IDENTITE
NOM : Doholov
PRENOM : Stanislas Anton Pietrovitch
SOBRIQUET : Aucun
AGE : 25 ans
ORIGINE : Franco- Russe
RANG : Noble, du rang de Marquis. A la fois dû à son sang bleu paternel, et aux différents services culturels rendus à la cour du Roi de France.
PROFESSION : Organiste, et maitre de clavecin.
PARTI :
PHYSIQUE
YEUX : Bleus extrêmement clairs. De l'expression " bleu limpide ". En forme d'amande, il hérite de la forme de ceux de son père. La " race " russe " étant asiatique, on peut remarquer un léger allongement au niveau des pattes d'oie.
CHEVEUX : Blonds et longs, fins et propres. Une manie chez ce jeune homme qui préfère laver ses cheveux au détriment de ses chaussures.
TAILLE ET POIDS : 1,79m pour 71 kilos
DESCRIPTION PHYSIQUE :
Stanislas arbore une attitude fluide et décontractée. Ses cheveux toujours détachés virevoltent tout le temps autour de ses épaules. De grandes mains blanches fouillent souvent des poches remplies de tabac. Ses bras brinquebalent comme ceux d'un oran-outan et sa démarche surprend car il donne l'impression de glisser. Une petite barbiche fait renvoyer un visage juvénile qui se renfrogne chaque fois que Stanislas est contrarié ou gêné.Et gêné il l'est plus souvent qu'à son tour avec ces incessantes demandes en mariage. C'est toutefois un jeune homme bien bâti qui dévoile des atouts avenants et sympathiques. Toujours paré de pantalons étriqués à rayures il en change tous les deux jours. Cette parure élégante ne laisse pas indifférente la gente féminine. Peu familier de cet aspect de la vie, il donne souvent l'impression d'être naïf et candide. Parfois l'impression peut-être confirmée ou infirmée, c'est selon l'humeur de Stanislas qui n'est constant que dans un domaine : la musique.
Des cheveux impeccablement coiffés font de ce russe une emblème de cette race européenne et renvoie à une stature assez rassurante. Ses traits fins ont fait la joie de sa mère puisqu'il lui ressemble à la perfection. Affichant un charisme physique frais et élancé il renvoie l'image d'une jeunesse fraiche et inaltérable.
PARTICULARITE : Tapote tout le temps des gammes sur le rebord de sa redingote. En temps normal, mais en temps de contrariété c'est une main qui tapote, et l'autre qui vient faire subir des " étirements " sûrement douloureux à une barbiche aux poils tendres.
SIGNE DISTINCTIF : Renifle toujours. Un tic qui lui est venu lorsqu'il arriva en Russie. Les grippes et autres rhumes lui ont infligés cette manie déconcertante.
MENTAL
QUALITE : D'une extrême gentillesse. Il refuse rarement lorsqu'on vient lui demander un service. Mais avec du recul il sait aussi refuser lorsque la demande lui parait tordue et préméditée de façon malintentionnée.
DEFAUT : Ne sait prendre aucune décision pour lui. Ne sait pas s'il fait bien ou mal. Toujours débordant d'états d'âme, il est envahit de scrupules et de questions existentielles. A tel point qu'il sait se rendre malade pour des banalités. Quant aux choses plus importantes il les gère de façon ordonnée. Caractère paradoxale partagé entre celui de sa mère, sûre, prononcé, et celui de son père, imaginatif, créatif, et insouciant.
GOUTS, INTERET, PASSIONS : Musique antique, la musique en général. A tel point que ses doigts sont fait pour le clavier d'orgue. Il a même réussi à se faire garantir ses doigts auprès d'un vieux juifs. Ce dernier perçoit une dote de Stanislas et si jamais un malheur venait à lui arriver, le juif l'emmènerait chez un chirurgien de sa connaissance. Une seule fois le juif a du faire intervenir un médecin. Un des ongles cassé auparavant n'avait pas repoussé comme Stanislas l'avait souhaité. Il aura fallu deux jours de limage ( d'ongle ! ) pour que celui-ci reprenne une forme normale.
PARTICULARITE : Virtuose. Tant au clavecin qu'à l'orgue, il déploie un génie au clavier qui ferait pleurer les statues des églises. A tel point qu'il parvient toujours, et indépendamment de sa volonté, à se faire demander en mariage par une demoiselle, et même des dames, afin qu'elles aient la primeur de posséder un époux pareil. Chaque fin de cours, de répétition ou de grand'messe se solde ainsi.
SIGNE DISTINCTIF : Aucun
HISTORIQUE
Issu d'une famille noblieuse russe, Stanislas est né en l'an de Grâce 1625 d'un père russe, noble, Anton Doholov, et d'une mère française de la grande bourgeoisie, Mme De La Buissière. La particule de sa mère lui ayant été offerte pour rapport intime avec un capitaine de la Garde Royale dans le cadre d'une affaire politique sulfureuse.
Stanislas a 3 ans lorsqu'il quitte la France pour rejoindre sa patrie paternelle. Moscou lui ouvrira les portes les plus prestigieuses, son suivi culturel et intellectuel sera dispensé par un ecclésiastique de renom. Il ne fréquentera que très rarement les écoles. Toutes les matières lui seront enseignées mais c'est le jour de ses six ans, en 1631, un dimanche, que l'ecclésiastique s'aperçoit de l'intérêt que portera à l'avenir Stanislas pour la musique. Lors d'une Grand'Messe au sein d'une immense cathédrale, Stanislas avait absolument tenu à s'asseoir près de l'organiste. La grand'messe terminée, l'organiste avait décelé en Stanislas un énorme potentiel. Sur ses conseils, il avait gentiment proposé de prendre le jeune garçon dans sa classe de génie. Depuis ce jour le jeune russe exercera sa discipline entre trois et quatre heures par jour. Les grands maitres d'alors repérèrent son génie et lui portèrent toute leur attention aux termes de ses études estimées fructueuses par l'ecclésiastique. Son mentor le lâcha afin qu'il intègre les écoles les plus prisées dans le genre. Toutes ces années, Stanislas ne sortira que de façon éparse, et ne connaitra que succinctement la vie des adolescents d'alors. " Enfermé " six heures par jour, il étudiait, composait, écoutait les cours magistraux dispensés par les maitres des écoles et les popes érudits. Mais Stanislas était fait pour cette vie, discret, docile, il ne fera jamais abattre sur les ires de ses mentors. C'est d'ailleurs toutes ces qualité qui feront de lui ce grand maitre.
Dix-huit ans fut l'âge de la charnière de sa carrière. Ce fut aussi le Grand départ pour son père. Atteint d'un mal peu rassurant à l'époque, les poumons d'Anton Doholov étaient remplis d'eau, la pneumonie termina son oeuvre destructrice en hiver de l'année 1643.
Pas de débuts hésitants pour ce génie, et pas d'incertitudes pour ses maitres qui le propulsèrent et incitèrent à interpréter des oeuvres osées devant le Tsar et sa famille. Devenu comme la coqueluche des prélats russes, le Tsar voulut alors l'unir à l'une de ses filles. Refusant et prétextant qu'il connaissait à peine la vraie vie, il déclina la proposition. Cependant le tsar ne porta aucune rigueur au curieux choix du jeune maitre, il continua même de l'invité lors de soirées mondaines. Ne ressentant aucune attirance pour ce monde de débauche, il préféra ne plus répondre aux invitations des dirigeants russes. C'est en 1645, jour de ses vingt ans qu' il se vit nommé maitre titulaire de la chaire musicale de Moscou. Le temps pour lui de prodiguer sa passion et de transmettre le savoir-faire de l'instrument à des élèves destinés au même avenir que lui, il eut l'envie de retourner sur la terre occidentale de sa mère.
Au prix d'un profond désarroi et d'une grande tristesse ses mentors et maitres ainsi qu'une bonne partie des hauts dignitaires du clergé le laissèrent partir pour l'Europe en remplissant une bourse déjà bien fournie. Stanislas fit des haltes à Bologne, Zurich et Londres afin d'y rencontrer les grands compositeurs et interprètes pour y échanger et apporter la révolution que seuls ces génies de la musique peuvent élaborer.
A Bologne il entend parler qu'un musicien du nom de Giovanni Battista Lulli excelle son art auprès du trône français. N'hésitant pas instant il lui fait parvenir une lettre cachetée pour obtenir une invitation.
La réponse lui fut retournée quinze jours plus tard avec un " billet " d'accès pour Paris. Une fois débarqué, Stanislas est grisé par l'essor que prend son pays d'origine. Il s'éprend de ces constructions en cours mais s'aperçoit aussi que la régence est une main de fer dans un gant de fer. Les parisiens attendent un roi, et le petit Louis est encore trop jeune pour s'octroyer les décisions d'ordres militaires.
Il reste aux côtés de Lully durant un an et demi où il apprend toujours et encore au fil des jours. Il apprendra surtout le contrepoint et l'harmonie. Sa plus grande découverte fut qu'un jour Lully lui glissa une baguette de direction dans les mains. "
Tiens " lui lança-t-il "
Aujourd"hui on va voir la direction d'orchestre mon ami ! ". Peu de temps après ça, Lully lui indique de son rang de noblesse. Un ministre reconnaissant avait remarqué qu'une récompense serait la bienvenue pour ce jeune russe. A la fin d'un diner, Lully avait annoncé à Stanislas qu'il était maintenant le Marquis De Doholov. Ironie du sort, Stanislas était déjà détenteur de ce titre par son père. La nomination fut annulée, mais la bourse d'argent fut maintenue.
Seulement Lully ne peut plus continuer de la garder sous sa coulpe et l'envoie à Paris en lui recommandant une résidence. Stanislas n'y voit aucun inconvénient puisque Lully lui assure encore des rencontres fréquentes. L'amitié des deux musiciens prendra encore plus d'ampleur lorsque Stanislas invitera Lullly en Russie pour lui faire rencontrer les maitres d'alors.
Mais la tentation est trop grande lorsqu'on lui propose une petite résidence près d'un quartier hostile et irrésistible à la fois. Un quartier qui vivait tout le temps, et d'où émergeaient de superbes créatures. N'ayant pas abandonné son art de la musique, , on peut désormais apercevoir de façon régulière un beau jeune homme blond errer à " La cour des miracles. "
HORS-JEU
PSEUDO : Jean-Marc
AUTRE(S) PERSONNAGE(S) : Aucun
COMMENT AVEZ-VOUS CONNU CE FORUM : Tour de jeux
SUGGESTION : AUCUNE, pour l'instant.