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 Elizabeth de Courrège

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Elizabeth de Courrège
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Elizabeth de Courrège



Feuille de personnage
Rang: Noble
Profession: aucune
Parti (pour les Miséreux):
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MessageSujet: Elizabeth de Courrège   Elizabeth de Courrège EmptyLun 1 Juin - 21:36

Identité


  • Nom : Courrège née Holloway
  • Prénom(s) : Elizabeth
  • Sobriquet :

  • Âge : 28 ans
  • Origine : Anglaise
  • Rang : Noble
  • Profession : Aucune
  • Parti : Royaliste

    Physique


  • Yeux : Bleus
  • Cheveux :bruns-roux
  • Taille/Poids : 1m58 / 46kg

  • Description physique : C'est une toute minuscule femme que voilà, à peine plus lourde qu'une plume. Mais on ne choisi pas sa morphologie, pas plus qu'on ne choisi de naître avec tel ou tel attribut. Fort heureusement pour elle, Elizabeth est plutôt bien lotie, dans la mesure ou elle reste toujours quelqu'un d'agréable à regarder pour son âge et pour son statut de veuve. 28 ans, c'est vieux pour cette époque, surtout pour une femme. Quelques rides viennent strier son visage lui conférant maturité et féminité, mais aussi une histoire, un passé. Ses yeux, grands et en amande sont scrutateurs, ils visitent de visages en visages les personnes à qui ils portent intérêts. Souvent, ils se plissent, accordant un brin d'autorité à ce regard azur. Pourtant, la plupart du temps, il restent froids, sans vie, simples observateurs ne reflétant pas les émotions de l'âme dont ils sont le miroir.
    Sa bouche est sommes toute, plutôt banale quoique charnue. Elle se la peint quelques fois pour paraître plus jeune, de la même façon qu'elle se farde pour cacher son âge. Elle se soucie beaucoup de l'opinion extérieure. Par un soucis de respect mais surtout par vanité.
    Ses cheveux sont toujours coiffés avec une précision chirurgicale. Car une femme est avant tout quelqu'un de soigné. Ils sont abîmés, par les fers à boucler, les poudres, les constantes tensions qui les tirent d'un côté ou de l'autre. Elle en perd quelques uns, ce qui l'horrifie. Elle sait pourtant que c'est l'inévitable prix à payer pour avoir coiffé toute cette masse de façon soignée durant des années. Ce qui la rassure en revanche, c'est qu'elle n'est pas la seule. Beaucoup d'autres femmes sont dans le même cas. La mode est sans pitié.
    Ses deux grossesses lui ont donné une silhouette pleine, aux courbes voluptueuses. Fort heureusement, ses corsets qu'elle serre avec hargne cachent ce léger embonpoint. Même s'il est rare qu'une femme garde sa taille de guêpe après avoir enfanté, elle ne veut pas montrer qu'elle est plus enveloppée qu'avant. Même si, d'un point de vue tout à fait externe, elle reste mince.


    Mental


  • Qualités : Elle affectionne à tenir sa maisonnée, et le fait fort bien. Elle possède un grand sens de l'organisation et de l'ordre, de sorte à ce qu'elle puisse librement aménager son temps. D'un demeurant calme et froid, elle sait faire preuve d'une vivacité de répondant qui peut s'avérer mordant. On peut également dire qu'elle sait faire tourner en bourrique les hommes désireux d'avoir ses faveurs. Mais elle est mariée, et « respecte son époux mourant ». Elle sait parfaitement tenir une conversation avec quiconque, parle trois langues et sait jouer le jeu des apparences avec brio.
    On lui tient pour majeure qualité d'être une dévote respectable dont l'exemple est à suivre pour toutes les futures jeunes filles à marier.
  • Défauts : Elle pèche par orgueil et par son sentiment de supériorité. C'est une anglaise après tout. On peut la prendre pour un bas bleu, mais il est vrai qu'elle aime à se vanter de ce qu'elle connaît, et à discuter dans des salons afin de goûter au plaisir des joutes verbales. Elle possède, en outre, le goût du jeu et du défi. Très rancunière, elle pardonne peu facilement. Si l'on perd sa confiance et son estime,c'est pour toujours.
    Cependant, d'une manière générale, elle sait cacher ses défauts pour paraître au monde sous son meilleur jour.
  • Goûts, intérêts, passions : Elle aime la peinture ainsi que la sculpture. C'est toujours une joie pour elle d'admirer les derniers Rembrants, Hals ou Drost. De plus, elle fait partie du cercle d'amis de Mme de Scudéry, dans lequel elle goûte aux joie des mots et des idées des plus grands esprits de son temps. D'ailleurs, elle connaît un certain Voltaire qui, elle doit l'avouer, malgré un esprit grivois et passablement téméraire, lui plaît beaucoup.


    Historique


  • Famille : Issue d'une petite noblesse anglaise et vivant dans le Southampton, la famille Holloway a toujours su saisir les bonnes opportunités pour gravir les échelons. La mère, Meredith Holloway accoucha de trois filles et un fils. Bien que déçu de n'avoir pas plus de mâles dans la famille, le père, Phillip, arrangea déjà certains contrats de mariages avec d'autres familles du voisinage. Ils ne faisaient partie que d'une noblesse de campagne, certes, mais rien ne les empêchait de vouloir atteindre un idéal plus prestigieux. Leurs enfants redoreraient le blason des Holloway.
    Ils n'avaient que peu de cousins malheureusement, et le peu étaient déjà en noces. L'aînée fut donc mariée à un bourgeois. Malgré la répugnance à joindre deux classes sociales différentes, il fallait bien avouer que la famille de ce dernier possédait un gros pécule qui profiterait à tous.
    La seconde convola avec un cousin éloigné au degré le plus obscur possible, mais néanmoins prouvable.
    La dernière était Elizabeth.

  • Enfance : Comme nous l'avons dit, l'enfance de la jeune fille se déroula dans une propriété à la campagne, entourée des membres de sa famille. Elle reçut une éducation tout à fait adaptée aux grandes dames de ce monde. Très vite, elle montra des prédispositions pour les langues. Elle apprit le français avec une vitesse remarquable. Et même si son latin et et son allemand demeuraient fragiles, les années qu'elle avait pour pratiquer la consoliderait. Ses relations avec son frère et soeurs étaient simples, sans vraiment d'intérêts autre que celui d'appartenir à une même famille. Aucune réelle complicité. Il fallait dire que Elizabeth avait une dizaine d'années d'écart avec le reste de la fratrie, ce qui ne facilitait pas les échanges. Néanmoins, la fillette était un charme, qu'on exhibait aux voisins pour en montrer les bouclettes blondes et les joues dodues et rosées.

  • Adolescence : Elle grandit, elle devint une femme vite courtisée par les jeunes garçons des alentours. Il était vrai que son visage d'ange charmait tous ceux qui étaient en âge de sa marier, et cela, ses parents s'en rendirent compte très vite. C'est pourquoi, ils décidèrent de la confier à une amie de la famille, qui se chargerait de l'introduire à la Cour du roi. Le 3 Janvier 1638, elle fut donc présentée devant Charles 1er d'Angleterre. Elle attira son attention. Et qui refuserait les faveurs d'un roi ? Elle était jeune, 15 ans, face à l'un des hommes les plus influant d'Europe. Elle avait peur, évidemment, car encore innocente. Il s'avéra un piètre amant, qui la prenait violemment et de façon plutôt inhabituelle...elle avait toujours entendu que ce genre de chose se faisaient face à face, et non autrement.

    Quoiqu'il en soit, après deux mois, il sa lassa d'elle, et la maria à un de ses vieux contes qui avait eu le coeur renversé à la vue de cette jeune femme rousse. Henry Henningway, qui avait au moins 65 ans, devint son époux l'année suivante. Fort heureusement, ils restèrent à la Cour, car son mari se révélait un conseiller précieux pour le roi. Elle apprit à se faire une place de choix parmi les autres courtisans et dames de compagnies.
    Elle tomba enceinte de Henry -qui y prenait grand soin-, et donna naissance à Catherine, sa première fille. Tout semblait aller pour le mieux dans cette vie remplie de faste, de richesses et de jeux d'apparences.
    Malheureusement, Henry mourut l'année suivante. Elle avait alors 19 ans, se retrouvait veuve. Elle eu alors le choix de, soit se remarier, soit entre au couvent, comme bien souvent des femmes le faisaient. Mais elle était trop avide de sa liberté, elle n'allait pas s'enfermer dans une cellule alors qu'elle avait à peine 20 ans !
    Elle décida de porter le veuvage et de revenir habiter chez ses parents, comme la bienséance l'exigeait. Elle y passa une année, le temps qu'il fallait selon les convenances d'usage, puis elle retourna à la Cour mais tant que dame de compagnie de la reine cette fois-ci.

  • Jusqu'à nos jours :
    Cependant, en les périodes de trouble qui agitaient l'Angleterre durant ces années lui fit épouser François de Courrège. A cette époque, il était un ambassadeur français à Londres, ou il séjournait. Il devait avoir une quarantaine d'année, célibataire et bien bâtit de sa personne. Elle savait qu'il possédait un titre, et que ses coffres étaient pleins. D'après ce que les espions qu'elle avait engagé lui dirent. Ni plus ni moins, elle commença à le séduire. Elle avait dans le but de le rendre fou d'elle. Ce qu'elle fit avec une certaine classe. Elle avait appris certains arts dont elle se savait très douée.
    Les noces furent prononcées le 3 Octobre 1643, et approuvées par le Charles 1er lui-même.
    François lui apporta sécurité et argent, tendis qu'elle lui fournissait son corps. Il était mauvais amant, comme le roi. A moins, son précédent mari, Henry avait eu l'expérience de l'âge et lui avait apporté un certain plaisir dans les devoirs conjugaux. Alors que là, elle s'ennuyait, et devait prendre des amants pour se satisfaire.
    Les premières années se passèrent fort bien, ils s'étaient établis dans Londres même, près de la Cour. La petit Catherine grandissaient avec ses nourrices et précepteurs, tandis que sa mère fréquentait toujours autant la société avec ardeur.
    Mais le 6 Janvier 1649, Charles 1er se fit décapiter. Ils décidèrent alors de quitter l'Angleterre pour joindre la France. La politique y était plus stable. Puis François avait des affaires à gérer dans ses domaines.

    Ils se retrouvèrent à Paris, ville inconnue à Elizabeth, mais dont les rumeurs la décrivait comme dépravante et pourtant, éclairée. Ils s'installèrent dans une maison de ville en plein coeur de Paris. Elle avait 26 ans, venait d'avoir un second enfant, une autre fille, Emma. Une déception. Elle aurait voulu un fils.
    A Paris, elle commença à fréquenter les salon. Son jeune esprit anglais rafraîchissait, et l'on s'étonna fort de sa capacité à comprendre les subtilités de français. Elle rencontra beaucoup de jeunes auteurs, des artistes et des femmes de qualité. Elle s'enrichit de culture, s'enorgueillit d'être dans le berceau de la mode parisienne, qui rayonnerait dans toute l'Europe. Puis, ces gens étaient réellement passionnant...les amants français étaient divins et aucune conversation ne souffrait d'être stupide, pour une fois. Elle devint très vite une coqueluche à la mode, elle se fit connaître de partout, invitée dans chaque soirée élitiste, bref, Paris était salutaire.
    Mais comme le bonheur ne dure jamais, elle découvrit que son mari était tombé amoureux d'une vulgaire baronne blonde et pucelle, qu'il prévoyait de l'empoisonner puis de la tuer, pour aller épouser sa catin blonde.
    La fureur froide de Elizabeth la fit entreprendre sa vengeance. Elle réfléchit longtemps, aux moyens...comment le tuer, s'il fallait réellement le faire, ce qu'elle deviendrait après...puis elle eu un plan qu'elle jugea absolument magnifique.
    Il ne lui fut pas difficile de retrouver l'endroit ou François avait acheté son poison. Justement, cette femme s'appelait La Poison.

    La jeune anglaise lui offrit un meilleur prix que les quelques pièces qu'elle avait reçu de son mari, avec la promesse de lui en donner plus encore une fois les effets effectifs.
    Cela fonctionna fort bien à vrai dire. Elle crut, au début, qu'il allait se douter qu'elle avait retourné son propre plan contre lui, mais il devait la juger incapable de lui faire le moindre mal. Elle avait toujours su qu'elle devait garder son apparence de dévote, car les soupçon étaient endormis. Elle prévoyait de lui faire subir une lente et douloureuse maladie incurable, qui ne le tuerait pas, l'affaiblissant simplement pour qu'il soit incapable de faire quoi que ce soit.
    Le médecin conclu à une maladie des veines, que les saignées ne parviendraient pas à guérir, ni même les médicaments. Il lui faudrait du repos, et des vitamines.

    Chaque jour, Elizabeth – ou sa camériste, tout le monde était complice- versait un peu de poison dans le plat de François. Elle ne voulait pas le tuer, car cela reviendrait à porter un nouveau veuvage, et à perdre ses biens...et surtout, se retrouver sous la tutelle d'un des membres de la famille de François. Or, elle voulait sa liberté plus que tout. Désormais, c'était elle qui gérait toutes les affaires de son lâche et malade de mari. Lui, il n'avait même pas la force de lever le bras pour sa gratter l'oreille, jamais il ne pourrait plus faire la moindre action à moins que Elizabeth ne décide de lui administrer l'antidote. Régulièrement, elle se rend chez La Poison pour se fournir, et payer grassement ce produit. Elle en profite pour lui demander des potions de « rajeunissement », des breuvages d'avortement, et même des filtres d'amour. Elizabeth collectionne discrètement et habilement les amants, personne ne croirait jamais que cette prude et délicate Madame de Courrège n'était qu'une parfaite rouée.


  • Objectifs et possibles évolutions : Aucune idée pour le moment

    Hors Jeu


  • Pseudo :Do
  • Autre(s) Personnage(s) ? Raphael
  • Comment avez-vous connu ce forum ? « C'est quelqu'un qui m'a dit »
  • Une suggestion ?
nop !
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MessageSujet: Re: Elizabeth de Courrège   Elizabeth de Courrège EmptyLun 1 Juin - 23:14

Fiche sans accrocs aucun et parfaitement validable !
Je te souhaite un bon jeu avec ce personnage ^___^
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MessageSujet: Re: Elizabeth de Courrège   Elizabeth de Courrège EmptyLun 1 Juin - 23:17

Merciiiii !
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Miracle
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MessageSujet: Re: Elizabeth de Courrège   Elizabeth de Courrège EmptyLun 1 Juin - 23:24

N'oublie pas de générer ta mini-fiche dans ton profil Wink
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