Alix

Identité

Nom : Brunel
Prénom : Alix, comme la bienheureuse Alix Le Clerc qui créa la Congrégation de Notre-Dame au siècle précédent.
Sobriquets : Brunelle, Prunelle, Pernelle…
Âge : 14 ans
Origine : bourgeoise
Rang : va-nu-pied
Profession : indéfinie, à l'occasion lingère, guetteuse, marchande ambulante... elle fait tout sauf le tapin.
Parti : royaliste

Physique
Yeux : Alix a de grands yeux noirs en forme de prune qui rougissent facilement. Ses cils ne sont pas très fournis mais assez sombres pour que ça ne se remarque pas. Elle a des sourcils droits et fins.
Cheveux : Les cheveux d’Alix sont courts et épais, d’un noir brillant aux reflets bleus ou roux selon la lumière. Ils bouclent naturellement et la jeune fille se les coiffe en anglaises quand elle le peut au moyen d’un fer chaud.
Taille/Poids : 1m55 pour 45kg
Description physique : Alix n’est pas très grande et est plutôt du genre fluette. Très mince, elle n’a pas ou peu de poitrine et est assez androgyne, ce qu'elle souligne en ne mettant qu'un ou deux jupons, contrairement à la plupart des autres femmes de l'époque, et en évitant les corsets et autres serres-tailles. Étant bonne couturière, elle arrive à tirer le meilleur parti de ses vêtements qui, bien qu'élimés et usés, sont toujours de bonne coupe.
Comme Blanche-Neige, sa peau est très pâle, ses cheveux très noirs et ses lèvres très rouges car elle se les mord souvent. Son petit visage et son menton pointu lui donnent une frimousse de chat, tout comme son nez fin mais pointu. Si elle s'intéressait à son physique, ses joues rondes la désespèreraient mais il lui convient d'être une "mignonne petite fille" plutôt qu'une jolie fille ou une belle femme.
Elle semble constamment triste ou pensive et est très peu expressive, préférant garder secrètes ses pensées.
Particularités : Même pour l'époque, Alix est d'une blancheur à la limite du vraisemblable.
Signe distinctif : Elle lève facilement les yeux au ciel et à la belle saison ne ferait pas un pas sans une pomme dans sa poche.

Mental
Qualités : Equitable, Alix a un sens de la justice très développé. Elle est de nature généreuse, douce et gentille et refuse rarement de rendre service. De même, on est sûr d'être bien récompensé quand on l'aide. Adroite de ses mains et ambidextre. Patiente, elle est capable d'endurer beaucoup et a bonne mémoire.
Défauts : Introvertie, elle est timide et dissimulatrice. Exprimant très peu ses sentiments, elle fait parfois des crises de nerfs, de lassitude et de frustration. Elle est très rancunière et a une très bonne opinion d'elle-même. Elle trouverait normal que le reste du monde reste à croupir dans la Cour tandis qu'elle s'élèverait socialement. Très dépensière, elle refuse rarement de s'offrir un nouveau ruban ou des bas de meilleure qualité ce qui, associé à sa fierté, l'amène souvent à jeûner durant deux ou trois jours de suite, plutôt que de quémander un quignon.
Goûts, intérêts, passions : Alix n’aime pas trop la Cour des Miracles et aimerait y rester le moins longtemps possible. Mais c’est le seul endroit où une enfant perdue puisse espérer vivre sans passer par un couvent ou la prison...
Au niveau des goûts, Alix adore les pommes et les fruits en général ainsi que la viande (même si elle n'en mange pas souvent), les vêtements rouges et l'hiver.
Elle déteste tout ce qui constitue son ordinaire (les repas à base de pain et de vin rance, sa vieille pèlerine marron, la puanteur des rues) et aimerait changer de vie.
Elle aime bien la blanchisserie et en fait quand elle peut mais son grand rêve serait de devenir couturière le plus loin possible de la Cour...
Particularités :
Signe Distinctif :

Historique
Famille : ses parents, Etienne et Mathilde Brunel, ses frères et sœurs, Arnauld, Bertrand, Florie, Jehanne et Marie, ses tantes, Charlotte, Ysabeau et Yolande, et je vous épargne ses cousins, ses neveux et nièces, ses parents par alliance…
Enfance : Alix connut une enfant austère dans la famille de l’orfèvre Etienne Brunel. Elle était leur quatrième enfant et la seconde fille et depuis longtemps sa mère avait cessé de considérer l’enfantement comme une joie pour y voir avant tout une nouvelle bouche à nourrir. Elle risquait d’abord son âme en la concevant puis sa vie en la mettant au monde, quelle joie, n’est-ce pas…

N’étant qu’une fille, Alix fut, comme sa sœur Florie avant elle, très négligée par son père et ses frères et grandit à peu près comme elle le voulait. Tant qu’elle baissait les yeux quand un homme, même de sa famille, lui parlait, évitait les inconnus, prenait sa part de tâches ménagères, évitait de faire parler d’elle, se levait avant l’aurore, se couchait après le crépuscule et accompagnait sa mère à l’église, tout allait bien, on ne lui en demandait pas plus et Etienne Brunel pensait très sincèrement que ses filles étaient choyées plus qu’elles ne l’auraient mérité.

Le drame survint l’année des dix ans d’Alix. Florie s’était mariée à contre-cœur quelques mois plus tôt, espérant échapper à la vie de serve qu’elle menait chez son père mais avait été rapidement déçue par le mariage. Las, un cousin beau parleur de son mari vint lui conter fleurette et lui fit miroiter une vie de luxe et de paresse. Tentée, Florie céda à ses avances, considérant que ces merveilles valaient bien un petit sacrifice… Une fois son but atteint, le cousin, ennuyé d’avoir à se traîner cette femme mariée, la dénonça à son mari qui la mit dehors et emmena benoïtement ce dernier à la taverne pour y oublier toutes ces histoires de bonne femme. Tout le monde prit le parti du mari et du cousin, même Etienne Brunel, qui refusa d’ouvrir à Florie quand celle-ci vint quémander un peu d’aide.

Sincèrement choquée par cette scène, Alix sortit étourdîment de la maison paternelle pour retrouver sa sœur. Elle alla de maison en maison, frappant chez toutes ses connaissances où Florie aurait pu trouver un refuge, mais personne ne l’avait vue. Finalement, de guerre lasse, elle s’endormit devant la porte de sa tante Yolande, qui refusait de lui ouvrir, de peur que ce soit un piège pour faire entrer cette catin de Florie chez elle…
Adolescence : Lorsque Alix rouvrit les yeux, elle n’était plus sur le pas de la porte de sa tante, ni à Paris. A vrai dire elle ne touchait même plus le sol. L’enfant se trouvait posée comme un sac sur le dos d’un âne attelé à une charrette. Un homme marchait en tenant la bride de l’âne et la mit au fait de sa situation en riant. Il se nommait Yvon Ruteboeuf, dit le Goliard, et s’était fait un métier de ramasser ce qu’il pouvait dans les rues de Paris pour aller les revendre aux interdits de séjour les plus offrants, comme les gitans et une petite fille comme Alix pouvait valoir une fortune. Les bordels n’avaient jamais assez de filles assez jeunes, les nobles jamais assez de domestiques, les gitans jamais assez de danseuses et de diseuses de bonne aventure, sans parler qu’avec son bon petit minois elle ferait une mendiante épatante ! Et je ne vous parle même pas des vieillards toqués en quête d’orphelins à adopter !

Le Goliard en riait de satisfaction malgré les pleurs et les lamentations d’Alix et lui attacha les mains à un montant de la charrette, pour être certain qu’elle ne tenterait pas de filer.
« De toute façon, tu le reverras, ton grand Paris ! Toutes les catins y vont tôt ou tard ! Et quand tu repasseras les portes, tu n’auras plus envie d’aller retourner chez tes parents ! Et eux n’auront plus envie d’accueillir une fille follieuse qui aura couru les routes ! Ils doivent être sacrément contents même ! Un enfant femelle de moins, c’est l’occasion d’en refaire un autre. » termina-t-il avec un sourire grivois.

Le voyage à travers la France dura plusieurs mois et Alix dut reconnaître que la vie qu’elle menait avec le Goliard était bien meilleure que celle chez les Brunel. Elle avait le droit de regarder les gens dans les yeux en leur parlant, n’avait plus ni vaisselle ni ménage à faire, plus d’offices interminables à genoux sur les dures dalles glacées de l’église… La seule chose dont se méfiait l’adolescente était Ruteboeuf, à qui il pouvait venir à chaque instant l’envie de la posséder. Pour l’instant, eu égard à son jeune âge, il s’en était abstenu, mais l’enfant savait qu’il n’en serait pas toujours ainsi.

Elle s’aperçut vite qu’elle n’était pas la seule victime de rapt et qu’il n’était pas si rare de rencontrer des enfants, pas forcément des plus pauvres, seuls et sans défense. S’il était éveillé, un coup de bâton sur la tête l’assomait et il s’agissait ensuite de quitter la ville au plus vite, avant qu’il ne reprenne conscience. Si par hasard un garde les interrogeait, il suffisait à Alix de faire son plus grand sourire et d’affirmer qu’il s’agissait de ses petits frères ou sœurs.
Finalement ce fut dans le sud qu’Alix changea de main. Le Goliard avait demandé l’hospitalité pour la nuit à un camp de gitans, dont il connaissait vaguement certains membres. Sa réputation n’étant plus à faire, les enfants qui l’accompagnaient encore furent soigneusement examinés. Deux d’entre eux changèrent de main, sauf Alix, jugée trop blanche pour faire une gitane crédible. Un autre voyageur, hôte des gitans pour une nuit lui aussi, finit pourtant par l’acheter, apitoyé par son sort et sachant ce que le Goliard faisait aux enfants invendables.
Jusqu'à nos jours : Aymar de Basses Terres était un jeune homme flamboyant et plein de panache. Fils de paysan, il avait lui aussi rencontré le Goliard sur sa route, par une belle nuit d’automne et avait rapidement été revendu à un vieux noble sans enfant. Ce dernier s’étant miraculeusement remarié et ayant eu une progéniture des plus inattendues (certaines mauvaises langues affirment que ses enfants ressemblent à son chambellan, ce qui est totalement faux puisqu’ils ressemblent au capitaine de sa garde.).

Se devinant de trop, Aymar prit un beau matin son cheval, son armure, quelques lettres de change et partit au hasard. Il avait mis son éducation raffinée au service des autres en étant à l'occasion scribe ou musicien quand il récupéra Alix.

L'adolescente ne sut jamais trop à quel titre il l'avait ramassée. Etait-ce pour en faire sa maîtresse ? Pour l'employer comme prostituée ou autre ? Jusqu'à présent il l'a toujours laissée assez maîtresse d'elle-même et de son destin, de sorte qu'ils finirent par s'apprécier mutuellement.

Quelques années plus tard Alix, accompagnée de son propriétaire, revint enfin à Paris. Supposant la ville assez vaste et riche pour pouvoir subvenir à leurs besoins, il les installa dans la Cour des Miracles, chacun vaquant de son côté à ses occupations.
Objectifs et possibles évolutions : retrouver sa sœur Florie, rester en vie, ne pas se faire violer, ne pas rester trop longtemps dans la Cour des Miracles, ne pas se prostituer, se marier, devenir couturière.

Hors Jeu
Pseudo : Ju
Autre(s) Personnage(s) ? non
Comment avez-vous connu ce forum ? par un partenariat avec un autre forum.
Une suggestion ?

Bonjour Alix.
Je suis désolée que ça tombe sur toi mais... Il est écrit, très, très clairement, que vous DEVEZ faire une demande de rôle, que vous DEVEZ attendre qu'elle soit validée AVANT de faire toute fiche de personnage !

C'est écrit, c'est clair, c'est pas compliqué !

Merci de t'affranchir de cette obligation, avec peut être un petit passage par la lecture des règles si c'est nécessaire.

Merci pour la demande de rôle.
Préviens-moi lorsque ta fiche sera complète, et que tu auras trouvé ton avatar Wink

Maintenant que je suis en pleine légalité, est-ce que cet avatar convient ou est-ce qu'il en faut un peu plus réaliste ?

Il peut convenir oui !

Voilà, la fiche est terminée Smile

Voici mes remarques :

Like a Star @ heaven

Il serait agréable d'avoir plus de renseignements, tant physiques que niveau caractère, pour ton personnage. C'est assez succin et cela ne nous permet pas assez de cerner le personnage.

Like a Star @ heaven

Il doit y avoir un problème là xD

Citation :: (les repas à base de pain et de pain

S'endormit non ?

Citation :: Finalement, de guerre lasse, elle s’enformit

C'est tout !
J'aime beaucoup ton style d'écriture, pour l'histoire, qui est à la fois drôle, correctement écrite (je veux dire par là, des mots de l'époque ^^) et claire.

Dès que les trois petites babioles seront réparées, je pourrai te valider !

J'ai rectifié et un peu complété Smile

Je vois encore ça qui me fait marrer :

Citation :: (les repas à base de pain et de pain, sa vieille pèlerine marron, la puanteur des rues)

Tout le reste convient désormais !

Quelle quiche Rolling Eyes

Je devrais rajouter qu'Alix est une épouvantable tête en l'air... Enfin, j'ai remplacé le deuxième pain par du vin rance, ça devrait faire des repas plus équilibrés cat

Alors tout est good !
Je peux te valider sans souci dans ce cas.

Je t'encourage à voter sur les Top Sites et Tour de Jeu le plus souvent possible pour peupler la Cour, ainsi qu'à venir participer avec nous en Flood.

Le RP désormais n'attend plus que toi Wink

Tu peux poster où tu veux !

Par contre, pourquoi ne pas passer une annonce pour trouver des gens qui joueraient les personnages évoqués dans ta fiche ? par ici.

Bon jeu parmi nous !

» Escarcelle d'Alix