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 La vie en l'an de grace 1650

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MessageSujet: La vie en l'an de grace 1650   La vie en l'an de grace 1650 EmptyMer 10 Juin - 21:22

SOMMAIRE DES INFORMATIONS
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I- Généralités
  • Contexte Historique
  • Les moyens de transports
  • La nourriture
  • L'hygiène
  • La Maison
  • La Mode
II-La Justice

III-La Médecine

IV- Lexique du XVII éme Siècle

V- Les Injures du Moyen Âge

VI- Système monétaire en 1650
  • La monnaie en 1650
  • Exemples d'équivalences



Bonne lecture !


:!\ Le contexte est, bien sur directement tiré de l'histoire de France. Cependant, et afin de permettre un meilleur jeu, nous adapterons librement les faits historiques, et procéderons peut être à quelques anachronismes ou uchronies contrôlées. Certains lieux sont également hors période annoncée, merci de ne pas nous en tenir rigueur...


Dernière édition par L'indomptable le Mer 23 Sep - 20:58, édité 8 fois
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MessageSujet: Re: La vie en l'an de grace 1650   La vie en l'an de grace 1650 EmptyMer 10 Juin - 21:24

Contexte Historique

Nous sommes à la veille de la majorité de Louis Dieudonné de Bourbon : Louis XIV dit le grand. La régence est assurée par sa mère La reine Anne D'autriche et par Mazarin premier ministre de l'époque.
L'Europe vient de sortir de la guerre de 30 ans qui a déchiré le centre de celle ci. Depuis la fin de cette guerre, la France est en proie à des révoltes en son sein, c'est ce que l'on nomma la première et la deuxième fronde.
La France a faim, et supporte la terreur d'une guerre civile qui gronde jusqu'au centre de Paris...



Les moyens de transports

Au début du XVIIe et jusqu'en 1664, les chaises à bras (ou à porteurs) étaient le moyen de transport le plus populaire. Leurs premières utilités étaient pour les infirmes ou les malades puis par la suite ces chaises furent accessibles à tous.

En parallèle, vers 1617, Nicolas Sauvage, facteur des maîtres des coches d'Amiens, inventa les premiers carrosses (ou carrioles) de location, remplaçant ainsi les chaises à porteurs. Vers 1640, sa remise d'une vingtaine de carrosses se situait rue Saint-Martin devant l'hôtel Saint Fiacre à Paris. Ces nouvelles locations portèrent très vite le nom de Fiacre, dû au nom de l'enseigne de l'Hôtel.


La nourriture

L'aliment de base est le pain. Un adulte en consomme 3 livres (en gros 1,5 kg) par jour et un enfant de 5-6 ans une livre. Il faut comprendre sous le vocable de " pain " non seulement le pain de seigle ou de blé tel que nous le connaissons mais aussi les galettes de maïs et de sarrasin ainsi que la bouillie de châtaignes cuites dans l'eau ou dans le lait suivant les moyens. Le pain accompagnait la soupe obtenue à l'aide des légumes disponibles, poids secs, lentilles, fèves, carottes etc. mais pas de pomme de terre pas encore introduite en France. Si on est un peu plus aisé on peut y ajouter un peu d'huile ou de graisse voire une tranche de lard. Une tranche de pain était posée au fond de l'écuelle dans laquelle on versait la soupe ; on trempait la soupe. Voilà l'essentiel de la nourriture.
La viande était rare ce qui provoquait un manque en graisses animales. Il y avait aussi carence en vitamines provoquant des maladies comme le scorbut, la pellagre ou le rachitisme.
En plus de l'eau on boit du cidre ou du vin léger (piquette) car le vin de qualité est vendu.
En dehors des catastrophes climatiques la production de l'agriculture française suffisait amplement à nourrir les 22 millions d'habitants de l'époque ; on pouvait même exporter.


L'hygiène

Les courtisans ne bénéficiaient de commodités fixes comparables à celles d'aujourd'hui. Pour autant, et contrairement à ce qui est souvent rapporté, on ne se soulageait pas sous un escalier ou dans un endroit plus ou moins discret. Des porteurs mettaient à disposition des seaux pour assurer quelque commodité, moyennant une petite rétribution.

De nombreuses mauvaises odeurs envahissaient par ailleurs les châteaux et autres lieux :

les chevaux qui avaient galopé ainsi que la transpiration de leurs cavaliers.
les chèvres ou vaches que l'on amenait jusqu'aux appartements des princesses pour le lait.
les courtisans entassés qui se méfiaient de l'eau chaude que la Faculté considérait comme agent propagateur de maladies.
Pour masquer ces odeurs fortes, on parfumait la crasse de patchouli, de musc, de civette, de tubéreuse etc. La diffusion des parfums se faisait par :

- des soufflets
- des pastilles à brûler.
- des cassolettes contenant de l'eau de mille fleurs.
- les gants parfumés que l'on se procurait chez le gantier parfumeur.
- Les demoiselles masquaient leur mauvaise haleine avec des plantes aromatiques telles que cannelle, clou de girofle, fenouil, menthe, marjolaine, thym, pouliot, fleur de lavande ou mélilot.


La Maison

Bien sûr les maisons riches étaient déjà bâties en pierre de taille. Mais le peuple habitait surtout des maisons constituées d'une ossature de bois remplie de torchis. Le toit était en chaume et le sol était le plus souvent en terre battue. La porte d'entrée était en bois, constituée de 2 panneaux pleins juxtaposés verticalement. On pouvait ainsi fermer le bas de la porte pour empêcher la volaille d'entrer tout en laissant le haut ouvert afin de faire entrer la lumière et sortir la fumée. La maison devait être sombre ; le vitrage de fenêtre n'est apparu que tardivement le verre étant cher et réservé à une élite argentée.
L'intérieur se composait d'une cuisine et d'une ou deux chambres. Dans la cuisine se trouvait le fourneau qui servait à la fois à cuire les aliments et à chauffer l'ensemble de la maison. La chambre était souvent commune avec des lits en alcôve ou comme en Bretagne, dans des placards. Ceci est bien sûr la description d'une maison pauvre et des équipements supplémentaires pouvaient exister suivant les moyens de l'habitant.


La Mode


Pour ces Dames...
Le costume féminin se simplifie, suite à la restriction des divers édits, en devenant plus confortable. Nous retrouvons la cotte ou la jupe, le corps de cotte ou corsage et la robe, sorte de manteau ouvert et porté par-dessus le tout.

Les corsages à baleines sont pour la plupart mis en forme par de fines baguettes d'osier pour souligner les " crevés " des tissus qui les doublent. Les satins, velours, taffetas et damas sont les tissus les plus souvent employés.

La jupe doit s'assortir avec le corsage suivant la matière, couleur et autres motifs. Elle se double de plusieurs jupons, taillés dans des tissus plus légers qui se laissent entrevoir par de petits retroussis et qui s'obtiennent grâce au " vertugadin", pièce de grosse toile armée de fil de fer et fixée à la ceinture.

La robe-manteau ouverte sur le devant est souvent noire avec des manches resserrées à mis-bras par un ruban noué et fermé aux poignets par des manchettes. Cette robe se porte en toute occasion et des modèles sont confectionnés pour la chambre, l'équitation, le carrosse, les cérémonies, le bal, la messe... En hiver, elle se double de fourrure.

Les dessous féminins se composent de chemises de coton, de toile ou de chanvre et de brassières portées sous le corsage en satin ou en futaine. Les " calessons", cousins des caleçons, serrés à la taille, sont faits de damas.

Les bas sont pratiquement toujours de couleur rouge, bleu ou vert clair. Les souliers à hauts talons en harmonie avec les bas, sont souvent en satin.

La pointe de la mode est surtout dans l'ornement, celle qui ne sera pas comme les autres et que tout le monde veut copier, avoir toujours la touche de bon goût et qui attire. Les accessoires sont là pour ça, et ce ne sont pas les choix qui manquent, les masques, les loups, les mouchoirs à glands d'or, les éventails aux somptueux décors, les fraises, les cols de dentelles, les mouches aux formes les plus extravagantes, les gants parfumés, les écharpes à franges d'or...


Pour ces Messieurs ...
L'esprit de la mode chez les hommes est la même que chez les femmes, l'élégance et le confort sont les mots d'ordre.

Le pourpoint s'allège petit à petit, se découpe, descend en pointe vers la ceinture et tailladé de fentes dites " chiquetades".

Le collet est droit, agrémenté d'un col, " la rotonde " ou de " fraises à confusion " à fronces inégales.

La cape qui commence à être nommée" manteau " est portée sur une casaque appelée selon sa longueur, longue ou courte, " calabre " ou " roupille ". En hiver, les grands capuchons font leurs apparitions, appelés " cabans", " royales", " hongrelines " ou " houppelandes".

Ils chaussent de hautes bottes ou des souliers " à cric " ou à " pont-levis", les bas doivent être assorties et de couleur rouge. En hiver, ils n'hésitent pas à mettre plusieurs paires de bas de soie les unes sur les autres.

Les cheveux se portent long et frisés et bientôt les perruques feront leur apparition.
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MessageSujet: Re: La vie en l'an de grace 1650   La vie en l'an de grace 1650 EmptyMer 10 Juin - 21:29

La justice en 1650


LA POLICE :
Il y avait différents grades dans la police(du plus haut au plus bas):
-Le lieutenant général de police: qui détient ses pouvoirs du parlement .Magistrat unique aux pouvoirs multiples, il est à la fois magistrat et administrateur.Ce personnage hybride ,aux pouvoirs immenses,commande la politique des commissaires de police sur lequels il a toute autorité.
En tant que magistrat, il dispose d'un tribunal au châtelet: la chambre de police.
Ses attributions s'étendaient dans les domaines les plus divers: sécurité de paris,modernisation de la capitale(surtout de la voie publique), affaires religieuses ,sociales économiques, de santé publique, police des meurs, des vivres,etc....
Il faisait son rapport au ministre de la maison du Roi et de Paris.

-Les commissaires: ils secondaient le lieutenant général au châtelet.

-Les exempts et les sergents: ils renseignaient le lieutenant général grâce à leurs indicateurs.

LA JUSTICE :
Toute les charges judiciaires pouvaient être achetées . Avec l'institution de la "Paulette", ces charges pouvaient devenir héréditaires grâce à un impot annuel. Cela a créé des dynasties de robe.Certains magistrats ne se souciaient pas d'instruire ou de juger sérieusement une affaire.

LES CHATIMENTS AU XVIIème SIECLE :
Les blasphémateurs récidivistes étaient mis au carcan dès la 5ème récidive , à la 7ème au pilori : le pilori était une sorte de tour qui s'élevait au centre de la place des halles et dont la partie supérieure, faite d'une charpente mobile placée sous le toit, pouvait tourner de façon que le condamné, dont la tête seule et les poignets sortaient des trous aménagés dans les planches fut chaque demi-heure , présenté à l'un des côtés de la place. Et si ils persistaient on leur coupait la langue .

Comme torture ,on utilisait , à Paris , l'eau et l'extension.

Pour les assassins qui n'étaient pas nobles ,on les rouait . Attachés à demi-nus sur une roue de voiture posée à plat ,leurs membres étaient rompus par le bourreau à coup de barres de fer et , parfois ils attendaient comme-ça plusieurs heures avant de recevoir le coup fatal sur la poitrine. On pouvait améliorer le supplice en les faisant écarteler vifs , par 4 chevaux.

Certaines personnes étaient pendues.

On envoyait des gens aux galères pour de petites infractions telles que casser des lampadaires.

LES PRISONS :
Bien que la loi ne comportât pas ,en principe ,de peine d'emprisonnement, les prisons étaient nombreuses à Paris et toujours pleines .Il y avait surtout des enfermés à titre préventif et pendant de longues périodes.Le lieutenant général de police pouvait faire enfermer des personnes par lettres de cachet même pour des délits mineurs .Les prisonniers pour dettes incarcérés par jugement , le restaient jusqu'à ce qu'ils puissent payer leurs dettes .Leurs créanciers devaient normalement payer leur nourriture ,ce qu il s'abstenaient souvent de faire ;et on arrivait ainsi à des situations absurdes et cruelles.On prétend pourtant qu'un débiteur insolvable pouvait être libéré si il acceptait que l'on lui mît un bonnet vert sur la tête en pleine rue,on appelait ça "faire cession" ,mais on ne sait pas si c'est exact.

LE CHATELET :
Les principales prisons de Paris était le petit-châtelet et le grand-châtelet, où on enfermait dans des salles communes des assassins,des voleurs,des jeunes délinquants et des prisonniers pour dettes, ce qui créait une ambiance effroyable.
Au Grand-Châtelet, dans les cachots les plus profonds,où l' eau de la Seine parvenait à s' infiltrer, les prisonniers étaient attachés par des chaînes et ne pouvaient se tenir ni debouts ni couchés. D'anciennes traditions et l'humour macabre des geôliers valaient à ces cachots des noms étranges : La Barbarie, le Puits, l'Entre-deux-huis, le Paradis ou la Boucherie.
Livrés au sévices de gardiens avides et brutaux, entassés comme des harengs en conserves dans ces "antichambres de la morts" beaucoup de prisonniers n'avaient plus guère d'espoir.


Quelques armes de l'époque :


- LE MOUSQUET A MECHE.
Il était plus léger que ses prédécesseurs et ne nécessitait plus l’emploi d’une fourquine pour le soutenir. Sa mise à feu se faisait par une mèche lente allumée puis abaissée sur la cuvette contenant la poudre d’amorçage au moyen d’une gâchette. Il restait une arme lente et imprécise avec une faible fiabilité. La mèche lente posait problème dans des conditions d’humidité, son utilisateur était une cible facile dans la nuit et l’entraînement, qui requérait quelques 44 mouvements pour recharger, était très lent. La fréquence de tir était probablement d’un coup à la minute. Il était efficace peut être jusqu’à 225 mètres, mais il était largement imprécis et sa portée opérationnelle n’était pas de plus d’une cinquantaine de mètres.

- LA BAÏONNETTE.
C’était une large dague avec un manche rond enrubanné qui était enfoncé dans la gueule du mousquet. La première apparition de cette arme est datée de 1647 et présageait la fin de la pique.

- LES ARMES DE CÔTÉ.
En l’absence de baïonnette l’épée était le seul moyen de se défendre et restait l’arme de contact.

- LA DAGUE.
Leurs origines sont aussi diverses que variées.
Une dague est une arme blanche courte à simple ou double tranchant.
Elle pouvait être utilisée :

* comme couteau ;
* comme une épée courte
Types de dagues de combat :

* Main-gauche : Un cas particulier de main-gauche est la main-gauche trident. Une main-gauche trident se présente sous l’apparence d'une main-gauche classique, mais sa « lame » (non-tranchante) est en fait composé de trois bandes de métal et gouvernée par un mécanisme à ressort. Lorsque celui-ci est activé, les deux bandes latérales se déploient, offrant ainsi une configuration en V permettant bien mieux de parer une arme
* Dague à rouelles : La dague à rouelles est une arme d'appoint utilisée par les hommes d'armes européens à partir de la deuxième moitié du XIVe siècle. Elle est caractérisée par les deux rouelles (rondelles) de métal qui forment sa garde et son pommeau.Ces armes causent des blessures bien souvent mortelles.
* Scramasax : Un scramasaxe est une arme blanche franque. Il s'agit d'un coutelas semi-long à un tranchant long sur un côté de la lame, l'autre coté n'étant affuté qu'à son extrémité. Cela reste une arme assez rare car venue du nord de l'Europe.

Certaines dagues ne servaient qu’à l’estoc (Combat à l'épée ou escrime):

* Dague de jet
* Stylet : un poignard à lame triangulaire très fine, conçue pour produire des blessures très profondes et donc difficiles à guérir, apparu en Europe au XIIIe siècle et appelé tucks en anglais.
* Percemaille

La dague était parfois placée dans la botte de certains chevaliers pour se protéger si jamais il venait à tomber de son cheval.



La médecine et les soins


LA MEDECINE AU XVIIème SIECLE :
Les médecins du 17éme siécle témoignèrent d'une ingéniosité et d'une liberté d'esprit qui a permis à la mèdecine de se déveloper et ainsi faire disparaître "les soins" des rebouteux.
Il y a apparition des soins charitables dans les hôpitaux par bailliages ou sénéchaussées ainsi que des médecins non conformistes(chirurgiens,médecins et apoticaires) comme Théophraste Renaudot ou bien François Lebrun soignant gratuitement.

LES MEDICAMENTS :
Les médicaments naissent des expériences, tirés des plantes, animaux et minéraux, pour la préparation desquels les médecins sont obligés d'entrretenir toutes sortes de fourneaux, alambics, récipients et autres instruments de chimie , "pour extraire par les opérations dudit art toutes sortes d'eaux, huiles, sels, magistaires, extrait, quintessences, chaux, teintures, précipités et généralement tous les autres effets dudit arts de chimie, lequel se trouve fort utile à la guérison des maladies".
Theophraste Renaudot possédait chez lui un laboratoire qui lui a permis de faire toutes sortes d'opérations chimiques servant à la médecine et aux soins.
Certains médecins, pendant une effroyable pandémie de syphilis, conclurent que l'épidémie se transmettait par l'intermédiaire de micro -organismes invisibles.

LES SOINS :
Les saignées, les potions, les cataplasmes sont les soins les plus courants à cette époque, ainsi que la chaleur qui était fortement recommandéa.
Le médecin, pour détecter les maladies, reniflait les urines.

LES MALADIES :
La préoccupation majeure a été de déterminer la cause des maladies.Francois Broussais a rapporté toutes les maladies à une commune irritation gastro-intestinale.
Les maladies les plus courantes sont:
-tuberculose (comme pour madame Popin dans le roman).
-flux de poitrine
-syphilis
-la rage
Toutes ces maladies proviennent du manque d'hygiène.



Sources : CRDP[b]
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MessageSujet: Re: La vie en l'an de grace 1650   La vie en l'an de grace 1650 EmptyMer 10 Juin - 21:35

Lexique du XVII éme Siècle
Ce lexique ne fait mention que de termes dont vous pourriez avoir besoin lors de votre jeu. D'autres termes pourront y être ajoutés...


A
Affeurage : Droit seigneurial sur les boissons et certaines denrées vendues dans les tavernes
Anneau de salut : Anneau scellé dans le mur extérieur d'une église qu'il suffisait de saisir pour échapper à la justice séculière
Apothicaire : Unie à la corporation des épiciers, la corporation des apothicaires faisait pourtant très mauvais ménage avec elle car le sucre, très rare au moyen-âge, était considéré comme un médicament. Ce sont les épiciers qui étaient chargés de fournir aux apothicaires la plupart des ingrédients nécessaires à la préparation de leurs remèdes, se chargeant également d'importer les marchandises parfois de très loin.
Avocat : La profession d'avocat nécessitait d'être licencié en droit civil ou canonique et de prêter serment. Les avocats généraux du Parlement, les avocats du roi des autres tribunaux était érigés en offices et prenaient rang après les procureurs généraux.

B
Bagne : Les condamnés aux travaux forcés servaient de rameurs sur des galères et se divisaient en 2 catégories :
* les "galériens à temps" (condamnés pour 3, 5, 6 ou 9 ans), et
* les "galériens à perpétuité"
Ils étaient tous enchaînés à leur banc, tandis que les engagés volontaires appelés la "bonne vogue" restaient libres de leurs mouvements. L'ensemble constituait la chiourme, commandée par un Comité.
En 1564, Charles IX fixe le temps minimum des galériens à temps à 10 ans.
Barbiers-perruquiers : Corporation qui se détacha des barbiers-chirurgiens en 1637 et qui avait pour enseigne un bassin blanc (tandis que les barbiers-chirurgiens avaient un bassin jaune). L'usage de la perruque et les besoins en toilette occasionnés par la mode expliquent l'importance et la richesse de cette corporation.

A suivre Lien source : http://provinces.francaises.free.fr/lexique_B.htm#barbierperruquier
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MessageSujet: Re: La vie en l'an de grace 1650   La vie en l'an de grace 1650 EmptyMer 10 Juin - 21:38

Les Injures du Moyen Âge


Abaieor : Chien qui aboie/casse-pieds, jaloux, envieux
Abeteor : Trompeur, dupeur
Abriconeor : Filou, fripon
Accidos : Paresseux
Acoperos : Cocu
Afadé : Faible
Afamé : Efféminé/précieux, tante, homo, chochotte
Afitos : Insolent
Ahaus : Fumier/ordure, salopard
Ahur : Voleur
Aillevin : Enfant trouvé/bâtard
Ampas : Valet/lèche botte
Aoltre : Bâtard
Apesart : Fardeau, gros lourd
Arecier : Mettre en érection
Arnal :Cocu
Arsoneor :Teigneux
Assenseor : Délateur
Atainos : Querelleur
Aventu : Etranger, homme/métèque, péjoratif "Sans feu ni lieu"
Avien : Plaisir charnel, luxure
Avoutre : Débauché

Bailleur de paroles en paiement : Mauvais payeur
Bandoulier : Brigand
Bastard : Bâtard
Baubi : Andouille
Bécart : Hérétique, stupide
Bedel : Pillard
Bobu : Nigaud
Bogre/bougre : Sodomite
Bren : Ordure, merde
Buison : Stupide

Cafre : Lépreux
Catier : Sodomite
Caveste : Coquin
Chapon maubec : Poltron à mauvais bec
Chatron : Châtré
Chiabrena : Chien de merde
Chopolote : Cloporte
Coart : Couard
Coillon : Couillon
Coquebert : Nigaud, impertinent
Coquillard : Faux pèlerin, escroc
Corain : Sodomite
Corbineur : Voleur, escroc
Cornart : Cocu
Couille de Lorraine : Pourquoi de Lorraine ?
Coterel : Pillard
Croque-lardon : Pique assiette
Croutelevée : Vérolé, lépreux
Cuide : Bourse sans testicule
Culvert : Serf, Personne de basse extaction

Devrevé : Laideron, vilain
Drubert :Impuissant

Ernol : Cocu
Escaran : Brigand
Escorchart : Ecorcheur
Escrafe : Saleté, déchet, pourri
Eske : Lâche
Esmeut : Excrément, merdeux

Galier : Débauché
Gast blé : Ravageur de champ de blé
Géménée de godinette : Engeance de débauchée (f. de p. quoi !!!)
Godon : Anglais
Gore pissoue : Truie pisseuse

Harpailleur : Filou

Ladre : Lépreux
Ladre vert : Lépreux moisi !
Lunetier de l'antéchrist : Cherchez pas à comprendre !

Malbête ou maucréature : Créature du diable
Mâtin pourri : Chien pourri
Maujoint : Sexe féminin
Musardeau du diable : Niais du diable

[b]Paillarde :
Débauchée
Patarin : Cathare, hérétique
Pleurard de merde : C'est comme ça !

Quistre : Bâtard, vil

Rogue : Arrogant

Salezart : Salaud

Taille-lard : Fanfaron
Truandaille : Ramassis de truands

Veau coquard : Abruti qui se la joue
Vendeur de coquilles vides : Escroc
Vessard : Froussard (qui vesse de peur)

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MessageSujet: Re: La vie en l'an de grace 1650   La vie en l'an de grace 1650 EmptyMer 10 Juin - 21:42

La Monnaie en 1650


A partir des éléments pêchés sur Wikipédia, nous vous proposons ce système monétaire, très proche de ce qui devait réellement être observé en 1650.

Il existe quatre types de pièces : les Deniers, les Sols (communément appelés Sous), les Louis d'Argent et les Louis d'Or.

  • Les Deniers
    La plus petite monnaie qui existe, elle est en cuivre et il faut 12 Deniers pour faire 1 Sol (Sou).

  • Les Sols (Sous)
    Les Sous sont un peu moins courants que les Deniers mais les personnes les plus riches de la Cour en ont parfois en poche. Il faut 60 Sols pour faire 1 Louis d'Argent.

    [=> On estime à environ 1 € le Sol, pour vos conversions]


  • Le Louis d'Argent
    Appelé aussi Ecu Blanc, il faut 2 Louis d'Argent pour faire 1 Louis d'Or.

  • Le Louis d'Or
    La monnaie la plus recherchée et aussi celle qui la plus de valeur. En posséder un est un signe de grande richesse.

    [=> Sur la base 1€ = 1 Sol, 1 Louis d'Or = 120 €]


Quelques exemples

(Ces exemples sont totalement inventés)


  • Un Cheval vaut environ (selon le vendeur) 100 Sols
  • Un Boeuf ou une Vache valent 1 Louis d'Argent (60 Sols)
  • Un Bouc, une Brebis, une Chèvre ou un Mouton valent 50 Sols
  • Un Cochon vaut 45 Sols
  • Une Poule, un Canard ou une Oie valent 3 Sols

  • Une toilette luxueuse(des Jupons au Manteau) vaut 6 Louis d'Or
  • Une paire de chaussures simples vaut plus ou moins 10 Sols
  • Un Costume simple vaut 12 Sols

  • Les plus élégantes parures de bijoux peuvent valoir jusqu'à 20 Louis d'Or
  • Un Fiacre vaut 15 Louis d'Or

  • Une miche de pain vaut 3 Deniers
  • Une botte de carottes vaut 1 Sol
  • Un panier de pommes vaut 2 Sols

  • Une nuit avec une Fille de Joie coûte environ 30 Sols
  • Une nuit avec une Courtisane coûte au minimum 1 Louis d'Argent
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