Elisabeth Sophia Goldwin - une jeunette toute blondinette.

Favorite du Roi

Eh non, je n'ai pas trouvé pire comme nom de sujet xD Mais je manque à tous mes devoirs. Je vous salue bien bas, gentes dames et galants messieurs.

Identité

Nom : Goldwin.
Prénom(s) : Elisabeth Sophia ( souvent raccourci en Elisabeth ).
Sobriquet : Aucun.
Âge : 17 ans.
Origine : Française, née en Lorraine.
Rang : Va-Nu-Pied.
Profession : Favorite, est-ce là un métier ?
Parti : Royaliste - sinon, qui serait là pour offrir des bijoux ?

Physique
Yeux : bleu-vert, d'un reflet troublant.
Cheveux : blond, lui tombant dans le bas du dos.
Taille/Poids : Elle n'est pas bien grande, mesurant un mètre soixante-deux. Elle n'est pas non plus très lourde puisqu'elle pèse quarante-six kilos.
Description physique : Une enfant. C'est l'impression que laisse cette jeune fille pourtant marquée par dix-sept ans de vie difficile. Sa taille est fine et gracieuse, élégante dans les haillons les plus misérables. Ses épaules sont satinées, douces comme la peau d'un bébé qui vient de naître. Ses grands yeux clairs et naïfs lui font un regard honnête. Nul ne peut la regarder droit dans les yeux s'il ment. Ses jambes sont fines et blanches, ainsi que ses bras. Elisabeth est souvent fort pâle, même si elle reprend bien des couleurs lors de la saison estivale. Ses sourcils sont légèrement plus clairs que sa chevelure, et aucun bouton ne défigure son apparence si frêle. Parfois maigre à faire peur, ou au contraire resplendissante de vie, la jeune fille est d'une constitution fragile et oscille souvent entre maladie et bonne santé. A la regarder, on ne peut deviner son âge réel.
Particularités : Malgré son apparence de très jeune fille, pas grand-chose.
Signe distinctif : Aucun.

Mental
Qualités : Ses défauts se mélangent à ses qualités qui font son charme. Voir donc ci-dessous et juger.
Défauts : La demoiselle est confiante et trop souvent naïve. Elle suit souvent ses instincts pour agir, ce qui lui vaut parfois des mésaventures. Elle est très légère. Il est dur de lui faire prendre quelque chose - un danger, par exemple - au sérieux. Malgré son grand romantisme, elle effectue des actions méprisables avec aisance et insouciance. Les regrets ne viennent que longtemps après. Elisabeth n'est pas assez méfiante. Son cœur est très sensible aux arts, à la pauvreté et à la galanterie. Elle sait écrire - à peine - mais surtout lire, dévorait autrefois tous les livres qu'elle pouvait trouver. Elle a énormément de mal à confier ses sentiments et ses réelles opinions par manque d'habitude et d'amis fidèles et dévoués.
Goûts, intérêts, passions : Sa passion la plus grande est la danse. C'est au nom de cette passion qu'elle aime se rendre aux fêtes et aux bals.
Particularités : Elle déteste se faire remarquer et veut à tout prix se rendre inaperçue.
Signe Distinctif : Elle aimerait apprendre à lire et à écrire pour tenir un journal - comme le font les demoiselles de la vraie Cour.

Historique

En Lorraine, le douze Juillet, le Comte de X se rendit dans une rue mal éclairée la nuit, sombre le jour. Une jeune femme, blonde comme les blés, de petite taille, l'attendait. Le Comte eut un sourire qu'il dissimula tant bien que mal. Arrivant à sa hauteur, il entoura sa taille d'un bras ferme et voulut presser ses lèvres avides contre la bouche pulpeuse de la jeune femme, qui détourna légèrement la tête. Étonné, le cœur battant de désir et l'esprit bourdonnant de questions, l'homme garda pourtant un masque impassible sur son visage brun.

" Eh bien ? Demanda-t-il d'une voix bougonne et grave.
- Monseigneur, ne vous offusquez pas de mon comportement. Mais je sais que tantôt, vous aurez le désir pressant de me répudier loin de vous. Aussi je ne désire pas prolonger la souffrance et la peine.
- Sophia, qu'y a-t-il ? S'alarma le Comte.
- Je suis tombée enceinte. La nouvelle était annoncée d'une voix neutre et plate.
- Quoi ?
- Je prenais pourtant des herbes qu'on me procurait, et qui m'assuraient la stérilité. Le regard perdu dans le vague, ses cernes mauves... Ce n'était pas son aspect habituel. Il s'aperçut qu'elle tremblait.
- Tu ne t'en iras pas. Promit-il en la prenant dans ses bras.
- Comment cacherons-nous ceci à Madame la Comtesse ? Non, je le vois bien, ma situation est impossible.
- Notre ( il appuya le mot ) situation est tout à fait possible : nous abandonnerons le bébé quelque part. Nous nous en débarrasserons et tu resteras près de moi. Je te le jure. " Soutint-il en regardant ses yeux clairs. Avec un sourire, la jeune femme l'embrassa, sur la pointe des pieds.

Ils avaient tout préparé méticuleusement. Sophia fut envoyée dans une église lointaine, anonymement. Qui était-elle pour susciter angoisse et inquiétude ? Le Comte profita d'affaires non-loin de ce lieu pour s'y rendre également. En Mai, alors que les bourgeons des orangers écloraient après un rude hiver qui n'était plus que lointain souvenir, la jeune femme accoucha. Elle ne mourut pas, heureusement. L'homme mûr et la femme à peine sortie de l'enfance firent une escapade en carrosse. Ils s'arrêtèrent peu avant Paris, et déposèrent le nourrisson enveloppé de langes sur le bord de la route. Une petite couverture au nom de " Elisabeth Sophia Goldwin " la recouvrait chaudement. Sophia, la mère, repartit avec l'homme qui l'avait mise enceinte. Son cœur brisé par les remords, son amertume que le Comte ne s'enfuie pas avec elle, la transformèrent en une démente qui passa la fin de ses jours dans un asile d'aliénés. Le Comte s'éprit d'une autre servante naïve et l'oublia, elle et cette face sombre de son passé. Au fond, ce n'était qu'une paysanne.

Mais que devint Elisabeth ? Si Dieu avait été moins clément ce jour-là, elle aurait pu avoir le visage fracassé par ses chevaux qui passaient à grande vitesse et à proximité d'elle ; elle aurait pu être noyée dans le ruisseau qui coulait à quelques mètres de loin ; elle aurait pu mourir de faim si on ne l'avait pas trouvée aussi rapidement. Celle qui la trouva était une marquise à la réputation non-travestie de femme douce et remplie de pitié. Son attelage n'allait pas rapidement, et elle eut tôt fait de remarquer la forme sombre sur le bas-côté. Intriguée et ensuite charitable, elle prit la petite à côté d'elle. Sitôt arrivée à Paris, la marquise confia le bébé à un excellent prêtre et retomba dans l'ignorance. Le prêtre, heureusement, la prit sous son aile. Il la confia à une de ses servantes qui désirait à tout prix une petite fille. Elle l'accepta avec immense joie. Heureusement, Marie ( ainsi se nommait la servante ) lui donna le nom qu'avait choisi ses parents légitimes : ainsi furent les débuts dans la vie d'Elisabeth Goldwin.

Marie était douée d'une sensibilité extraordinaire : aussi voulut-elle donner à sa fille tout l'amour et l'instruction qui lui avaient été refusés. En cajolant le pasteur, elle obtint que ce dernier apprenne les rudiments de la lecture et de l'écriture chez la petite fille dès qu'elle en aurait l'âge. En attendant, Marie débridait son imagination en lui inventant toutes sortes d'histoires fantastiques concernant dragons, princesses et chevaliers qu'elle lui contait avant de s'endormir. Tandis que les pupilles d'Elisabeth se fermaient alors comme une barrière immaculée, Marie contemplait la petite fille qui était entrée dans sa vie, caressant les boucles blondes qui se formaient sur son crâne d'ivoire. A six ans, le pasteur forma donc avec elle des " a " et des " b ", à la hâte. Sans nul doute que sa calligraphie était médiocre, son orthographe horrible. En revanche, elle se débrouillait très bien pour lire la Bible, et ensuite tout livre qu'elle pût dénicher. Bref, Elisabeth accéda facilement à un savoir rare et précieux.

Quand la petite eut dix ans, elle était véritablement ravissante. Grâce à son teint de porcelaine et ses grands yeux bordés de cils blonds, Elisabeth ressemblait à une fragile et malléable poupée, pas plus haute que cent-quarante centimètres. Bien que naïve, elle se débrouillait pour échapper à la surveillance de Marie. Comme un chat, elle se glissait à pas discrets dehors dès que la servante, épuisée, se laissait tomber dans ses draps pour un peu de repos. Elisabeth contemplait alors les étals de fruits et légumes et regardait les servantes aux visages creusés par la fatigue effectuer leurs commissions. Elle aimait se balader dans les ruelles sombres, inconscientes du danger qui la guettait. En cela, elle était plus que chanceuse : jamais encore elle n'avait été remarquée par un quelconque voleur ou malotru qui aurait pu lui faire du mal. Généralement, elle rentrait indemne dans la maisonnette de Marie, qui dormait encore. Mais une fois, imprudente, qu'elle éveilla la servante exténuée, elle se vit tirer par les oreilles et consignée pour l'éternité de ne plus jamais sortir. Jusqu'à seize ans, Elisabeth fut donc employée pour aider Marie à lessiver le sol, laver les murs de l'église et astiquer les carreaux de la résidence du prêtre. Elle accomplissait toutes les tâches dont on la chargeait, sans jamais se plaindre ni refuser.

Un après-midi, au début de l'été, tandis que Marie était allée laver leur linge personnel, la jeune adolescente se regarda dans la glace. Seize ans, songea-t-elle. Et qu'apparaissait dans le miroir ? Une jeune fille au regard clair et lucide, aux longs cheveux blonds d'or lui retombant dans le creux des reins, une tournure fluide et une taille légère. Une poitrine déjà pesante et de longues jambes blanches satinées. Des petits pieds et de petites mains. Des lèvres pulpeuses et roses. C'est impossible que je sois la fille de Marie, se dit Elisabeth. Elle est petite et rondelette, a une peau foncée et des cheveux bruns. Je ne lui ressemble pas. A part mes mains et ma maigreur, nous n'avons rien en commun. Je ne suis pas fille de servante, décida-t-elle en relevant son menton décidé. Elle réunit le peu de sous qu'elle avait dans une besace, ainsi que deux paires de bas, une paire de sabots et quelques vêtements. Et sans un regard d'adieu, elle s'en alla.

La jeune fille quitta sa mère adoptive, le prêtre qui était comme un parrain bienveillant et l'Eglise, qui était sa seule maison et son refuge, pour aller trouver la liberté dans les rues de Paris. Pour subsister, elle vendit d'abord son corps. Ce n'était pas bien difficile : jolie, jeune et naïve, bien des messieurs la comblèrent d'or. Elle eut un seul amant qu'elle aimât vraiment, mais ne croyant pas au romantisme, elle le laissa s'échapper. Quand elle fut déjà plus établie, avec un refuge où se dormir et se loger, elle décida de jouer dans la cour des grands. C'était décidé, elle séduirait le Roi pour s'approprier luxe et cadeaux. Mais voilà... Où et comment le rencontrer ?

Hors Jeu
Pseudo : Morwiie ♪
Autre(s) Personnage(s) ? Nap.
Comment avez-vous connu ce forum ? Grâce à Aide au RPG > Balbuzard > le Cardinal de Thérould.
Une suggestion ? Euh...

Préviens-nous lorsque ta fiche est complète ^^

une suggestion: explique aussi comme ça se fait que tu aies un nom anglais si tu es française ^^

Favorite du Roi

Aaah oui ! Je n'y avais même pas pensé ^.^ Merci Romy =)

Dis-nous quand c'est OK ^^

Favorite du Roi

Mouhaha! Crains donc l'avis de Balbuzard! Very Happy

Bon, je me mets en mode "sérieux" et j'y go:

La fiche me paraît très bien, mais il y a deux contradictions que j'aie relevé entre l'historique du personnage (que je salue) et la description:

-Le prêtre lui apprend à lire et à écrire, mais:

Citation :: Dépourvue d'une éducation réelle - bien que possédant une élégance naturelle -, illettrée et non-cultivée, ses discussions sont assez superficielles.

-Ensuite, là ca fait plus partie du domaine de l'impression, mais j'ai du mal à faire le lien entre la belle pimbêche (^^) décrite et la fin de l'historique qui me me montre une femme déterminée, qui plus est, qui aborde le problème de la prostitution sous un angle détaché, en contradiction avec le romantisme qu'elle est censée avoir.

Sinon c'est tout!

*mode sérieux off*

L'aide a jugé l'admin! Very Happy

Favorite du Roi

Tu as bien raison ! En fait je crois que j'ai trop trainé et évidemment, je me suis emmêlée les pinceaux. Bref, je rectifie tout cela. Merci, Cardinal Very Happy

Bien ca semble cohérent...

FICHE VALIDEE