La Cour des Miracles
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 Aria, membre des Septs, dit Rafale [Terminée]

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2 participants
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Aria
Voleur
Voleur
Aria



Feuille de personnage
Rang: Va Nu Pied
Profession: Voleur (l'une des Sept)
Parti (pour les Miséreux): Royaliste
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MessageSujet: Aria, membre des Septs, dit Rafale [Terminée]   Aria, membre des Septs, dit Rafale [Terminée] EmptyVen 15 Jan - 0:13

Identité


  • Nom : Inconnu
  • Prénom(s) : Aria
  • Sobriquet : Rafale

  • Âge : 23 ans
  • Origine : Les quartiers pauvres de Paris
  • Rang : Vas-nu-pieds
  • Profession : Voleur, l'une des Sept.
  • Parti : Royaliste

    Physique


  • Yeux : Gris-vert
  • Cheveux : Roux
  • Taille/Poids : 1m 70/ 50Kg

  • Description physique : Aria n'est pas dotée d'une beauté exceptionnelle telle que l'on pourrait la trouver chez certaines personnages figurants dans les tableaux des grands Maîtres, mais elle se démarque toutefois de la majorité de ses semblables. Son visage, parsemé de timides tâches de rousseur, a quelque chose d'angélique, sans doute dû à ses traits fins et délicats. Son nez est légèrement retroussé, lui donnant un air volontaire et décidé. Sa mâchoire est joliment dessinée, ni trop carrée ni trop épaisse. Ses lèvres sont fines et légèrement pulpeuses, d'un rouge rappelant la couleur de ses cheveux. Ces derniers, d'ailleurs, semblent comme enflammés lorsque le soleil les caresse de sa main chaleureuse. Loin du stéréotype de la chevelure rousse ébouriffée, celle d'Aria est au contraire raide et assez bien entretenue, bien que ce terme soit relatif pour quelqu'un vivant dans la cour des miracles. Quoiqu'il en soit, bien que glissant jusqu'au milieu du dos de la jeune fille, ces derniers paraissent à peu près disciplinés. Lorsque les yeux de la voleuse se posent sur vous, leur couleur d'un gris tirant sur le vert pourraient vous faire oublier, l'espace d'un instant, que la personne qui se tient là est une vilaine et côtoie chaque jour cette masse grouillante de coupe jarrets et de miséreux, que d'aucuns s'appliquent à fuir. Car son regard donne, à l'instar de son visage, une grande impression de douceur et de sérénité. Toutefois, l'on peut remarquer au plus profond de ces prunelles, argentées lorsque le soleil y pénètre, comme une lueur de tristesse qui serait restée là, vestige d'un feu parfois encore plus intense.
    Son physique est quant à lui tout à fait banal pour une jeune fille ne mangeant pas à sa faim et devant lutter pour survivre depuis son plus jeune âge. Cependant son corps est bien proportionné, avec des jambes fines et un buste droit. Il est aisé de remarquer qu'il est lesté de quelques kilos qui ne lui seraient pourtant pas superflus. Toutefois, cette physionomie sied tout à fait au métier qu'exerce Aria, et sans nul doute qu'une corpulence plus forte aurait entravé certaines de ses acrobaties.
    L'impression qui se dégage d'Aria, lorsqu'un œil objectif la fixe, est celle d'une jeune fille discrète, préférant glisser dans les ombres plutôt que de marcher dans la lumière. Sa silhouette est cependant gracile, ce qui est tout à fait normal de la part d'un membre des Sept, et l'on a souvent l'impression qu'elle glisse sur le sol plutôt qu'elle ne marche.

  • Particularités : Une coupure sur le dos de la main droite.

  • Signe distinctif : Sa chevelure, dans une époque où le roux reste pour certains un signe du mauvais oeil, est à lui seul un signe distinctif. Autrement, rien ne la démarque de ses comparses de la Cour des Miracle, si ce n'est le poste qu'elle occupe au sein de la confrérie.

    Mental


  • Qualités : Aria, dès son plus jeune âge, a compris que seul celui qui luttait pour vivre parvenait à gagner ce privilège. Elle le voyait dans les gémissements que poussaient les nouveaux nés dans la chaumière, elle l'apercevait sur les mains gercées de froid des mendiants, elle le comprenait dans les orbites vides des cadavres se balançant au bout d'une corde et laissés à la vue de tous, festin pour les corbeaux. Mais elle, elle voulait vivre. C'est pourquoi jour après jour, année après année, dès lors qu'elle se retrouva dans les rues de Paris, âme errant au travers de cette foule de vicissitudes et de malheurs, elle se battit pour survivre. Jamais elle ne s'avoua vaincu, car admettre sa défaite c'était accepter de mourir. Et ceci la voleuse ne l'admettrai jamais. C'est pourquoi cette détermination devint acharnement, acharnement qui s'insinua bientôt en tout choses, devant une facette incontournable de la personnalité d'Aria qui dès lors jamais ne renonça avant d'avoir atteint son but. Toutefois, cette force de caractère n'en fait pas une personne égoïste ou imbue d'elle même, loin de là. Car elle aussi a connu la misère, et la côtoie encore à chaque instant. Lorsque parfois le sommeil tarde à venir, alors la jeune fille se perd dans ses songes, et ses souvenirs la ramènent aux soirs d'hivers où, le ventre vide, elle luttait dans les bises glacées, repoussant la Grande Faucheuse de toute la force de son âme innocente. Oui, Aria se souvient de ce sentiment d'injustice si souvent ressentit lorsque les passants, chaudement enroulés dans leurs belles capes, se détournaient volontairement de son chemin. C'est pourquoi elle s'est juré de ne jamais leur ressembler. Bien que ne possédant rien hormis son talent, Aria ce sert de ce dernier pour apporter à ces petites créatures déguenillées l'attention qui lui a tant manqué. Son cœur est généreux, et à condition que les intentions soient nobles, elle n'hésitera que peu de temps à aider une personne qui demandera sa protection. Sa tristesse lui vient du fait qu'elle ne peut aider tout le monde à la cour des miracles, car s'attacher à chaque personne y vivant reviendrait à pleurer chaque jour la perte d'un être cher. Car Aria est une personne fidèle. Lorsqu'elle donne sa parole elle se fait un devoir de la respecter. Lorsqu'elle offre son cœur, son amitié, jamais elle ne le reprend. Ainsi est cette jeune fille, personne alliant à une volonté de fer un cœur d'or.

  • Défauts : Tout être humain a ses qualités comme ses défauts, et Aria moins que quiconque ne fait exception à la règle. Tout d'abord, sa témérité lui a de nombreuses fois joué de mauvais tours. En effet, la sagesse et la réflexion n'est pas pas le fort de la voleuse. Sa grande détermination l'amène le plus souvent à commettre des actes irréfléchis. Enfant des rues, elle a en effet été habituée à saisir la chance dès que celle-ci se trouvait à vos côtés, et à ne la laisser partir qu'à contrecœur. Elle a souvent accompagné Aria à commettre ses forfaits, et la jeune fille a désormais tendance à croire que nul mal ne pourrait arriver dans ses entreprises, et ce en dépit des fréquents ennuis que cette témérité lui attire. D'autre part, malgré son apparence frêle et délicate, la vas-nu-pieds est hélas dotée d'un caractère agressif. Comment aurait-il pu en être autrement alors que, fillette encore, elle se retrouva à devoir errer par les basfonds parisiens? Bien vite elle comprit que l'attaque était la meilleur défense, et ce principe s'est au fil des années si bien ancré en son esprit qu'il est devenu une partie de sa personnalité. Non qu'Aria soit une personne bourrue, mais bien souvent elle croit déceler chez ses interlocuteurs des intentions mauvaises qui ne sont en réalité que le fruit de son imagination et, se tenant sur ses gardes, prend l'apparence d'un chien acculé prêt à fondre sur son agresseur. Vestige du passé, dirons nous, au même titre que l'ironie et la moquerie dont elle use si souvent, un peu trop diraient certains. En effet la jeune fille a tendance à tourner en dérision de nombreuses choses, de l'arrestation temporaire de telle personne à la face tordue d'un vieil homme qui la regarde de sous le bandeau cachant son oeil crevé. Mais Aria n'est pas méchante. Seulement, s'il fallait pleurer pour chaque malheur rencontré, alors depuis bien longtemps les hommes des la Cour des miracles ne seraient plus que cadavres desséchés, semblables à ces feuilles de Papyrus que les anciens peuples utilisaient. Rire des ses malheurs et de ceux d'autrui, c'est parfois la meilleure façon de les supporter. Mais bien souvent cette vision des choses n'est partagée que par trop peu de monde et, loin d'apparaître comme une force de caractère, cette moquerie si chère à Aria parait pour d'aucuns hautement déplacée.

  • Goûts, intérêts, passions : Aria possède une passion pour a musique, qu'elle peut écouter grâce aux Tziganes de la cour. Cependant, elle ne la comprend pas, pas plus qu'elle ne peut expliquer la sensation qui se glisse au fond d'elle lorsque les violons ou les tambourins entâmes leur folle danse. Elle est également fascinée par le monde de la Noblesse, qu'elle ne connaît qu'au travers des bourses des cuir doublée qu'elle dérobe lors des foires, ou encore qu'elle peut apercevoir ,prudemment dissimulée, derrière les lourds rideaux des carrosses traversant parfois la ville.

  • Particularités : Aria est une jeune fille rêveuse, qui respère pouvoir un jour quitter la misère de son quotidien pour vivre enfin une vie meilleure. Cependant, elle sait que ceci est chose impossible, et cette réalité la rend triste. Toutefois, elle n'aime pas se laisser aller, et encore moins que les autres puisse apercevoir son trouble, et évite donc le plus souvent de se laisser aller à ses pensées. L'autre particularité est que Aria, malgré son métier, la vie qu'elle a menée et sa condition, n'a encore jamais connu d'homme. C'est cela son grand secret, qu'elle cache le mieux possible. Car, bien que faisant parti des voleurs les plus aguerris de la cour, sa condition de femme en fait une proie facile pour tous les âmes en peines que l'on peu y rencontrer. Si la rumeur venait à se répandre qu'elle est encore intacte, nul doute que d'aucun se jetteraient sur elle comme un chien affamé se jette sur un os. Malgré, Aria rêve un jour de pouvoir trouver l'homme qui la défendra et qu'elle pourra aimer. Hélas, dans la Cour des miracles, rien n'est moins sûr...

  • Signe Distinctif : /

    Historique

  • Famille : Aria est née dans une famille misérable dont le nom lui même lui échappe. Peut être même n'en possédait-elle pas. Sa mère se nommait Adénor, et son père Michel. Ce dernier travaillait pour un petit commerçant parisien qui ne le rétribuait que très peu pour les services rendus, lorsqu'il ne le congédiait pas en le couvrant de basses injures. Sa mère, elle, faisait le ménage pour les quelques personnes alentours qui pouvaient se permettre de tels services. Lorsque Aria naquit, cela surprit à la fois tant le père que la mère si bien que, après s'être concertés, ils abandonnèrent la fillette sur le parvis d'une Eglise, emmitouflée dans un linge sale et troué. La voleuse n'a donc jamais connu ses parents et n'a d'ailleurs jamais cherché à les retrouver.

  • Enfance : Aria, contre toute attente, ne fut pas recueillie par un prêtre ou autre homme d'Église. Car les abandons étaient fréquents dans ces quartiers de Paris, et les saints hommes dont les revenus, pour certains, suffisaient à peine à leur offrir une existence décente, priaient le ciel pour qu'un âme charitable vienne à prendre pitié de ces petits êtres gémissants. Sans doute le clerc de l'Église devant laquelle elle avait été abandonnée fit en son nom de ferventes prières, car une femme qui passait par là prit en pitié ce bébé dont les pleurs se répercutaient en écho dans l'air froid d'une nuit sans lune.
    Cette dernière faisait office de nourrice et bénéficiait donc d'un toit à défaut de confort. Elle emmaillota le nourrisson dans un linge propre et le berça contre son cœur le temps qu'il se calme. Puis, ayant défait sa chemise, elle nourrit la petite qui avala goulûment le lait qui, à défaut d'être maternel, était celui d'une personne qui déjà l'aimait.

    L'enfant grandit en force et en âge sous l'oeil bienveillant de la Nourrice. Cette dernière lui avait donné le nom d'Aria, ra-pellant celui d'une petite fille semblable qu'elle avait aimé mais qui était morte de la fièvre quelques années auparavant. Sa fille, comprit-elle plus tard. Quoiqu'il en soit, la brave femme s'occupait bien de sa petite protégée. Elle lui fit confectionner des vêtements par sa sœur couturière, lui appris les bonnes manières et fit d'elle une gentille petite fille. Mais la providence qui avait par une fois sauvé Aria des mains de Dame Faucheuse ne devait plus bénir sa route avant un long moment. Car, alors qu'elle était âgée de sept ans, la nourrice mourut soudainement, frappée par une maladie pulmonaire foudroyante. La brave femme rendit l'âme un soir d'hiver, alors que la neige tombait à gros flocons et rendait les pavés glissants. Pendant près de deux jours la fillette veilla sur le cadavre de celle qui l'avait recueillie, serrant la main froide et roide de cette dernière, comme tentant insuffler par la chaleur de ses paumes une étincelle de vie à ce corps sans vie. Enfin, elle comprit que Nicolette était bel et bien partie. Alors, sans pleurer, elle prit les quelques effets qu'elle possédait et, après les avoir empaqueté, sortit dans la rue, laissant la porte ouverte. Dès que le jour se lèverai, on trouverai la pauvre femme et peut être lui offrirait-on les derniers sacrements.
    Désormais seule, Aria comprit qu'il lui fallait se débrouiller par elle même si elle voulait survivre. Étrangement, cette perspective ne l'effraya point et, au contraire, lui procurait un picotement au cœur. Non, elle n'avait pas peur. Elle était impatiente.
    S'aidant de son visage enfantin parsemé de tâches de rousseur ainsi que de l'innocence de ses grands yeux, la fillette survit dans un premier temps grâce à l'aumône des passants. Puis, au fur et à mesure des années, et tandis que son corps et son esprit se transformaient, ce gagne pain ne lui suffit plus et, au contraire, commença à lui attirer les ennuis que peut connaître une jeune fille qui mendie seule dans les bas fonds parisiens. En effet,comment ne pas la considérer autrement que comme une catin, et donc la traiter comme telle?

  • Adolescence : C'est donc âgée d'environ seize ans qu'Aria décida d'occuper ses journées à autre chose qu'à espérer un quelconque élan de charité de la part de ces personnes au cœur vide et froid qu'elle côtoyait depuis des années. Déjà depuis quelques temps elle s'était lié d'amitié avec une bande de gamins des rues qui, outre lui semblaient sympathiques, mais qui lui avaient proposé plusieurs fois déjà de se joindre à eux. Mais, aimant la solitude et la tranquillité de sa condition, Aria avait refusé. Toutefois, les choses s'étaient depuis dégradées et l'aide qu'elle avait rejeté lui apparaissait maintenant comme la bienvenue. Elle parvint, après avoir erré pendant des jours dans les rues des bas quartiers de la capitale, à retrouver certains membres de cette phratrie. Ils l'amenèrent alors à celui qu'ils appelaient "leur chef" qui accueilli la jeune fille à bras ouverts. L'on pourrait certes penser que la beauté de cette dernière était pour quelque chose dans cette rapide admission au sein du groupe, mais cette décision était plus du fait de la survie que d'intérêts personnels.

    Commença alors une nouvelle existence pour Aria. Elle qui jusqu'alors n'avait jamais vécu que seule, ou presque, se retrouvait désormais entourée d'un grand nombre de personnes dont l'âge oscillait entre sept ans et vingt ans. Seul le "chef" semblait plus âgé. C'est ici que la jeune fille appris les ficelles de ce qui serait plus tard son métier. Car ces enfants ne vivaient pas de l'aumône, bien souvent chassés à coup de pieds ou de pierres, mais se contentaient de larcins plus ou moins gros. La règle était simple 'ce que tu voles est à toi". Au départ, Aria eut quelques réticences à se livrer à une telle chose, les principes de sa protectrice s'entremêlant dans son esprit. Mais bien vite ces derniers disparurent, car la phratrie avait une autre règle, "nourrie toi toi même". Ne souhaitant pas mourir de faim alors qu'il semblait si facile de combler un estomac vide, la jeune fille s'offrit alors au vice et, coup du sort, y révélé son inclination pour celui-ci. Tellement même, que l'ambition naquit en elle alors que la jalousie s'insinuait dans le cœur de ses compagnons face à tant de talent. Au bout d'à peine deux ans, cette dernière était devenue si forte qu'Aria n'eut d'autre solution que de partir. Les gamins des rues la chassèrent, ainsi qu'eux même l'avaient été auparavant de leur famille, et une nouvelle fois elle se retrouva seule. Désormais âgée de dix huit ans, elle ne pouvait espérer trouver rien d'autre que la misère et les rues pour tout foyer.

    Durant les années où elle avait fréquenté les quartiers mal famés, Aria avait entendu parler d'un endroit où se retrouvait la Lie de la société. Là bas rêgnait un semblant de sécurité. Pour tout le monde. C'était la Cour des miracles. C'était ainsi qu'on l'appelait. A ce qu'il paraissait, les vilains et les mendiants formaient là bas une véritable société, avec sa hiérarchie propre, et même les soldats du roi n'osaient s'y aventurer. Pourquoi pas elle? Certes, sans doute étais-il risqué pour une jeune fille que d'errer seule par les rues, mais quitte à vivre dangereusement, ne valait-il mieux le faire parmi ses semblables? Alors, sans plus hésiter, elle embrassa une dernière fois du regard les ruelles noires et sales qu'elle avait arpenté durant de longues années et, sans plus se retourner, se dirigea vers son nouveau refuge.

  • Jusqu'à nos jours : Aria vit désormais depuis cinq ans dans la Cour des miracles. Là bas, elle a en effet trouvé un refuge, une place sûre où dormir. Bien vite elle appris à se vêtir comme un homme, dissimulant sa chevelure flamboyante sous un capuchon élimé. Ainsi elle se trouva en sécurité. Son art, étrangement, s'épanouit là bas d'autant plus qu'elle n'avait rien d'autre à y faire. Ses doigts fins devinrent agiles à soulager un riche damoiseau de sa bourse, son esprit parvint de plus en plus rapidement à déjouer les étranges mécanismes des serrures. Ses sens s'aiguisèrent tandis que tout son corps prenait l'habitude des ombres et apprenait à s'en faire un couverture. Sa surprenante rapidité lui valut le sobriquet de Rafale, du nom de ces vents violents, soudains et rapides, que l'on ne peut voir venir même en scrutant attentivement le ciel.
    Alors un jour, Aria se retrouva à figurer parmi les Sept, ces illustres voleurs auquel ni serrure ni porte ne pouvaient résister, hommes et femmes que personne n'avait jamais réussi à surprendre dans leur art, sortes d'êtres divins dans un univers de misère. Mais loin de profiter de cette nouvelle notoriété, la jeune fille au contraire continua d'œuvrer en silence, comme elle l'avait toujours fait, remerciant au fond d'elle Dieu de lui avoir permis d'emprunter le chemin menant à la Cour des Miracles.

  • Objectifs et possibles évolutions : Comme je l'ai annoncé plus haut, l'un des rêve d'Aria est de trouver une position stable. Car bien que jouissant d'une situation enviable parmi les voleur, son objectif premier est de se sentir en sécurité, aimée, chose qui lui a manqué presque tout au long de sa courte vie. La solitude lui pèse, et au fond d'elle la jeune fille rêve de trouver le Prince charmant. Peut être un couple EJ donc, mais pas tout de suite. Quant à son rêve d'entrer dans la noblesse, ceci n'est guère qu'une illusion. Mais ne perdons pas espoir ...

    Hors Jeu

  • Pseudo : L'on me connaît le plus souvent sous le pseudo de Glorfindel.
  • Autre(s) Personnage(s) ? Ici aucun sauf Aria.
  • Comment avez-vous connu ce forum ? Via internet et les top sites.
  • Une suggestion ?
Et bien pour l'instant non, je ne suis pas là depuis assez longtemps pour me permettre de donner mon avis sur des choses que je ne connais pas ^^

Ps. Si pour le poste que je demande il me faut étoffer mon histoire, je le veux bien. Seulement j'ai lu que la simplicité était de mise, et pour une fois j'ai préféré aller à l'essentiel plutôt que de digresser à chaque instant =)


Dernière édition par Aria le Ven 15 Jan - 19:38, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Aria, membre des Septs, dit Rafale [Terminée]   Aria, membre des Septs, dit Rafale [Terminée] EmptyVen 15 Jan - 16:02

Concernant la longueur de son historique considérant qu'elle n'a pas vécu durant cinquante ans, cette longueur ci est tout à fait suffisante^^ C'est un personnage intéressant je trouve, je demanderais juste une modification: si tu pouvais romancer un peu ta description psychologique, afin d'articuler tous ces traits de caractères entre eux et faire un personnage cohérent.^^

Préviens moi dès que ce sera fait
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MessageSujet: Re: Aria, membre des Septs, dit Rafale [Terminée]   Aria, membre des Septs, dit Rafale [Terminée] EmptyVen 15 Jan - 19:39

Modification effectuée, je te la poste ici pour plus de facilité =)

[*]Qualités : Aria, dès son plus jeune âge, a compris que seul celui qui luttait pour vivre parvenait à gagner ce privilège. Elle le voyait dans les gémissements que poussaient les nouveaux nés dans la chaumière, elle l'apercevait sur les mains gercées de froid des mendiants, elle le comprenait dans les orbites vides des cadavres se balançant au bout d'une corde et laissés à la vue de tous, festin pour les corbeaux. Mais elle, elle voulait vivre. C'est pourquoi jour après jour, année après année, dès lors qu'elle se retrouva dans les rues de Paris, âme errant au travers de cette foule de vicissitudes et de malheurs, elle se battit pour survivre. Jamais elle ne s'avoua vaincu, car admettre sa défaite c'était accepter de mourir. Et ceci la voleuse ne l'admettrai jamais. C'est pourquoi cette détermination devint acharnement, acharnement qui s'insinua bientôt en tout choses, devant une facette incontournable de la personnalité d'Aria qui dès lors jamais ne renonça avant d'avoir atteint son but. Toutefois, cette force de caractère n'en fait pas une personne égoïste ou imbue d'elle même, loin de là. Car elle aussi a connu la misère, et la côtoie encore à chaque instant. Lorsque parfois le sommeil tarde à venir, alors la jeune fille se perd dans ses songes, et ses souvenirs la ramènent aux soirs d'hivers où, le ventre vide, elle luttait dans les bises glacées, repoussant la Grande Faucheuse de toute la force de son âme innocente. Oui, Aria se souvient de ce sentiment d'injustice si souvent ressentit lorsque les passants, chaudement enroulés dans leurs belles capes, se détournaient volontairement de son chemin. C'est pourquoi elle s'est juré de ne jamais leur ressembler. Bien que ne possédant rien hormis son talent, Aria ce sert de ce dernier pour apporter à ces petites créatures déguenillées l'attention qui lui a tant manqué. Son cœur est généreux, et à condition que les intentions soient nobles, elle n'hésitera que peu de temps à aider une personne qui demandera sa protection. Sa tristesse lui vient du fait qu'elle ne peut aider tout le monde à la cour des miracles, car s'attacher à chaque personne y vivant reviendrait à pleurer chaque jour la perte d'un être cher. Car Aria est une personne fidèle. Lorsqu'elle donne sa parole elle se fait un devoir de la respecter. Lorsqu'elle offre son cœur, son amitié, jamais elle ne le reprend. Ainsi est cette jeune fille, personne alliant à une volonté de fer un cœur d'or.

[*]Défauts : Tout être humain a ses qualités comme ses défauts, et Aria moins que quiconque ne fait exception à la règle. Tout d'abord, sa témérité lui a de nombreuses fois joué de mauvais tours. En effet, la sagesse et la réflexion n'est pas pas le fort de la voleuse. Sa grande détermination l'amène le plus souvent à commettre des actes irréfléchis. Enfant des rues, elle a en effet été habituée à saisir la chance dès que celle-ci se trouvait à vos côtés, et à ne la laisser partir qu'à contrecœur. Elle a souvent accompagné Aria à commettre ses forfaits, et la jeune fille a désormais tendance à croire que nul mal ne pourrait arriver dans ses entreprises, et ce en dépit des fréquents ennuis que cette témérité lui attire. D'autre part, malgré son apparence frêle et délicate, la vas-nu-pieds est hélas dotée d'un caractère agressif. Comment aurait-il pu en être autrement alors que, fillette encore, elle se retrouva à devoir errer par les basfonds parisiens? Bien vite elle comprit que l'attaque était la meilleur défense, et ce principe s'est au fil des années si bien ancré en son esprit qu'il est devenu une partie de sa personnalité. Non qu'Aria soit une personne bourrue, mais bien souvent elle croit déceler chez ses interlocuteurs des intentions mauvaises qui ne sont en réalité que le fruit de son imagination et, se tenant sur ses gardes, prend l'apparence d'un chien acculé prêt à fondre sur son agresseur. Vestige du passé, dirons nous, au même titre que l'ironie et la moquerie dont elle use si souvent, un peu trop diraient certains. En effet la jeune fille a tendance à tourner en dérision de nombreuses choses, de l'arrestation temporaire de telle personne à la face tordue d'un vieil homme qui la regarde de sous le bandeau cachant son oeil crevé. Mais Aria n'est pas méchante. Seulement, s'il fallait pleurer pour chaque malheur rencontré, alors depuis bien longtemps les hommes des la Cour des miracles ne seraient plus que cadavres desséchés, semblables à ces feuilles de Papyrus que les anciens peuples utilisaient. Rire des ses malheurs et de ceux d'autrui, c'est parfois la meilleure façon de les supporter. Mais bien souvent cette vision des choses n'est partagée que par trop peu de monde et, loin d'apparaître comme une force de caractère, cette moquerie si chère à Aria parait pour d'aucuns hautement déplacée.
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MessageSujet: Re: Aria, membre des Septs, dit Rafale [Terminée]   Aria, membre des Septs, dit Rafale [Terminée] EmptyVen 15 Jan - 20:50

Wouaouh! Je pensais pas que tu en ferais autant! Tant mieux remarque =)

Il ne me reste plus qu'à dire:

Fiche validée

Songe maintenant à:
-participer un peu au rp et beaucoup au flood What a Face
-éditer ta mini-fiche dans ton profil
-faire ton inventaire
-voter What a Face

Bienvenue parmi nous Wink
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MessageSujet: Re: Aria, membre des Septs, dit Rafale [Terminée]   Aria, membre des Septs, dit Rafale [Terminée] EmptyVen 15 Jan - 20:53

Merci merci merci =). Sur ce je vais immédiatement poster EJ xD
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MessageSujet: Re: Aria, membre des Septs, dit Rafale [Terminée]   Aria, membre des Septs, dit Rafale [Terminée] Empty

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