le Roi. Il est dit-on l’un de ses courtisans, mais pas de ceux éponymes, non il ne se mêle pas souvent aux autres. On le sait assassin mais on ne sait pas qu’il est noble. On ne sait d’ailleurs pas où il vit..
  
  
  
• Objectifs et possibles évolutions : Armand rêverait de retrouver ses droits, ses terres, à vrai dire, il aimerait que vengeance soit faite. Mais il prend un malin plaisir à être celui qu’il est.
  
  
  Hors Jeu
  
  
  
• Pseudo : Cys, Sylvian, Aris, euh ça ira je crois.
  
• Autre(s) Personnage(s) ? Nop
  
• Comment avez-vous connu ce forum ? Comme la plupart de ceux sur lesquels je suis.. avant qu’ils ouvrent grâce à une certaine langue bien pendue ! Langue bien agréable cependant :p
  
• Une suggestion ?Aucune suggestion à apporter pour le moment. Forum très beau et très plaisant à arpenter comme toujours ! Très riche et complet, sans en être lourd. Pis me connaissant, si j’ai la moindre question ou suggestion, elle viendra jusqu’à vos oreilles, soyez en sûrs !
  
  

PS: Par avance, je m'excuse s'il y a des incohérence, je vais me relire, mais j'ai commencé ma fiche il y a 20 jours avant mon voyage au Quebec.

Bonsoir Armand...
Je t'encourage à mieux relire la fiche type : tout en haut, en GROS il est noté qu'aucune fiche ne sera lue avant la demande de rôle.

Je pourrais lire ta fiche, qui a l'air bien, après cette formalité. Il convient de bien parcourir le forum avant de poster aveuglément attention

Huhu c'est pas trop tôt (je parle de l'inscription !)

voila, demande de rôle effectuée depuis deux jours, et je viens de me trouver un avatar!

En vous remerciant ^^

Une histoire qui reprend bien le contexte historique de l'époque et des guerres et autres tourments que la France connait jusque là. On voit que des recherches ont été effectuées et c'est très appréciable.

Très joli avatar même s'il a fallut que je fasse un zoom pour voir le bleu de ses yeux

Bon c'est pas tout ça mais je vous valide !!
Au plaisir de vous détrousser au détour d'un post