Eponine De Vermeille

Identité

• Nom : De Vermeille
  
• Prénom(s) : Eponine
  
• Sobriquet : Niña
  
• Âge : J’atteins aujourd’hui mes 20 ans.
  
• Origine : Je suis Italienne, du côté de ma mère, et Française, du côté de mon père.
  
• Rang : Va-nu-pieds
  
• Profession : Peintre
  
• Parti :
  
  
  Physique
  
  
  
• Yeux : J’ai les yeux couleurs noisette, assez petit mais puisque je les maquille de noirs, il est vrai qu’ils ressortent particulièrement sur mon visage blanc.
  
• Cheveux : Mes cheveux sont brun, ou marron foncé, une couleur d’un ordinaire lassant. J’ai pour habitude de les laisser tomber le long de mon dos, dessinant une longue et jolie cascade de fines et légères boucles.
  
• Taille/Poids : Je ne connais ni ma taille ni mon poids exacte mais,… pour ce qui est de ma taille, je pense être assez petite, tout en restant dans la norme du pays, quand à mon poids je suis mince, voir chétive.
  
• Description physique : Mon corps est, comme je l’ai dis plus tôt, mince. Mes bras et mes jambes sont loin d’être musclés. Je n’ai pas énormément de formes dû aux nombreux repas que j’ai, malgré moi, sautés. Mais, je garde de très jolies mains, du moins, je le pense. Mon visage est en parfaite harmonie avec mon corps ; petit et fin. J’ai hérité du nez droit de mon père et des longues et jolies lèvres de ma mère. Mon teint de porcelaine fait que mes yeux et ma chevelure ressortent de manières remarquables.
  
• Particularités : Je pense que mes mains et mon teint font ma particularité.
  
• Signe distinctif : Je pense n’en posséder aucun.
  
  
  Mental
  
  
  
• Qualités : Je suis observatrice, mon métiers l’oblige. Mais également très patiente et tout à fait sociable.
  
• Défauts : Le fait que je sois défaitiste ma souvent portées préjudices, et j’en paye à présent le prix. Ma jalousie et ma paresse sont aussi très présentes, bien que je lutte pour les faire disparaitre.
  
• Goûts, intérêts, passions : Mes goûts se tournent évidement vers l’Art. La peinture et le dessin sont mon oxygène, je ne pense pas pouvoirs vivre sans. J’ai appris à lire, grâce à la muse qui m’a désigné comme sa prochaine. La lecture est remède à la solitude et à la réalité du monde.
  
• Particularités : Je peux être hypocrite pour atteindre mon but, peut-être même plus…
  
• Signe Distinctif : Je ne pense pas en avoir.
  
  
  Historique
  
  
  Je suis née et ai grandis bien loin de la capital, dans un petit village, en campagne, vers le centre de la France. Mon père était Français, et ma mère Italienne. Elle était artiste elle aussi. Je pense que mon don vient de ses gènes, et j’en suis très fière. Mon père lui était noble, et il nous faisait vivre. J’avais sept ans quand nous devînmes pauvres. Père aimait les risques, Père aimait les jeux, surtout quand on y pariait de l’argent… Notre fortune s’en est donc allé sur une table de jeux de carte, dés et autres niaiseries. Nous dûmes renvoyer les domestiques et vendre la demeure pour finalement nous installer dans une toute petite maison. Mon mal être commença à se développer, je me suis toujours attaché aux biens matériels malheureusement, mais, je devais m’y faire, m’habituer aux changements…
  J’avais quinze ans quand Mère tomba gravement malade. Elle ne pouvait que très rarement quitter son lit, et les maigres pièces d’or qu’elle gagnait grâce à ses toiles disparurent. Père, qui travaillait à droite et à gauche, sans pour autant que je sache ce qu’il faisait exactement, ne ramenait pas beaucoup d’argent non plus, du moins, pas assez pour pouvoir guérir Mère de la maladie pulmonaire dont elle était victime. Une maladie héréditaire dans la famille, disait-elle.
  Et, même si elle disait qu’elle serait bientôt sur pieds, que la vie reviendrait, je n’y croyais que peu. Les soirs venus, alors que je l’entendais tousser dans la pièce voisine, je m’enfermais dans mon monde, dans mes dessins, laissant mes larmes couler à flots. J’étais désemparée : l’état de Mère qui ne s’arrangeait pas, ni celui de Père d’ailleurs, qui semblait entamer une descente aux enfers, et moi, qui était pourtant promis à un avenir parmi les grands, que jamais, j’en étais parfaitement consciente, je n’atteindrais. C’était des larmes de peine, mais aussi des larmes de haine.
  
  En deux ans, la maladie gagna encore du terrain, réduisant ma mère à une simple poupée de porcelaine qu’on ne pouvait toucher, de peur qu’elle se brise. Père avait arrêté toutes activités pour rester près de celle qu’il aimait.
  Je commençai donc à me rendre dans la rue. D’abord pour oublier ma vie qui, chaque jour me semblais de plus en plus sombre, puis, pour gagner de l’argent. Je sortais prendre l’air, loin de la respiration saccadée de Mère, des larmes de Père et des odeurs d’alcool et de mort qui flottaient dans la petite bâtisse. La plupart du temps, je restais seule, m’enfermant sur moi-même, je ne parlais pas aux gens qui m’entouraient et préférais la solitude à la pitié qu’on aurait pu m’apporter, aux exclamations de pseudo souffrance, de regrets, de souhaits de rétablissements pour Mère. L’hypocrisie, je l’ai vite appris, règne sur bien des personnes, et permet bien des choses.
  Je me mettais souvent sur le petit muret, à côté de l'église, et je dessinais des petits portraits, des paysages, bref tout ce qui passait devant moi et m’inspirais. Les bourgeois entourant le village me les achetaient, par pitié ou par admiration, je ne le saurai jamais, et qu’importe au fond. Mais les pièces que je gagnais ne suffisaient qu’à me nourrir à peine, et mes rêves de pouvoir soigner Mère s’éloignèrent peu à peu, entrainant avec eux mon innocence...
  
  Un an plus tard, alors que j’avoisinais les dix-huit ans, mon cauchemar devint réalité et Mère mourut, emportant avec elle ce qu’il restait de Père, qui noya son chagrin dans l’alcool et dans les jeux, s’endettant encore et encore, à n’en plus finir, tandis que moi, je luttais contre mon ventre qui criait famine, la douleur de l’absence d’une mère qui ne reviendrais jamais et mon envie de mourir. Mon mal être fut plus prononcé encore, car je ne m’y faisais pas, mon deuil était impossible car je ne parvenais, ne voulais pas là laisser partir, lui dire adieu.
  Tante Urielle, ayant apprit le décès de sa sœur, vint nous rendre visite. Elle fut choquée de notre nouvelle demeure, de l’état des lieux, de l’état de Père qui mourait lentement, et de ce que j’étais devenu, moi, la future grande dame de ce monde. Elle me vit le visage baigné de larmes, et tenta de me rassurer de quelques habituels mots réconfortant. Elle me demanda comment je faisais pour survivre depuis que Père n’était plus que l’ombre de lui-même et qu’aucune pièce d’or n’entrait dans cette maison. Je lui présentai mes dessins, et elle se rappela que Mère avait décliné l’offre d’une muse.
  Aujourd’hui encore, je me demande comment cela fut-il possible, comment avait-elle pu décliner une offre pareille ? Quel obstacle c’était donc mit en travers de son chemin ? A bien y réfléchir, c’était peut-être Père, moi ou tout simplement l’amour.
  Tante Urielle m’envoya donc à Paris, la grande et belle capitale, pour que je puisse rencontrer cette Muse, qui peut-être me permettrais de vivre enfin ma vie.
  Je fus bien déçue de cette ville qu’on jugeait « splendide sous tous les angles » Ces personnes qui avaient rapportés ces dires devaient très certainement ne pas avoir vu tout les angles…
  La Muse m’attendait sur une petite terrasse, dans le Boulevard Montmartre. Elle me scruta, et fini par me faire signe de m’assoir. Alors que je m’exécutais, elle posa devant moi une feuille blanche, ainsi qu’un fusain. Je la regardai d’un air surprise, et, avec ses bras, elle me montra les environs. Pas un mot ne sortis de sa bouche, mais j’avais bien compris qu’elle me demandait de faire mes preuves. Le paysage était beau, certes, mais, le vieux visage de la Muse, empreint des coups durs, mais aussi des joies de la vie m’inspirait plus.
  Il me fallut près de deux heures pour parvenir à faire ressortir ces traits parlant d’eux même. Et c’est avec une angoisse que jamais je n’avais encore égalé que je lui rendis mon esquisse. Elle le regarda longuement, puis, lorsqu’elle redressa le visage, j’aperçus une larme coulant sur sa joue. Ne sachant que faire, ou que dire, j’attendis, en silence. Elle finit par me rendre mon dessin, me félicita pour mon talent, me présentant ses condoléances pour Mère.
  Elle me prit sous son aile, m’apprenant à lire, à écrire, mais aussi à développer de nouvelles techniques concernant la peinture. Elle me conta sa vie ; comment elle avait décidé de devenir artiste, comment elle avait faillit se faire connaitre parmi les plus grands, comment sa fille était morte, et comment elle avait atterrit ici.
  Hélas, je n’eus que le temps de la connaitre peu. Elle mourut, emportée par une maladie inconnue.
  C’est comme ça que je suis devenue Muse. Et je suis plus que fière d’avoir été choisi, Moi, la petite fille misère, celle qu’on oubliait vite… Ça ne signifie que peu de chose pour la plupart des gens, mais pour moi, c’est enfin la vie qui commence, et, si je n’ai pas encore pu montrer mon talent, ca ne saurai tarder !
  
  
  
• Objectifs et possibles évolutions : Me faire connaître, me faire une place dans ce monde, à commencer par le quartier, puis, pourquoi pas la Cour des miracles. Mais la vie nous réserve toujours quelques imprévus. Et, d’une certaine façon, j’ai plutôt hâte de voir ce qu’elle me réserve.
  
  
  Hors Jeu
  
  
  
• Pseudo : Ellanaa, Marina, Eponine.
  
• Autre(s) Personnage(s) ? aucun… pour le moment
  
• Comment avez-vous connu ce forum ? Sur The Witch Slay
  
• Une suggestion ?

J’ai remarqué, grâce à Arthem, que je suis la 100ème membres ! Je suis trop fière ! XD de ce fait, un cadeau m’attend t-il ? Si oui puis-je exigé mon poids en bonbons gélatineux ? (c’est fou comme je les aime ! <3)

C'est une fiche tout à fait honnête, pas de fautes d'orthographes, le personnage est défini.

Si on rentre dans le détail, (j'aime bien être tatillon:P) je trouve cependant que ton personnage n'a pas beaucoup de personnalité. On sait ce qu'elle fait, mais ce qu'elle est

Développer plus la partie psychologique?

Pour moi, c'est un détail cependant, et ne vas pas te fixer dessus.

Je me prononce pour une validation, mais attends l'avis d'un deuxième modérateur, je vais sonner la cloche

Je passe à la demande du Cardinal comme un second avis.
Et même commentaire: cela manque de personnalité dans son historique... La fiche est très bien, très carrée, mais ça manque de vécut.

Pour ma part, avant de valider ta fiche définitivement, je te demanderai d'introduire un peu de ceci dans ta fiche. Comment ton personnage vit-il les événements?
La mort de sa mère ? Son statut de muse ?

Ce n'est pas grand chose, simplement, plutôt que de décrire uniquement les événements, décrit les sentiments de ton personnage par rapport à cela. Va un peu en profondeur. C'est tout ce qu'il manque pour une validation définitive

(Et oui, Arthem, il est pas gentil sur les validations, mais bienvenue quand même ^^ )

D'accord.
Y'a pas de soucis, je vais faire le plus vite possible pour vous éditer tout ca =)
Merci d'avoir prit le temps de lire ma fiche !

Ta fiche est très bien construite et je vais dans le sens de mes deux compères. En fait, on pourrait très bien te valider maintenant, mais ton personnage mérite plus...Je reprends les termes d'Arthem (dans le staff) ce petit plus ferait de ta fiche validable (donc bien sous tous rapports) , une très bonne fiche.

Merci de cet effort, nous l'apprécions grandement.

J'ai édité mon histoire.
J'espère que je suis parvenue à développer un peu plus sa personnalité ^^'

Je suis ouverte à toutes éventuelles rectifications =)

Beaucoup mieux, félicitations !
Fiche validée, tu as

Pense ceci dis à mettre ton avatar aux normes ( 310 * 180 px... Je suis disponible sur ma boite à MP en cas de besoin )

Et n'hésite pas à venir flooder avec nous !

Merci !!