Marie

Identité

Nom : Rousseau
Prénom(s) : Marie
Sobriquet : Mignonne
Âge : 20 ans
Origine : Française
Rang : Va nu Pied
Profession : Fille de joie
Parti : Bohème

Physique
Yeux : Des yeux d'un bleu profond où votre regard se perd. Des yeux emplis d'une tristesse et d'une souffrance, mais ne dot-on pas que ceux-ci sont le reflet de l'âme ?
Cheveux : Orange ayant tendance à s'éclaircir au soleil.
Taille/Poids : Pas très grande et très fine.
Description physique : Marie est un petit bout de fille. Juchée sur des talons haut, elle paraît, de ce fait, plus grande qu'elle ne l'est réellement. Sa taille est fine mais on pourra remarquer aisément ses formes callipyges. Sa poitrine n'est certes pas immense mais bien proportionnée et ferme, ce détail est important dans sa profession. Des cheveux mi longs, un visage fin la caractérise également. Sa silhouette donne en général envie au client, et c'est bien là le principal. Son côté sauvageonne ressort de son attitude toujours défiante.
Particularités : Aucune.
Signe distinctif : Croyante invétérée, elle porte en permanence un petit médaillon en or à la gloire de la vierge Marie.

Mental

Marie est extrêmement croyante. La vie ne l'a pas épargné, et pourtant elle a toujours la foi. Distante, renfermée, elle ne se laissera pas facilement approcher. Elle vous livrera invariablement une façade de glace et mettra une barrière entre elle et vous. Pour ne pas se livrer. Si, au bout d'une lutte acharnée, vous arriviez par bonheur à casser cette barrière, alors vous découvririez une jeune fille, douce, avenante comme ne le présage pas cette distance de rigueur. En outre, dans le cadre de son travail, elle ne parlera pas, se contentera de faire ou plus précisément de subir sans rechigner à la tache. Marie est une jeune fille tourmentée, mais ce qui ressortira le plus lorsque vous l'apercevrez, est cette tristesse sans fonds qui ressort d'elle toute entière, de ses yeux et de ses postures. Elle ne sait ni lire, ni écrire, n'est pas très cultivée, mais est somme toute intelligente et débrouillarde. Elle a quelques notions de rue dans le vol et l'arnaque. Elle est en outre alcoolique et droguée.

Historique

Marie est née, vive Marie. Seul problème, elle ne connaît pas ses parents, ne connaît pas sa famille, et elle n'a eu que la rue comme gouvernante. Seul signe distinctif, cette petite médaille en or qu'elle porte autour du cou et près de son coeur, représentant la vierge Marie, et qui est en or pur. Très étonnant pour une va nu pied, une fille de joie censée être très pauvre. Mise à part cette petite marque de richesse et bourgeoise, Marie a tout de la pauvre fille. Elle a d'ailleurs été nommée Marie en rapport avec cette petite médaille, seul possible lien avec sa réelle identité.

Obligée de grandir dans la rue, elle fut recueillie par des prostituées de la cour des miracles, et élevée comme leur propre fille. Elle n'eut que pour seule leçon, les leçons de la rue, apprenant à chaparder pour manger et à se débrouiller pour vivre. Une petite fille aussi mignonne apitoie le riche et récolte un peu d'argent, plus qu'une dame plus âgée, cela est certain.

Sa seule famille se résumait donc à cet étrange bâtisse, aux femmes qui y vivaient. La petite fille voyait défiler des hommes mais ne comprenait pas les tenants et les aboutissants de la chose.

Son adolescence fut beaucoup plus dur. En effet, lorsqu'elle avait dix ans, sa mère adoptive mourut dans ses bras, d'une maladie, la syphilis, que le monsieur lui a dit. Marie ne connaissait pas mais sa tristesse était un abîme sans fond.

La petite fille s'enfuit alors de l'immeuble crasseux de la cour des miracles et erra dans les rues pendant de nombreuses semaines, ne mangeant pas à sa faim. Elle dérobait quelques pommes de ci de là, et pratiquait la mendicité.

Malheureusement, la petite fille se fit prendre la main dans le sac et pour une pomme volée, elle se retrouva en maison de redressement pour délinquantes. Elle y resta quatre longues années, qui furent réellement un enfer pour sa vie. Sans compter, que pendant cette période, la petite fille devint jeune fille et que ses questions quant à son corps restèrent totalement sans réponse.

Sa tristesse ne fit qu'augmenter et elle sentait la folie poindre derrière les barreaux qui entravaient sa liberté. De plus, l'ambiance entre les délinquantes détenues était extrêmement dur, comme vous pouvez l'imaginer, et la petite Marie appris à cacher ses sentiments et à forger cette barrière infranchissable entre elle et les autres, qui la sauva d'une violence extérieur et d'une folie latente.

Elle fut battue de nombreuses fois par ses codétenues, et parfois par les gardiens. L'ambiance y était horrible, spartiate et l'environnement pas du tout propice à la croissance normale d'une jeune fille normale.

Après quatre ans, elle fut relâchée, en promesse d'intégrer un couvent, au vu de sa croyance et de sa piété. Marie réussit cependant à s'enfuir et le couvent n'entendit jamais parler d'elle.

Elle retourna alors à la cour des miracles, lieu qui l'avait vu naître après tout, et recommença à voler et à vivoter, retrouvant ses marques dans la rue, milieu aussi dur que la maison de correction qu'elle avait fui.

Trois autres années de débrouille et de vols. A dix huit ans, il lui arriva quelque chose d'horrible. Un client habituel d'une des maisons de la cour des miracles ressortit ce soir-là, déçu et visiblement très éméché. Il s'était vu refuser l'accès à sa fille de joie pour cause de banqueroute et de bourse oubliée.

C'est ainsi qu'il croisait Marie en train de revenir de ses pérégrinations nocturnes. Il la considéra au premier coup d'oeil comme une miséreuse, mais comment pouvait-il faire autrement ? C'est alors que dans son cerveau embrumé par les volutes d'alcool, il s'imagina que personne ne lui dirait rien s'il abusait de la petite. Après tout, une fille de rue est un objet, n'est-ce pas ? C'est ainsi que dans son esprit malade germa l'idée...

Marie, elle, se souvint de cette nuit horrible comme le pire de ses cauchemars. Elle avait commencé par courir et à avoir peur. Puis elle s'était retrouvée dans ce cul de sac. Et l'homme était bien plus fort qu'elle, ce qui n'est pas très compliqué. Et elle avait voulu s'enfuir, et il l'avait retenu. Et elle avait voulu hurler, et il l'avait bâillonnée. Et elle avait voulu se défendre, et il l'avait frappé. Et elle n'avait pas voulu, mais lui voulait...

Le lendemain, on retrouva Marie dans la ruelle, inconsciente, et humiliée, ensanglantée et contusionnée. Une femme la recueillit et la soigna. Mais Marie resta muette pendant un an. Elle sombra petit à petit dans un alcoolisme rampant.

Le traumatisme avait été extrême. La femme en question prit soin de Marie, mais pour servir ses intérêts, et avant que la jeune fille puisse s'en rendre compte, elle était devenue une fille de joie. De plus, elle la drogua à son insu. Une fille droguée est beaucoup plus docile après et trouve une motivation supplémentaire pour travailler: obtenir sa dose quotidienne...

Fille de joie... Était-ce pour exorciser son viol ou pour tout simplement survivre ? Nul ne le sait, une chose est néanmoins certaine, l'alcool et la drogue coûtent. En dépit de cela, la femme avait trouvé à Marie des charmes indéniables, et un peu de fraîcheur et de jeunesse dans son cheptel de fille n'était pas pour lui déplaire...

Marie elle, se contentait de travailler pour gagner un peu sa vie et obtenir ses doses. Elle voyait ça comme une première récompense, pour ne plus vivre dans la rue, l'esprit embrumé par les paradis artificiels...

Les clients étaient parfois doux, parfois violents, mais l'alternative était somme toute claire. Du travail, de l'argent... Et Marie ne pourrait jamais revivre la nuit dehors pas après l'épisode dont elle avait été victime...

C'est ainsi que la petite Marie travaille à présent dans l'endroit qu'il l'a vu naitre. Elle décida de prendre le nom de Rousseau en l'hommage à sa mère adoptive décédée des années plus tôt. Marie Rousseau, cela sonnait bien...

Les autres filles, ses "collègues", l'appelaient la solitaire car Marie ne parlait jamais, et elle fut rapidement connue dans la cour des miracles sous le doux sobriquet de "Mignonne"...
Objectifs et possibles évolutions :

J'ai dans l'idée que Marie pourrait être la fille unique d'une famille noble et connue. Ses parents auraient pu l'abandonner dans la cour des miracles craignant qu'un enfant, une fille qui plus est, ne vienne salir la réputation familiale. La présence de la médaille sur elle serait alors expliquée et ceci constituerait un medium pour la reconnaître ultérieurement. J'aimerais dans la mesure du possible, jouer cette histoire à long terme.

Hors Jeu
Pseudo : /
Autre(s) Personnage(s) ? non
Comment avez-vous connu ce forum ? Top site
Une suggestion ? J'avoue avoir été un peu perdue entre la demande de rang et la fabrication de la fiche. Les rôles et les métiers s'emmêlaient dans ma tête. De plus, si vous connaissez un bon site d'avatars je suis preneuse.

Bonjour et bienvenue Marie !

Je viens de lire ta fiche qui est très bien ...juste un point, dans tes objectifs de jeu. Il me parait difficile de croire qu'un couple de nobles t'abandonnent, il seraient plus probable à l'époque qu'ils t'éloignent en payant grassement une nourrice, à moins que la bâtardise soit de mise. Fille d'une paysanne qu'un noble aurait abusé, ou le contraire fille adultérine d'une noble éprise d'un manant...

Mais ça tu le développeras plus tard donc, je te valide ^^

Je pensais justement à la fille d'une prostituée et d'un noble, et donc illégitime, ce qui pourrait expliquer que l'on m'ait retrouvé dans la cour des miracles.

Oui c'est bien plus crédible Wink

Bon jeu Mignonne !

» Marie De Berloy